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Les horlogers du Canada
Dans ce qui suit, nous allons mettre l’accent sur les grands moments de l’histoire de l’horlogerie canadienne, nous appuyant sur les principales sources suivantes : Bergeron, 1979 ; Burrows, 1973 ; Langdon, 1976 ; Varkaris & Connell, 1993 ; Connell, 1999 ; Mallory, 2011 (voir références complètes en Bibliographie) et le site web du Musée canadien de l’horloge. Cette histoire est assez étroitement liée aux grands moments de l’histoire du Canada. C’est pourquoi, nous avons retenu, comme l’ont fait avant nous, les personnes qui se sont intéressées à l’histoire de l’horlogerie canadienne, les grandes périodes de l’histoire du Canada qui va du Régime français à la Confédération, en passant par le Régime britannique, les deux Canada et l’Union des deux Canada. Nous avons également conservé dans leur langue d’origine, la nomenclature historique des lieux où ont exercé les horlogers de l’époque. L’accent est mis ici sur les horlogers, vendeurs et manufacturiers d’horloges. Il y a deux façons d’en parcourir la liste:
- À travers les tableaux ci-dessous, cliquez sur un nom d’horloger pour voir sa contribution. Pour revenir au début du tableau de cet horloger, cliquer sur retour.
- Pour une liste alphabétique, cliquez sur :
Artisans, vendeurs itinérants ou manufacturiers.
3.11.1 – Les faits saillants
1620-1763 – Régime français
Au début de la colonie, les horloges étaient très rares. Les premiers colons utilisaient surtout des cadrans solaires pour avoir une idée approximative de l’heure de la journée, et des sabliers pour mesurer le temps d’un événement. Il paraît que Samuel de Champlain possédait une horloge qu’il avait sans doute rapportée de France. Le Séminaire de Québec en a eu une en 1694. Il semble que la première horloge publique en Nouvelle-France ait été installée à Montréal à la fin du 17e s. Les quelques autres horloges qu’on aurait pu trouver de cette époque sont la propriété de riches colons qui auraient pu en apporter de France, ou d’horlogers qui auraient apporté des mouvements et des pièces d’horloges. Mais rien n’est moins sûr, puisqu’on n’a pas trouvé beaucoup d’artefacts d’horlogerie de cette époque. Cependant, on a pu identifier, presque par hasard, un premier horloger qui aurait été en affaire vers 1729 (Bergeron, 1979), et quelques autres. Voici une liste des horlogers de l’époque du Régime français : en cliquant sur le nom dans le tableau suivant, vous aurez un bref texte explicatif.
PREMIERS HORLOGERS DU RÉGIME FRANÇAIS | VILLE (Actif) |
---|---|
PIERRE-HENRI SOLO | Québec (1729-173?) |
JEAN-BAPTISTE FILIAU dit DUBOIS | Québec et Montréal (1730-1760) |
JEAN FERMENT | Québec (1734-1744) |
LOUIS FOUREUR dit CHAMPAGNE | Québec (?-c.1790) |
FRANÇOIS VALIN | Québec (c. 1750) |
JACQUES GOSSELIN | Québec (1758) |
1763-1791 – Régime Anglais
Le Régime britannique commence après le Traité de Paris en 1763 qui consacre la cession par la France à l’Angleterre du Québec et de l’Ontario, c’est-à-dire le Canada de l’époque, et bien d’autres considérations à travers le monde. L’équivalent des provinces maritimes d’aujourd’hui, à l’exception de Terre-Neuve, leur appartenait déjà. Ce traité fait suite à des guerres interminables et à la capitulation de Québec lors de la célèbre bataille des Plaines d’Abraham. La conquête de la Nouvelle-France par les Britanniques a permis l’installation au Canada de quelques horlogers venus d’Angleterre qui ont apporté avec eux des mouvements mais aussi des horloges complètes, principalement des horloges de parquet.
Après la chute de Québec aux mains des Anglais, les provinces de Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick ont ouvert leurs portes aux colons qui sont venus en grand nombre s’y établir. Parmi eux, plusieurs horlogers rompus aux techniques apprises en Angleterre ou en Écosse, ont apporté et, par la suite, importé des horloges anglaises. Aussi, après la Révolution américaine de 1776, plusieurs Loyalistes et Fédéralistes américains ont fui les États-Unis pour s’établir au Québec, en Ontario, et en Nouvelle-Écosse d’abord, puis au Nouveau-Brunswick nouvellement créé en 1784. Parmi eux, il y avait quelques horlogers de la Nouvelle-Angleterre, si bien que le marché s’est ouvert pour les horloges américaines, beaucoup moins dispendieuses à acquérir que les horloges importées d’Angleterre ou de France. De cette époque du Régime britannique jusque vers 1791, on peut identifier les principaux horlogers suivants :
LES PREMIERS HORLOGERS du RÉGIME ANGLAIS | VILLE (ACTIF) |
---|---|
JAMES HANNA | Québec (1763-1807) |
FRANÇOIS DUMOULIN | Montréal (1775-?) |
JAMES GRANT | Québec (1783) |
1791-1840 – Deux Canada
Les Loyalistes déjà rompus au parlementarisme et critiquant la présence de lois civiles françaises et l’influence de la religion catholique, se sont mis à réclamer la création d’une Chambre d’assemblée et à revendiquer le titre de « Canadiens » jusque-là réservé aux sujets francophones. Les gouverneurs anglais ont dû trouver des solutions pour les accommoder. Comme on introduit une Chambre des communes dans la province de Québec, les Loyalistes veulent un district séparé. C’est ainsi qu’on divise en deux parties la province de Québec, l’une à l’est où les francophones sont majoritaires, et l’autre à l’ouest où les anglophones sont majoritaires, chacune ayant leur parlement. C’est ainsi que sont nés le Bas et le Haut Canada, le tout consacré par l’Acte constitutionnel du 10 juin 1791.
Durant cette période du Bas et du Haut Canada, il y avait en quelque sorte deux types de marchands d’horloges, des vendeurs itinérants et des bijoutiers ou/et horlogers qui avaient une boutique, et très peu de manufacturiers véritables. Les vendeurs itinérants achetaient la plupart du temps leurs horloges de fabricants de la Nouvelle-Angleterre, et y collaient une étiquette à leur nom, laissant croire qu’ils en étaient les fabricants. Certains même n’hésitaient pas à coller leur étiquette par-dessus l’étiquette originale du fabricant. Ces vendeurs souvent appelés du nom anglais de « peddlers », parcouraient les villages et les campagnes du comté où ils habitaient. Ils se faisaient parfois payer en nature, les acheteurs leur offrant gîte et couvert en échange d’horloges. Cette pratique de vente itinérante se poursuivra jusqu’au milieu du 19e s. L’autre type de marchands est constitué de bijoutiers et/ou horlogers qui achetaient eux aussi des horloges de la Nouvelle-Angleterre, mais également en importaient d’Angleterre, allant même parfois les chercher eux-mêmes lors de longues traversées en bateau. Certains de ceux-ci pouvaient fabriquer des boîtiers ou en faisaient fabriquer par des ébénistes locaux, dans lesquels ils installaient des mouvements parfois anglais, mais surtout américains car, c’était plus simple de s’en procurer, mais c’était quand même l’exception. Il y a bien eu quelques horlogers qu’on a considérés comme manufacturiers, mais c’est plutôt rare durant la période des deux Canada. Comme nous le verrons dans les tableaux qui suivent, il y a eu les frères Twiss au Bas-Canada, Ruben Burr au Haut-Canada, et Tulles, Pallister & Mc Donald, et Butler et Henderson en Nouvelle-Écosse.
1791-1840 – DEUX CANADA : BAS CANADA
Voici une liste des principaux vendeurs itinérants (dans la même colonne, un manufacturier), et des horlogers-bijoutiers qui avaient un atelier ou un magasin avec pignon sur rue dans une ville, ici principalement Québec, Montréal et Trois-Rivières.
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VENDEURS ITINÉRANTS | VILLE (ACTIF) | BIJOUTIERS- HORLOGERS | VILLE (ACTIF) |
---|---|---|---|
ASAHEL BARNES | Acadie / Montréal (1821-1822) | JAMES ORKNEY | Québec (1786-1818) |
BALLERAY AND CO. | Longueuil (c. 1830-1840) | G. S. H. BELLEROSE | Trois-Rivières (1790-1843) |
PORTER KIMBALL | Stanstead (c. 1830-1841) | ATKINSON AND PETERSON | Montréal (1791 & 1818) |
JAMES GRANT | Montréal (1792-1799) | ||
JOHN LUMSDEN | Montréal (?-1804) | ||
FABRICANTS | TOWN (ACTIVE) | JOSEPH PETIT CLAIR | Montréal (1791-1797) |
TWISS BROTHERS | Montréal (1821-1851) | CHARLES ARNOLDI | Montréal (19e s.) |
ARNOLDI & COMENS | Montréal (1807-1811) | ||
MICHEL ROUSSEAU | Québec (19e s.) | ||
JAMES GODFREY HANNA | Québec (1807-1818) | ||
MARTIN CHENEY | Montréal (1809-1820) | ||
CHENEY & DWIGHT | Montréal (1809-1819) | ||
DWIGHT & GRIFFIN | Montréal (1816-c. 1818) | ||
DWIGHT & SAVAGE | Montréal (1818-?) | ||
G. SAVAGE & SON | Montréal (1819-1849) | ||
RICHARD CATTON | Québec (1819-1821) | ||
WILLIAM NORTHGRAVES | Québec (c. 1819-1825) Montréal (1825-1829) | ||
XAVIER CLÉMENT | Montréal (c. 1820) | ||
DWIGHT & TWIST | Montréal (1821) | ||
C. J. ARDOUIN | Québec (1822-1865) | ||
THOMAS G. CATHRO or CATHAR | Québec (1822-1844) | ||
WELLS AND MACKENZIE | Québec (1822-1826) | ||
EDWARD WADE | Québec (1826-1845) | ||
WILLIAM McMASTER | Québec (1827-1854) | ||
MICHEL LAMONTAGNE | Québec (1833-1865) | ||
JOHN WOOD AND SON | Montréal (c. 1839-1864) | ||
JOHN WOOD & CO. | Montréal (1865) | ||
WOOD AND ALLAN | Montréal (1865-1869) | ||
JOHN WOOD & SON | Montréal (1869-1872) |
1791-1840 – DEUX CANADA : HAUT CANADA
Voici une liste des principaux vendeurs itinérants (dans la même colonne, un manufacturier), et des horlogers-bijoutiers qui avaient un atelier ou un magasin avec pignon sur rue dans une ville, ici principalement York (devenue Toronto plus tard), Brockville, Niagara, Hamilton, Bytown (devenue Ottawa plus tard), Kingston, etc.
VENDEURS ITINÉRANTS | VILLE (ACTIF) | BIJOUTIERS- HORLOGERS | VILLE (ACTIF) |
---|---|---|---|
H. & C. BURR | Dundas (1830-1835) | ELISHA PURDY | Niagara & York (1800-?) |
DAVID SMITH | Godmanchester (1838-?) | JORDAN POST | York (1802-1834) |
R. B. FIELD & CO. | Brockville (1833-1836) (1840-1851) | GEORGE SAVAGE AND CO. | Toronto (1829-?) |
JOHN N. KLINE | Vaughan Township (c. 1830) | ||
SAMUEL I. MOYER | Lincoln County (c. 1830) | ||
WILLIAM WILLOX | Niagara Peninsula (c. 1830) | ||
R. WOODRUFF | Burford (c. 1830) | ||
MANUFACTURIERS | VILLE (ACTIF) | ||
H. UTLEY & CO. | Niagara Falls (c. 1824-c. 1835) | ||
REUBEN BURR | York County (c. 1838-c. 1842) |
1791-1840 – COLONIES BRITANNIQUES DANS LES MARITIMES
Voici une liste des principaux vendeurs itinérants (dans la même colonne, quelques manufacturiers), et des horlogers-bijoutiers qui avaient un atelier ou un magasin avec pignon sur rue dans une ville, ici principalement Halifax, Pictou, Falmouth en Nouvelle-Écosse (N. S.), Fort Cumberland, Fredericton, St. John au Nouveau-Brunswick (N. B.), et Charlottetown à l’Île-du-Prince-Édouard (P. E. I.) Dans les tableaux, nous avons conservé les abréviations en anglais de l’époque.
VENDEURS ITINÉRANTS | VILLE (ACTIF) | BIJOUTIERS- HORLOGERS | VILLE (ACTIF) |
---|---|---|---|
GORDON GILCHRIST | Saint Andrews, N. B. (1819-1835) | PETER ETTER -► PETER ETTER’S JEWELLERY STORE | Halifax, N. S. (1778-1781) (1781-1787) |
DAVID SMITH | Saint John, N. B. (c. 1830) | CHARLES GEDDES | Halifax, N. S. (1783-c. 1807) |
GEORGE STEEL | Horton, N. S. (1831) | BENJAMIN ETTER -► ETTER AND TIDMARSH -► ETTER AND HOSTERMAN -► B. ETTER & HOSTERMAN | Fort Cumberland, N. B. (1787-1803 ; 1803-1806 ; 1803-1813 ; 1813-1815) |
B. A. UPSON | Saint John, N. B. (c. 1830) | THOMAS BISBROWN | Halifax, N. S. (1790-1799) |
WOLHAUPTER AND SONS | Fredericton, N. B. (1795-1840) | ||
MANUFACTURIERS/VENDEURS ITINÉRANTS | VILLE (ACTIF) | ALEXANDER TROUP | Halifax, N. S. (1805-1856) |
TULLES, PALLISTER & MCDONALD | Halifax, N. S. (1810-1812) | JOHN JURY | Charlottetown, P. E. I. (1813-1903) |
ROMAN M. BUTLER | Saint John, N. B. (1828-1835) | THOMAS NISBET (cabinet & clock case maker) | Saint John, N. B. (1815-?) |
BUTLER & HENDERSON | Annapolis N. S. (c. 1824) | RICHARD UPHAM MARSTERS | Halifax, N. S. (1817-1831-2) |
BUTLER HENDERSON & CO. | Clement, N. S. (c. 1830-c. 1835) | RICHARD UPHAM MARSTERS | Falmouth, N. S. (1834-1845) |
MOSES BARRETT | Westmorland, N. B. Yarmouth, N. S. Amherst, N. S. (1830-1845) | JOHN GEDDIE | Pictou, N. S. (1817-1843) |
BARRETT AND LADD | Amherst, N. S. (1835-1840) | WILLIAM CRAWFORD | Liverpool (1817-1826) Halifax, N. S. (1826-1842) |
WM. CRAWFORD & SON | Halifax, N. S. (1842-1865) | ||
W. & G. HUTCHINSON | Saint John, N. B. (1820-1834) | ||
WILLIAM HUTCHINSON | Saint John, N. B. (1834-1856) | ||
GEORGE HUTCHINSON | Saint John, N. B. (1834-1854) | ||
JOHN TRENAMAN | Charlottetown, P. E. I. (1820-?) | ||
WILLIAM C. GOSSIP | Halifax, N. S. (1822-?) | ||
JUSTIN SPAHN | Fredericton, N. B. (1823-1856) | ||
JAMES GODFREY MELICK | Saint John, N. B. (1824-1864) |
1840-1867 – Union des deux Canada
À la suite du rapport de Lord Durham commandé par la Reine Victoria d’Angleterre, l’Acte d’Union de 1840 viendra sceller le pacte d’une province du Canada Uni. De cette décision naît une Assemblée législative. Il y aura deux premiers ministres, l’un pour la partie Est du Canada, l’équivalent géographique du Bas Canada, et l’autre pour la partie Ouest, l’équivalent géographique du Haut Canada. Ces premiers ministres agiront comme conseillers du gouverneur général. Les provinces maritimes ne font pas encore partie de ce Canada, elles sont toujours des colonies britanniques. Nous avons conservé cette division dans les tableaux des horlogers et manufacturiers d’horloges de cette époque.
1840-1867 – UNION : CANADA EST
Au Canada Est, il n’y a qu’un seul manufacturier, et il est à Montréal. Cependant, de plus en plus d’horlogers-bijoutiers ouvrent des boutiques à Québec et à Montréal.
FABRICANTS | VILLE (ACTIF) | BIJOUTIERS- HORLOGERS | VILLE (ACTIF) |
---|---|---|---|
ERNEST CHANTELOUP | Montréal (c. 1860-?) | WILLIAM M. BAXTER | Québec (1844-1857) |
DAVID SAVAGE | Montréal (1841-1847) | ||
CYRILLE DUQUET | Québec (1841-1922) | ||
JAMES A. DWIGHT& SON | Montréal (1842- 1845) | ||
THOMAS DRYSDALE | Québec (1844-1849) | ||
M. ARDOUIN & SON | Québec (1844-1852) | ||
N. TURCOT, WATCH AND CLOCKMAKER, & C. | Québec (1844-1882) | ||
PETER POULIN & SON | Québec (1852-1855) | ||
SAVAGE AND LYMAN | Montréal (1851-1857) | ||
WILLIAM JR. & THOMAS McMASTER | Québec (1854-1868) | ||
SAVARD ET FRÈRES | Québec (1857-1885) | ||
GUSTAVE SEIFERT | Québec (1857-1863) |
1840-1867 – UNION : CANADA OUEST
Il y a encore plusieurs vendeurs itinérants au Canada Ouest, mais plusieurs boutiques d’horloges, d’orfèvrerie et de bijoux s’ouvrent dans les plus grands centres comme Toronto, Hamilton, Guelph, Whitby, etc. Mais, à cette époque au Canada Ouest, il n’y a pas encore de manufacturiers d’horloges.
VENDEURS ITINÉRANTS | VILLE (ACTIF) | BIJOUTIERS- HORLOGERS | VILLE (ACTIF) |
---|---|---|---|
S. J. SOUTHWORTH | Leeds County (1840-1870) | CHARLES SEWELL | Toronto (1831-1849) |
A. S. WHITING | Cobourg (1842-?) | GEORGE NORTHGRAVES | Brockville (1832-1851) Perth (1857-1871) |
PFAFF & HASS | Vaughan Township (c. 1843-?) | CHARLES CLINKUNBROOMER | Toronto (1833-1853) |
TURNER L. ABEL | Leeds / Granville (1848-1852) | P. W. BARGANTZ & CO. | Bertie Township (1841-1849) |
B. B. BARTLETT | Augusta (c. 1850) | T. J. WHEELER | Georgetown (1846-1863) |
W. H. VAN TASSEL | Brockville (c. 1850) | DAVID SAVAGE | Guelph (1848-1857) |
A. H. BROWN | Leeds County (1856-1867) | JOHN LESLIE | Bytown (1848-c. 1900) |
GEORGE JR. CAIN | Lindsay (c. 1860) | GEORGE LACY DARLING | Whitby & Simcoe (1849-1890) |
HENRY WHITNEY AND BROTHER | Brockville (c. 1850-1860) | ||
J. M. PATTERSON | Toronto & Hamilton (1850-1860) | ||
ROBERT OSBORNE | Hamilton (1851-?) | ||
NEWBURY AND BEEMER | Hamilton (1851-1857) | ||
C. H. VAN NORMAN & CO. | Hamilton (1851-1865) | ||
GEORGE NORTHGRAVES AND SON | Perth (1852-1906) | ||
R. W. PATTERSON & CO. | Toronto (1850-1860) | ||
NEWBURY & BIRLEY | Hamilton (1857-1864) | ||
LEVI BEEMER | Hamilton (1857-1865) | ||
JOHN WANLESS & SUSAN BELL -► JOHN WANLESS & CO. | Toronto (c. 1860-1862) (1862-1908) | ||
THOMAS LEES SR. | Hamilton (1861-1920) | ||
A. S. NEWBURY | Hamilton (1864-?) |
1840-1867 – COLONIES BRITANNIQUES DANS LES MARITIMES
Les vendeurs itinérants sont encore bien présents dans les Maritimes. Mais comme au Canada, il y a plusieurs boutiques d’horlogers-bijoutiers-orfèvres dans les grandes villes du New Brunswick, de la Nova Scotia et de Prince Edward Island, et même du Newfoundland.
VENDEURS ITINÉRANTS | VILLE (ACTIF) | BIJOUTIERS- HORLOGERS | VILLE (ACTIF) |
---|---|---|---|
B. YOUNG & BROTHERS | Amherst, N. S. Saint Stephen, N. B. (1840-1850) | ROBERT H. COGSWEL | Halifax, N. S. (1830-1902) |
JAMES AGNEW | Saint John, N. B. (1834-1850) | ||
GEORGE HUTCHINSON | Saint John, N. B. (1834-1854) | ||
WILLIAM HUTCHINSON -► W. & G. HUTCHINSON | Saint John, N. B. (1834-1856) | ||
W. S. FLETCHER | Pictou, N. S. (1839-?) Charlottetown, P. E. I. (1851-?) | ||
HUNT & CO. | Saint Stephen, N. B. (1841-1845) | ||
WILLIAM T. PARSONS | Saint John, Newfoundland (c. 1845-1873) | ||
JOHN TOBIN | Beaver River N. S. (c. 1847) | ||
JAMES WHITE | Fredericton, N. B. (c. 1850) | ||
PLUMMER & MITCHELL | Saint John, N. B. (c. 1850-c. 1864) | ||
WILLIAM H. PATERSON | Saint John, N. B. (c. 1850-c. 1899) | ||
G. & G. HUTCHINSON | Saint John, N. B. (1856-1860) | ||
D. O. L. WARLOCK | Saint John, N. B. (1857-1900) | ||
ALEXANDER TROUP JR. | Halifax, N. S. (1858-?) | ||
PAGE BROTHERS | Saint John, N. B. (1860-1874) | ||
JAMES CARR | Halifax, N. S. (1863-1897) |
1867 À NOS JOURS – CONFÉDÉRATION CANADIENNE
À compter de la Confédération, il y a encore beaucoup de boutiques, mais certaines ont tendance à se regrouper pour former des chaînes de magasins. La création de Birks en est l’exemple le plus frappant. C’est aussi durant cette période que se constitue une véritable industrie canadienne de fabrication d’horloges, surtout en Ontario. Mais la plupart des compagnies ne résisteront pas à la concurrence étrangère, d’autant plus que dans la première moitié du 20e siècle, les fabricants américains, flairant la bonne affaire, ouvriront des succursales au Canada, principalement en Ontario. Il est clair aussi que la Deuxième guerre mondiale a nui à la plupart des fabricants canadiens, car il devenait difficile de trouver du laiton pour fabriquer des mouvements, et les mouvements eux-mêmes, souvent importés des États-Unis, de l’Angleterre et de l’Allemagne étaient de moins en moins disponibles. À compter des années 1980, il n’y avait presque plus de fabricants importants.
1867 À NOS JOURS : PROVINCE DE QUÉBEC
1867 À NOS JOURS : PROVINCE DE L’ONTARIO
1867 À NOS JOURS : PROVINCES MARITIMES
BIJOUTIERS- HORLOGERS | VILLE (ACTIF) | FABRICANTS | VILLE (ACTIF) |
---|---|---|---|
GEORGE JR. & DANIEL HUTCHINSON | St. John, N. B. (1860-1884) | THE EARLE CLOCK CO. | St. John, N. B. (1912) |
JOHN E. SANCTON -► JOHN E. SANCTON & SON | Bridgetown, N. S. (1864-1900-?) | THE LOYALIST CLOCK COMPANY | Sheffield, N. B. (1977-1990) |
HARPER BROTHERS -► A. HARPER -► W. N. AND A. HARPER | Chatham, N. B. (1868-1871) (1880) (1885-1900) | ||
N. AND J. JILLARD -► JILLARD BROTHERS | Harbour Grace, Terre-Neuve (1868-1875) (1875-?) | ||
H. A. & J. TOMKINS | Fredericton, N. B. (1871-185) | ||
W. G. ROSS -► W. G. ROSS AND COMPANY | Halifax, N. S. (1876-1878) (1878-1881) | ||
PAGE, SMALLEY AND FERGUSON | St. John, N. B. (1877-1887) | ||
WILLIAM W. WELLNER | Charlottetown, P. E. I. (1868-1907) | ||
WILLIAM T. WELLNER -► WW. WELLNER CO. | Charlottetown, P. E. I. (1907-1919) (1919-1960) |
3.11.2 – Artisans, Vendeurs itinérants et Manufacturiers
NOTE : dans la liste suivante, l’ordre est établi d’après le nom de famille et le nom de compagnie. Dans le cas des noms de famille, le prénom ou les initiales sont placés entre parenthèses avant le nom. Cependant, nous avons regroupé les noms de compagnies qui commencent par « The », et les avons classés dans l’ordre alphabétique commençant par « The ». De plus, nous avons séparé les compagnies typiquement canadiennes des compagnies américaines établies au Canada. Dans la mesure du possible, nous avons conservé dans leur langue d’origine les noms des villes et leur affiliation, jusqu’à la Confédération ou la date d’entrée d’une province dans le Canada.
(TURNER L.) ABEL
Turner L. Abel est un vendeur itinérant d’horloges Seth Thomas, surtout des 8 jours à colonnes et corniche, des 30 heures demi-colonne et des horloges à doucine (OG) 30 heures, dans les comtés de Leeds et Grenville dans Canada Ouest (ex Haut-Canada) de 1848 à 1852, avec des étiquettes à son nom comme celle-ci du Musée canadien de l’horloge. Retour
(JAMES) AGNEW
James Agnew (?-1850), horloger et bijoutier de St John, New Brunswick, de 1834 à 1845, il a surtout vendu des horloges de parquet avec mouvement anglais. Retour
AMERICAN WATCH CASE CO.
La American Watch Case Co. a été établie à Toronto, Ontario en 1885, et sa manufacture mise sur pied en 1893. En 1903, la Keystone Watch Case Co. des États-Unis est devenue actionnaire à 42% de la compagnie canadienne, et les reste des actions appartenaient à Elgin et Waltham. La compagnie aurait cessé ses activités au Canada en 1939. Il y eu une compagnie américaine du même nom active à New York à compter de 1893. Retour
AMERICAN WATCH CO. OF CANADA
Firme de montres et horloges de Montréal, Québec dont la marque de commerce SANTA a été enregistrée auprès de la U. S. Patent and Trademark Office en 1948. Retour
(C. J. R.) ARDOUIN
Charles James Robert Ardouin (c. 1792-1837) est venu de Londres, Angleterre, avec des membres de sa famille, en 1820, et s’installe à Québec, Bas-Canada. Il ouvre un atelier de bijouterie, montres et horloges et il y travaille de 1822 à 1826. Il est bijoutier, graveur, orfèvre et horloger. Il est mort entre les années 1826 et 1844 (Varkaris & Connell, 1993). Les horloges qu’il a vendues ont été sans doute fabriquées au Québec mis à part les mouvements qui venaient d’Angleterre. En voici une du Royal Ontario MuArmand Dreyffusseum. Retour
(C. J.) ARDOUIN
Charles James (1820-c. 1877) Ardouin, fils de Charles James Robert, travaille à l’atelier de son père à Québec, Bas-Canada. À la mort de son père, il reprend l’atelier. Quelque part entre les années 1865 et 1871, il quitte la profession de bijoutier-horloger, et devient Commis de bureau en chef de l’Assemblée législative du Québec. Retour
(M.) ARDOUIN
Ce M. Ardouin est peut-être le frère de Charles James Robert. On sait qu’il a travaillé comme horloger à l’atelier de Québec, Canada Est, de 1844 à 1852. Retour
(CHARLES) ARNOLDI
Charles Arnoldi (1779-1817), bijoutier, horloger et orfèvre, ouvre un atelier à Montréal, Bas-Canada au début du 19e siècle. Retour
ARNOLDI & COMENS
Charles Arnoldi s’associe avec Benjamin Comens en 1806, orfèvre fraîchement arrivé du Vermont, États-Unis. L’association ne dure que quelques années, et en 1811, la propriété est vendue par le sheriff. En 1812, Charles Arnoldi déménage à Lavaltrie sur la rive nord de Montréal, et en devient le Maître de poste. Il n’y restera qu’une année pour revenir à Montréal en 1813. Retour
ARO INC. CANADA
Aro Inc. Canada assemblait à Montréal dans les années 1960 probablement, des mouvements d’horloges japonais sans sonnerie, dans des boîtiers aussi importés. À en juger par la qualité de ces derniers, l’origine pourrait être asiatique. J’en possède un exemplaire, une horloge de type cuisine, plus haute que les Américaines de ce type, munie d’un mouvement japonais marqué Harimco Ltd. Aro avait aussi un modèle d’horloge sans sonnerie de type horloge d’école. Retour
ASLATT AND CO.
Cette compagnie aurait fabriqué montres et horloges à Vancouver, Colombie-Britannique, dans les années 1890. Retour
ATKINSON AND PETERSON
On sait peu de choses de ces deux horlogers, Atkinson et Peterson, sinon que leurs noms et Montréal figurent sur un cadran et sur une plaque de deux horloges, l’une de 1791, conservée au Chateau Ramezay de Montréal, et l’autre de 1818 (mais construite probablement avant cette date), dans la collection du Royal Ontario Museum de Toronto. Retour
(EDWARD P.) BAIRD MANUFACTURING CO.
Edward Payson Baird (1860-1929), né à Philadelphie, aux États-Unis, a travaillé pour Seth Thomas de 1879 à 1887. Il s’installe ensuite à Montréal, au Québec, crée une compagnie d’horloges publicitaires et établit une manufacture sur la rue Queen à Montréal, alors qu’il ouvre un bureau de vente à New York. Ses horloges avaient des mouvements Seth Thomas. À Montréal, les caisses étaient faites en bois avec une porte avec deux cercles, l’un pour abriter le cadran entouré par le nom de l’entreprise à annoncer, et un plus bas où était inscrit le slogan de l’entreprise. Ces portes étaient habituellement faites en papier mâché. Les horloges Baird étaient très populaires, et la compagnie avait tellement de clients en Grande-Bretagne et aux États-Unis que Baird décida de déménager la compagnie à Plattsburgh, New York, États-Unis, en juillet 1890. Mais en 1896, un shérif local saisit tous les biens de la compagnie et les vendit aux enchères. C’était la fin de la participation de Baird aux activités de fabrication d’horloges. Il décida alors de déménager à Chicago en 1897, où il sera surtout impliqué dans le domaine de la téléphonie. Les horloges Baird fabriquées au Canada sont très rares. Le Musée canadien de l’horloge a une qui a été faite à Montréal, dans sa collection d’horloges publicitaires. Retour
(JOSEPH) BALLERAY AND CO.
On sait peu de choses de Joseph Balleray mais il a fabriqué et vendu à Longueuil, Bas-Canada, vers 1830 jusqu’en 1840, des horloges de parquet en bois 30 heures de type américain. Retour
(P. W.) BARGANTZ & CO.
P. W. Bargantz & Co. est une firme de Bertie Township, Canada Ouest, qui a œuvré de 1841 à 1849 dans la péninsule de Niagara, à la vente surtout d’horloges à doucine (OG) 30 heures. Retour
(ASAHEL) BARNES
Asahel Barnes (1777-1859) est un Américain né à Bristol, Connecticut, venue à l’Acadie et Montréal, Bas-Canada, en 1821-1822. On sait qu’il a vendu au moins une horloge de parquet à mouvement en bois portant son nom, durant son bref séjour avant de retourner au Vermont. Retour
(MOSES) BARRETT
Moses Barrett (c.1800-1864) est né en Nouvelle-Angleterre au début du 19e siècle. En tant que fabricant d’horloges, il s’est d’abord établi à Yarmouth, Nova-Scotia, au début des années 1930, et plus tard à Amherst. Burrows (1973) indique qu’il importait ses mouvements du Connecticut qu’il installait dans des boîtiers de style piliers et volutes et colonnes et splat qu’il fabriquait lui-même durant l’hiver. Et il y apposait des étiquettes à son nom. Et l’été venu, tout célibataire qu’il était, il parcourait la Nouvelle-Écosse avec son chat pour les vendre. Il en aurait aussi vendu à Westmorland, New Brunswick. Il aurait également acheté des horloges américaines de différentes marques sur lesquelles il collait sa propre étiquette laissant croire qu’il les fabriquait lui-même. Selon Varkaris & Connell (1993), la plupart des mouvements installées dans les horloges de Barrett étaient en bois et provenaient surtout de Silas Hoadley. Ils avaient comme caractéristique d’avoir des pivots en ivoire, et surtout d’être assemblés tête bêche, la section échappement étant située dans le bas du mouvement, cela probablement pour contourner les brevets de Terry. Retour
BARRETT & LADD
Lorsque Moses Barrett était à Amherst, de 1835 à 1840, il avait un partenaire, Isaac Ladd, un ébéniste, dont le nom apparaît à côté de celui de Barrett sur certaines étiquettes des horloges vendues par ce dernier. Retour
(B. B.) BARTLETT
B. B. Bartlett a vendu des horloges Seth Thomas avec son étiquette, dans la région d’Augusta, Canada Ouest, vers les années 1850. Retour
(WILLIAM M.) BAXTER
William M. Baxter (1812-c. 1878) est né en Écosse où il a reçu une formation de bijoutier-horloger. Il s’établit à Québec, Canada Est, en 1840 où il ouvre une boutique de fabrication et de vente d’horloges qui fonctionnera jusqu’en 1880. Retour
(LEVI) BEEMER
Levi Beemer était un importateur d’horloges. Il les faisait venir des États-Unis par bateau jusqu’au Port de Hamilton, Canada Ouest. En 1857, il avait sa propre boutique sur la King Street à Hamilton, qu’il maintiendra jusqu’en 1865. Il a aussi été associé à Arkle S. Newbury et Norris F. Birley. Retour
(EDWARD A.) BEETON
Edward A. Beeton (1861-1943), est l’un des deux fils de Joseph Beeton, pharmacien immigrant anglais venu aux États-Unis vers 1840. La famille déménagea à St. Catherines vers 1868. Vers 1875, Edward fit son apprentissage comme horloger à la Fowler and Company de St. Catherines. Il a ensuite épousé Lily et a déménagé à Toronto. Le couple a eu six enfants. L’histoire raconte qu’il a déménagé à Toronto 17 fois. À Toronto, il travaille pour la première fois comme horloger chez P. W. Ellis and Co., et un an plus tard, chez Kent Brothers où il devint en 1886 chef des techniciens. Il y a rencontré Henry Playtner, un de ses techniciens chez Kent Brothers, qui voulait effectuer un travail de plus en plus complexe pour parfaire son apprentissage en horlogerie. En 1887, parallèlement à son travail chez Kent Brothers, Beeton devint responsable des pages de réparation de montres de Trader, un magazine pour bijoutiers-horlogers. En 1896, il en devint le directeur technique. Vers la fin de 1889, il quitta son emploi pour démarrer sa propre entreprise avec Playtner comme associé. Beeton et Playtner avait également un projet d’ouvrir une école d’horlogerie. Voir plus loin Canadian Horological Institute. Une fois l’Institut ouvert en 1890, Beeton la quitta en raison d’un différend avec Playtner. Après son départ, Beeton poursuivit ses propres affaires. En 1903, il devint ambassadeur de bonne entente de la firme américaine Elgin National Watch Company jusqu’en 1912. En 1904, il ouvrit le premier bureau canadien du cabinet. En 1912, il a dirigé la Beeton Watch Company Ltd, où deux de ses fils travailleront également pendant un certain temps avant de le quitter. Il a fermé ses portes vers 1915. Puis, Beeton a ouvert un petit atelier de réparation de montres jusqu’à sa retraite en 1933. (Référence : Varkaris et Connell, 1993).
(G. S. H.) BELLEROSE
On sait peu de choses sur ce Bellerose de Trois-Rivières, Canada Est, qui a fabriqué des horloges de parquet de grande qualité pour l’époque, entre les années 1790 et 1843. La plupart de celles que l’on connaît étaient équipées de mouvements anglais. Plusieurs de ces horloges étaient des commandes de gens importants de l’époque. Le Royal Ontario Museum en a une dans sa collection. Retour
(ELLEN MARJORIE) BERTRAM
Installée à Ottawa, Ontario, cette compagnie aurait en 1944 produit et vendu des horloges automatiques contrôlées électriquement sous la marque TEMPOSCOPE enregistrée auprès de la U.S. Patent and Trademark Office en 1943-1944. Retour
(HENRY) BIRKS AND SONS
La famille Birks était de Sheffield en Angleterre. Elle a émigré en 1832 au Canada. Elle s’est établie à Montréal, Province de Québec. Henry Birks y a ouvert une bijouterie en 1879 sous le nom de Henry Birks and Sons. Elle a vendu alors des horloges fabriquées à l’étranger sous son nom. Certaines avaient des mouvements Seth Thomas, d’autres des mouvements français. Henry Birks au cours des ans a acheté plusieurs bijouteries comme : Savage Lyman & Co., Montréal en 1878, Seifert G. & Sons Inc., Québec en 1899, et P. W. Ellis and Company, Toronto en 1928, pour n’en nommer que quelques-unes. Elle est devenue la plus grande bijouterie au Canada, et l’est toujours. Retour
(THOMAS) BISBROWN
Thomas Bisbrown, orfèvre et horloger formé en Écosse, est venu travailler à Québec peu après 1784, et plus tard à Albany, New York. Il a aussi eu un atelier de fabrication d’horloges à Halifax, Nova Scotia, où il a vendu des horloges portant son nom de 1790 à 1799. Retour
BRESLIN INDUSTRIES
Edward Breslin a établi au milieu des années 1940, une compagnie à Toronto, Ontario, spécialisée dans les lampes et abat-jour, mais il a aussi fabriqué des objets en métal, telles que des figurines. Selon le Musée canadien de l’horloge, il aurait aussi vendu des horloges. Cette compagnie a fermé ses portes au début des années 1980. Il n’y a qu’un seul spécimen d’horloge de marque Breslin, audit Musée. Retour
(A. H.) BROWN (Leeds County)
Albert Henry Brown (1826-1894) est un vendeur itinérant d’horloges Seth Thomas fabriquées pour lui, dans le Leeds County, Canada Ouest de 1856 à 1867. Retour
(A. H.) BROWN (Brockville)
Albert Henry Brown (1826-1894), après avoir vendu des horloges Seth Thomas dans le Leeds County, Canada Ouest, se retrouve à Brockville, Ontario vers 1870. Retour
(H. & C.) BURR
Horace (1792-1853) et Charles Burr (1804- ?) sont nés en Nouvelle-Angleterre, États-Unis. Venus au Canada, ils importent des mouvements en bois des États-Unis et les installe dans des boîtiers de type Transition à pilier et frontispice, auxquels il colle sa propre étiquette (imprimée généralement par la Hackstaff de Dundas, Ontario), qu’ils vendent à Dundas, Haut-Canada, de 1830 à 1835. Le Royal Ontario Museum en a une dans sa collection. Retour
(REUBEN) BURR
Reuben Burr (1766-1842), charpentier de son métier, est né en Pennsylvanie, États-Unis, et s’installe au Canada à Aurora, Comté de York, Haut-Canada, c. 1838, et pratique différents métiers dont celui de fermier. Après 1838, il se met à fabriquer des boîtiers d’horloges de parquet en bois local près de Woodbridge auxquelles il ajoute des mouvements américains de John Kline de Kleinburg. Retour
(ROMAN M.) BUTLER
Plusieurs horloges vendues au Nova Scotia et au New Brunswick ont porté le nom de Butler et de Henderson sous différentes formes. Il y aurait eu au moins deux Henderson, les frères James F. et W. T., et trois Butler, William, père, et ses deux fils, Roman et Charles, impliqués dans les différents partenariats. Ils venaient tous de Hartford, Connecticut, aux États-Unis. Ils étaient des détaillants d’horloges souvent achetés de Samuel Terry. Selon un inventaire effectué en 1978, le quart des horloges issues de ces associations, ont porté le nom de Roman M. Butler seul (Varkaris and Connell, 1993). Butler et Henderson auraient eu une manufacture de boîtiers d’horloges à piliers et colonnettes torsadées et de boîtiers de type transitionnel, dans lesquels étaient installés des mouvements en bois 30 heures de type Eli Terry, acquis de différents fabricants. Ces horloges auraient été vendues dans les années 1828 à 1835. Certaines des horloges fabriquées dans l’une ou l’autre des manufactures de Butler ont pu porter une étiquette au nom de Roman M. Butler. Roman aurait aussi fabriqué des horloges dans un atelier à St John, New Brunswick. Retour
BUTLER & HENDERSON (Annapolis, N. S.) ; BUTLER HENDERSON & CO. (Clement, N. S.)
Les horloges qui portent le nom de Butler & Henderson auraient été fabriquées à Annapolis, Nouvelle-Écosse en 1824 comme celle-ci du Musée canadien de l’horloge. Les horloges qui portent le nom de Butler Henderson & Co. auraient été fabriquées dans la manufacture de Clement, Nova Scotia, dans les années 1830. Il se peut que certaines horloges fabriquées dans l’une ou l’autre de ces manufactures aient été étiquetées du seul nom de Roman M. Butler. Retour
(GEORGE, Jr) CAIN
George Jr Cain a vendu des horloges Seth Thomas sous son nom aux alentours de Lindsay, Canada Ouest, vers 1860. Retour
CANADIAN TIMES SYSTEMS, INC.
Fondée en 1989, cette compagnie de Vancouver, Colombie-Britannique, se spécialise dans les systèmes d’intégration du temps pour le marché l’Ouest du pays. Elle fabrique des horloges électroniques et à base d’ordinateurs, des systèmes de temps pour employés, des horloges de gardiennage, etc. Elles fabriquent des horloges murales et des systèmes d’horloges maître, et elle fournit aussi pièces et accessoires. C’est aujourd’hui le plus grand intégrateur de temps en Amérique du Nord. Retour
CANAVA AMERICAN WATCH FACTORY LTD
Firme de montres de la ville de Québec dont la marque de commerce Canava a été enregistrée auprès de la U.S. Patent and Trademark Office en 1952-1953. Retour
(JAMES) CARR
James Carr aurait acheté de la veuve de Alexander Troup Sr la boutique de la Argyle Street à Halifax, Nova Scotia, en 1863, après avoir travaillé pour elle comme gérant général de ladite boutique dont elle avait hérité de son mari. Il s’annonçait alors comme étant le successeur de Alexander Troup Sr. (Varkaris & Connell, 1993). Retour
(THOMAS G.) CATHRO OU CATHAR
Thomas George Cathro ou Cathar était l’un de ces soldats à qui on avait attribué une terre dans la région de Buckland, Bas-Canada, mais ce dernier choisit plutôt de s’établir dans la ville de Québec où il ouvrira un commerce d’horloges de 1822-1844. Il semble qu’il faisait fabriquer les boîtiers de ses horloges de parquet localement, mais ses mouvements étaient importés d’Angleterre. Retour
(RICHARD) CATTON
Richard Catton est un immigrant anglais, orfèvre et horloger, qui s’est établi d’abord à St John, Newfoundland en 1815, puis à St John, New Brunswick en 1817, et dans la ville de Québec, Bas-Canada, en 1819. En 1820, il s’annonce comme ayant reçu d’Angleterre des bijoux, des chronomètres, des montres et des horloges, qu’il vend dans une boutique au 13 rue de la Montagne. Il semble que dès 1821, on ait perdu sa trace car un dénommé John Bean (1785-1830) a repris la boutique. Retour
(ERNEST) CHANTELOUP
Ernest Chanteloup est connu comme horloger, parce qu’on a retrouvé son nom sur un petit cadran intérieur d’une horloge de tour installée sur le Bureau de poste de Cornwall, Ontario. Ce dernier ayant été démoli en 1955, on a pu sauver l’horloge. Ernest Chanteloup était un fondeur de fer et de laiton qui avait pignon sur rue à Montréal sur la rue Craig. En 1879, il s’annonçait comme manufacturier d’horloges de tour, alors qu’auparavant, depuis 1860, il fabriquait des lampes de rue et toutes sortes de garnitures et d’objets en fer ou en laiton. Retour
(MARTIN) CHENEY
Martin Cheney (1778-c. 1855) vient d’une famille de la Nouvelle-Angleterre célèbre en horlogerie. Après un apprentissage aux États-Unis, où il a travaillé comme horloger à Windsor, Vermont, de 1803 à 1809, il s’établit à Montréal, Québec, en 1809. En 1809, il établit un bref partenariat avec James A. Dwight sur la rue St-Paul où ils annoncent qu’ils vendent des montres et des horloges qu’ils fabriquent qu’ils garantissent. Par la suite, il semble qu’il soit resté à Montréal où il poursuivra la fabrication d’horloges, pendant une bonne vingtaine d’années, particulièrement des horloges banjos (en voici une de la collection du Royal Ontario Museum), et autres horloges murales à la manière des horloges de taverne anglaise, et quelques horloges parquet. À noter aussi qu’il en fabriquait les mouvements. On le retrouve par la suite en Ontario vers 1846 dans la région de Whitby, mais la plupart de ses horloges canadiennes proviennent de son travail à Montréal. Retour
CHENEY & DWIGHT
Première association de J. A. Dwight avec Martin Cheney à Montréal, Québec, dans une boutique rue St-Paul, de 1809 jusque vers 1815 au plus tard. Retour
(XAVIER) CLÉMENT
Xavier Clément est un horloger de Montréal qui a exercé dans les années 1820. Il y a au Musée canadien de l’horloge un bel exemplaire d’une horloge de parquet qu’il a construite. Retour
(CHARLES) CLINKUNBROOMER
Charles Clinkunbroomer (1799-c. 1867) est sans doute le premier horloger né en Ontario, Canada, précisément à York (aujourd’hui Toronto), Haut Canada, en 1799. Il a fait son apprentissage auprès de Jordan Post. Il a entre autres appris à fabriquer ses propres mouvements. Après 1834, il ouvrira plusieurs bijouteries à Toronto où il sera reconnu comme un excellent orfèvre. Sa production d’horloges est relativement faible et leurs mouvements ressemblent à ceux de Post. Retour
(J. H. D.) CODÈRE
Joseph H. D. Codère a eu une bijouterie sur la rue Wellington à Sherbrooke, Québec, de 1880 à 1925. On a retrouvé son nom sur le cadran d’horloges de type Morbier avec le nom de la ville. Retour
(ROBERT H.) COGSWELL
Robert H. Cogswell (?-c.1907) est né à Glasgow, en Écosse. Il a émigré au Canada et a établi commerce à Halifax, Nova Scotia de 1830 à 1902. C’était un spécialiste des instruments nautiques, compas, chronomètres, horloges astronomiques, etc. Il faisait aussi de la réparation de montres. Il était responsable de la tenue du temps pour les bateaux qui naviguaient dans la grande région de Halifax, Greenwich et Boston. Il a aussi été responsable du maintien du temps pour les chemins de fers canadiens. Il a acheté le commerce de William Crawford en 1865, lui aussi vendeur de chronomètre. Il s’annonçait alors comme le successeur de Crowford. Retour
(JOHN DUNCAN) COLQUHOUN
John Duncan Colquhoun (1849-1946) est un descendant d’une grande famille écossaise, dont certains membres ont émigré au Canada dans le premier quart du 19e s. John Duncan s’est établi à Wales, Ontario en 1870 et y a ouvert une bijouterie et un atelier de réparation de montres (la ville de Wales n’existe plus car elle a été rasée pour faire place à la Voie maritime du Saint-Laurent en 1958). Durant sa carrière d’horloger, Colquhoun est un des rares Canadiens à avoir obtenu des brevets dans le domaine de l’horlogerie à cette époque, l’un en 1886 (no 24125), l’autre en 1888 (no. 28877). Retour
(WILLIAM) CRAWFORD
William Crawford (C. 1795- ?), un Écossais de naissance, a possédé un commerce de montres, chronomètres, horloges et argenterie, d’abord à Liverpool, Nova Scotia de 1817 à 1826, puis à Halifax, de 1826 à 1842. Retour
(WM) CRAWFORD & SON
En 1842, le fils de William Crawford se joint à lui sous la raison sociale de Wm Crawford and Son, toujours à Halifax, jusqu’en 1865. Retour
(GEORGE LACEY) DARLING
George Lacey Darling (1823-1899) est né en Pennsylvanie, États-Unis. Il est venu au Canada alors qu’il était enfant. Il a appris le métier d’horloger à London, Canada Ouest. Il a ouvert un atelier à Whitby qu’il ne garda pas très longtemps. Puis, en 1847, il déménage à Simcoe, Canada Ouest. En 1849, il y ouvrira une bijouterie qu’il maintiendra jusqu’en 1890. Sa spécialité était les horloges astronomiques. Il en a construit au moins trois dont l’une est au Musée canadien de l’histoire à Hull, Québec. Retour
(THOMAS) DRYSDALE
Thomas Drysdale quitte l’Écosse pour immigrer à New York avec sa famille en 1832. Vers la fin des années 1830, il s’établit à Québec, Bas-Canada, où il a un commerce de bijouterie de 1844 à 1849. Il y vendait des horloges de parquet avec son nom inscrit sur le cadran. Retour
(FRANÇOIS) DUMOULIN
François Dumoulin, à compter de 1775, tenait boutique à Montréal, où il vendait des horloges, sans doute importées d’Angleterre, avec son nom gravé sur le cadran. En voici une du Royal Ontario Museum. Après des péripéties judiciaires et un séjour en prison, il a quitté Montréal pour Trois-Rivières, vers la fin du siècle, mais le shérif, à la suite d’une dispute matrimoniale, saisira sa propriété en 1807. Retour
(NATHAN FELLOWS) DUPUIS
Nathan Fellows Dupuis (1836-1917) fut un professeur renommé de la Queen’s University in Kingston, Ontario. Il fut aussi un horloger amateur très doué. Il a construit des horloges expérimentales d’une grande complexité, sans jamais en faire le commerce. Retour
(CYRILLE) DUQUET
Cyrille Duquet (1841-1922) est né à Québec. À 13 ans, il devient apprenti chez l’orfèvre J.-P. Gendron de la rue Saint-Jean à Québec, pendant 7 ans. En 1862, il ouvre un atelier de fabrication d’horloges et de bijoux. C’est aussi un inventeur. En 1866, il présente à Montréal lors d’une exposition, une horloge dont le mécanisme est dissimulé derrière les aiguilles, qui fait fureur. En 1870, il invente une sorte de chronomètre qui permet de savoir exactement à quelle heure un gardien est arrivé à un point de vérification. New Haven Clock Co. du Connecticut en achète le brevet. En 1872, c’est un mécanisme pour électrifier les mouvements d’horloges de tour et de clocher qu’il met au point. L’horloge de l’Assemblée nationale du Québec de même que celle de l’Hôtel de ville de Québec en sont dotées. Il inventera aussi en même temps que Graham Bell une liaison téléphonique entre son domicile et sa boutique. Pour plus de détails, voir Wikipedia. Retour
(JAMES ADAM) DWIGHT
James Adams Dwight, Américain d’origine, a exercé le métier d’horloger et d’orfèvre à Montréal, Bas-Canada, de 1809 à c. 1846. Il s’est associé pour la fabrication et la vente d’horloges, souvent pour de très courtes durées, à des horlogers meilleurs que lui, parmi lesquels. Retour
DWIGHT & GRIFFIN
Après une première association avec Martin Cheney, J. A. Dwight est entré en partenariat avec Robert Griffin qui avait une boutique sur la rue St-Paul à Montréal, non loin de celle de Cheney, en 1816. Le Royal Ontario Museum a dans sa collection, une horloge banjo en acajou construite entre les années 1815 et 1820. Retour
DWIGHT & SAVAGE
Troisième association de J. A. Dwight, cette fois avec George Savage dans une boutique de Montréal, toujours rue St-Paul, en 1818 et 1819. Retour
(JAMES A.) DWIGHT & SON
James Dwight, après ses quelques associations avec d’autres horlogers, a poursuivi ses activités rue St-Paul dans les années suivantes celles-ci. On ne le retrouve qu’en 1842 où il tient boutique sur Notre-Dame à Montréal, avec son fils, James Jr., sous le nom de James A. Dwight & Son, cela jusque vers 1845-1846, date approximative de sa mort. Retour
DWIGHT & TWISS
Très brièvement en 1821, quatrième association de J. A. Dwight avec un horloger connu. Cette fois, il s’agit de l’un des frères Twiss, Austin, au moment de son séjour au Canada. Retour
(E. A.) EAVES
Horloger ayant pratiqué à Montréal, Québec, de 1875 à 1900. Retour
EGGAR AND COMPANY
Fabricants de montres et d’horloges à Montréal, Québec, en 1885. Retour
(P. W.) ELLIS & CO. (ELLIS BROS. LIMITED)
Les frères jumeaux Phillip et Matthew Cain Ellis (1856-1929), neveux de James E. Ellis, orfèvre à Toronto de 1858 à 1871. Ce dernier a possédé à Toronto une bijouterie appelée J. E. Ellis & Co. de 1871 à 1901. Les deux frères ont fondé en 1872 P. W. Ellis & Co., un manufacturier, grossiste et détaillant de bijoux et d’argenterie. Le siège social était situé sur la rue Wellington Street East à Toronto, et la manufacture sur la Front Street East de la même ville. Différents catalogues étaient offerts au public qui pouvait passer des commandes postales. L’archive du catalogue 1915-1916 (146 pages) est disponible en ligne. Il y a une section sur les montres (p. 4 à 49), et les horloges (p. 50 à 52), surtout de marque Waterbury fabriquées aux États-Unis. De temps à autre, il publiait aussi un catalogue de cadeaux (Gift Book), comme celui de 1927-1928, probablement le dernier sous le nom de Ellis Bros. Limited de la rue Yonge à Toronto. Il est possible que ce nom ait été celui du magasin de détail des frères Ellis. Ce nom apparaît sur le cadran de l’une de mes horloges canadiennes avec la mention Toronto (ID275). Elle possède un mouvement français Made in Paris fabriqué par Duverdry & Bloquel dont le lion gravé sur la platine du mouvement était sa marque de commerce. En 1928, le commerce de gros et la manufacture ont fermé leurs portes. Le magasin de détail acquis par Birks de Montréal a continué sous le nom de Birks Ellis Ryrie, mais celui-ci est devenu assez rapidement tout simplement Birks. La fameuse boîte bleue de Birks de cette époque en était l’emblème. Retour
ERGO INDUSTRIES LTD
Ergo Industries Ltd a été créé en 1966 à Markham, Ontario. Il s’agissait essentiellement d’un importateur d’horloges fabriquées en Chine par des compagnies telles que : Minhou Dayang Arts & Crafts, Zhangzhou Fortune Clock Watch, DITI International, Zhangzhou Tongyuan Electronic, Xiamen Newstep Import and Export, J. Concepts Industrial (réveil-matin), Ningbo Honesty Electric Technical Co., et Fuzhou Swell Electronic (horloges numériques). (Réf. : Matchory.com). Ergo est sans doute fermée car le nom de domaine de son site web est en vente. Retour
(BENJAMIN) ETTER -► ETTER AND TIDMARSH -► ETTER AND HOSTERMAN -► B. ETTER & HOSTERMAN
Benjamin Etter (1763-1827) est le jeune frère de Peter Etter. Il a fait son apprentissage comme horloger à la boutique de son frère, et y a travaillé de 1780 à 1785. Il a aussi appris le métier d’orfèvre. Lorsque Peter est parti pour le New Brunswick en 1787, il a repris la boutique de Fort Cumberland. Il l’a déménagée quelques fois, toujours dans la même ville. Benjamin Etter a eu plusieurs apprentis dont quelques-uns de ses fils. Il a eu passablement de succès comme horloger et vendeur de montres et d’horloges. Pour une brève période, jusqu’en 1803, Benjamin Etter s’est associé à James Tidmarsh sous le nom de Etter and Tidmarsh. Puis, il est resté seul comme propriétaire jusqu’en 1806. De 1806 jusqu’à sa retraite en 1813, Benjamin Etter fut en affaire avec son beau-fils, Thomas Hosterman, sous le nom de Etter and Hosterman. En 1813, Benjamin Etter s’est retiré, et a remis le commerce entre les mains de l’un de ses fils, Benjamin B. qui a maintenu l’association avec Hosterman sous le nom de B. Etter & Osterman, cela jusqu’en 1815. Retour
(PETER) ETTER’S JEWELRY STORE
La famille Etter était originaire de Berne en Suisse. Le père, Peter Sr. (1715-1794) a émigré aux États-Unis à Braintree, Massachusetts en 1737. Ses deux fils y sont nés. Après la Révolution américaine, ils se sont établis à Halifax, Nova Scotia comme Loyalistes de l’Empire unifié. Peter Etter (c. 1755-1798) est arrivé à Halifax avec l’Armée britannique en 1776. Ayant quitté l’armée, il ouvre en 1778, une boutique où il s’annonce comme horloger. En 1781, il enregistre la raison sociale Peter Etter’s Jewelry Store. Il y fabrique et vend des montres et des bijoux. En 1787, il quitte Halifax pour Fort Cumberland, New Brunswick où il fabriquera un mouvement à une seule aiguille pour une horloge de parquet destinée à un dénommé William Chapman. Il est mort en 1798 dans le naufrage d’un bateau en route pour Boston. Retour
FAIRBANKS AND CO.
Whitcomb Fairbanks (1810-1877) fut marchand d’horloges, de miroirs, d’encadrements et d’argent de St John, New Brunswick, de 1840 à 1877. Il appert que Fairbanks a été aidé par Smith Adams, un horloger qui avait un atelier à Bangor, Maine aux États-Unis, et qui est venu s’établir à Saint John en 1864 pour diriger le département d’horlogerie de Fairbanks and Company, cela jusqu’en 1866 alors que Adams est retourné dans le Maine à Miltown. Les horloges vendues par Fairbanks avaient un boîtier distinctif, probablement fabriqué localement, haut en forme de rectangle, avec une base un peu surélevée, une tête moulurée, une demi-colonne de chaque côté d’une porte avec deux sections, le cadran et une tablette avec dessin inversé. Elles avaient un mouvement Waterbury. Chaque horloge était pourvue d’une étiquette imprimée localement avec son nom attestant qu’il s’agissait d’un produit canadien original, comme celle-ci du Musée canadien de l’horloge. Retour
(HOWARD) FELT
Howard Felt (1860-1949) est né à Oshawa, Ontario. Il a obtenu un brevet pour « tester et ajuster un balancier de montre (no 494919, 04 April 1893) » (Varkaris & Connell, 1993). Il a aussi tenu une bijouterie de 1886 à 1892 à Oshawa. Après un partenariat avec son frère entre 1892 et 1900, à la mort de celui-ci, il rachète ses parts et reprend la bijouterie. Retour
(HOWARD AND EVERETT) FELT
Everett Felt (1859-1900), le frère de Howard Felt, est devenu le partenaire de ce dernier dans la bijouterie d’Ottawa, Ontario, de 1892 à 1900. Au décès de Everett en 1900, il devient seul le propriétaire de la bijouterie jusqu’en 1935. Retour
(HOWARD AND NEIL) FELT
Neil Felt (1900-1962), fils d’Howard, devient partenaire de son père dans la bijouterie d’Ottawa, Ontario, en 1935 sous le nom de Howard and Neil Felt. À la mort de son père en 1949, il en deviendra l’unique propriétaire jusqu’en 1962, année de sa fermeture. Retour
(JEAN) FERMENT
Jean Ferment est recensé comme horloger dans la ville de Québec de 1734 à 1744. (Langdon, 1976) Retour
(R. B.) FIELD & CO.
Rodney Burt Field (1809-1884) est un Américain de la Nouvelle-Angleterre, venu s’établir dans le comté de Leeds en 1833. Établi à Brockville, Haut-Canada, il a vendu pendant trois ans, des horloges américaines avec mouvement en bois, sous sa propre marque inscrite sur les étiquettes de celles-ci, avec la mention Brockville, comme celle-ci du Musée canadien de l’horloge. Il a sans doute passé plus de temps à vivre et travailler aux États-Unis qu’au Canada où après 1840, il aurait vendu des horloges à mouvements en laiton. Retour
(JEAN-BAPTISTE) FILIAU dit DUBOIS
L’histoire de Dubois (?-1770) telle que racontée par Varkaris & Connell, 1993, est très intéressante. Je vais tenter de la résumer ici. Il est né à Québec, probablement vers 1695, et a été atteint très jeune de la petite vérole durant l’épidémie de 1702 qui a fait de 200 à 300 morts dans la seule Ville de Québec. Comme les écoles étaient toutes fermées, il n’a pas eu d’instruction formelle. Il a appris le métier d’ébéniste auprès de Jean-Dauphin, maître charpentier et sculpteur de Québec. Puis il est parti travailler à Montréal pour de riches employeurs. Comme il n’a pas été capable de réparer le mécanisme de leurs horloges, il est reparti pour Québec où il a appris le métier d’horloger probablement auprès de Pierre-Henri Solo. De retour à Montréal, il a vite été reconnu comme horloger compétent capable de réparer les montres et les horloges qu’on lui amenait. Parallèlement, il s’est mis à construire des horloges, développant même au besoin les outils nécessaires. Le bouche à oreille fit alors son oeuvre. Cependant, ce n’était pas assez pour vivre, ce qui l’obligea à poursuivre ses activités d’ébéniste. Il prit sous son aile un apprenti, Louis Foureur dit Champagne. Le métier d’horologeur (c’est le terme ancien pour horloger) à Montréal, principalement sous le Régime français (1730-1760) ne faisait pas vivre son homme. Puis, à la fin du Régime, après la conquête britannique, le gouverneur assigné à Montréal, le Général Murray, a passé un édit qui somme toute, empêchait toute personne d’établir un commerce ou une manufacture qui était susceptible de nuire aux intérêts britanniques du conquérant. C’est ainsi que pendant au moins deux générations, il n’a pas été possible aux Canadiens français, horlogers ou autres, de développer leur art. Dubois est mort en 1770. Retour
(SIR SANDFORD) FLEMING
Sir Sanford Fleming (1827-1915) est né en Écosse. Il était ingénieur et inventeur. Il a émigré au Canada en 1845 sur Toronto d’abord. Il est décédé à Halifax, Nouveau-Brunswick où il s’était retiré. C’est à lui que l’on doit la création de l’heure normale et des fuseaux horaires. Pour plus de détails, voir Wikipedia (la référence est en Anglais car beaucoup plus détaillée que celle en français). Retour
(W.S.) FLETCHER : PICTOU, N. S.
William S. Fletcher avait un atelier à Pictou, Nova Scotia vers les années 1840. Il s’annonçait comme faisant la vente et la réparation de bijoux, de montres et d’horloges. Retour
(W.S.) FLETCHER : CHARLOTTETOWN, P. E. I.
William S. Fletcher, vers la fin de 1851, a déménagé à Charlottetown, Prince Edward Island, où il s’annonçait comme faisant la vente et la réparation de bijoux, de montres et d’horloges. Il aurait vendu des horloges, probablement importées d’Angleterre, en y inscrivant son nom comme c’était la pratique de l’époque, et des mouvements également. Retour
(S.) FLOWER AND SON
Firme d’horlogers œuvrant à Clinton, Ontario en 1880. Retour
(J. L.) FORTIER ET COMPAGNIE
Firme d’horlogers de Montréal, Québec en 1885. Retour
FOUCHER, FILS ET CIE
Horlogers ayant atelier à Montréal, Québec de 1890 à 1895. Retour
(LOUIS) FOUREUR dit CHAMPAGNE
Louis Foureur dit Champagne (1720-1789) a fait son apprentissage comme ébéniste et horloger auprès de Jean-Baptiste Filiau dit Dubois. Mais il voulait dépasser le maître, et en secret, il s’est mis à étudier les mécanismes d’horloges françaises si bien qu’il a mis au point des horloges sophistiquées. Retour
(W. C.) FOX AND COMPANY
W. C. Fox était un fabricant de montres et d’horloges à Toronto, Ontario, en 1879-1880. Retour
(CHARLES) GEDDES
Charles Geddes (1750-1807) est né à Edinburgh, Écosse. Fils d’horloger, il a fait son apprentissage comme horloger et orfèvre auprès de son oncle à Londres en Angleterre. En 1773, il émigre à Boston aux États-Unis où il ouvre un atelier, mais il se joint en même temps aux volontaires de l’Armée royale britannique, puis la suit à New York en 1776 où il ouvre un autre atelier. En 1783, ce Loyaliste émigre au Canada où il obtient une concession dans le comté de Shelburne, Nova Scotia, mais choisit de s’établir à Halifax où il ouvre un autre atelier et s’annonce en rappelant qu’il est horloger de Londres et récemment de New-York en espérant attirer la clientèle des militaires et des habitants de la ville et de la province. Retour
(JOHN) GEDDIE
John Geddie (1778-1843), originaire d’Écosse, émigre au Canada en 1817 et s’établit au Nova Scotia. Il a fait son apprentissage d’horloger en Écosse où il a eu son propre atelier où il a fabriqué des horloges de parquet. Une fois à Pictou, malgré les conditions difficiles de l’époque, il a réussi à bien vivre en construisant des horloges de parquets, principalement en acajou, avec des mouvements de style anglais mais sans doute fabriqués par ses bons soins. Retour
(GORDON) GILCHRIST
Gordon Gilchrist (1760-1846) né en Écosse, a œuvré comme charpentier et ébéniste à St Andrews, New Brunswick de 1819 à 1835. Il a construit plusieurs meubles dans le style Régence, dont une horloge de parquet qui date de 1822, conservée, selon Varkaris & Connell (1993) au Musée du Nouveau-Brunswick. Malheureusement, nous n’avons trouvé aucune trace de celle-ci sur le site dudit musée. Retour
GIROTTI SCULPTURED ART
La famille Girotti de St Catherines, Ontario, a été en affaire de 1964 à 1979. Elle a fabriqué des horloges sur des panneaux de bois ou de polymère moulé en 3 dimensions. En 1971, elle avait dans son catalogue pas moins de 15 panneaux avec mécanisme à batterie. Retour
(JACQUES) GOSSELIN
Jacques Gosselin aurait été horloger à Québec en 1758. Retour
(WILLIAM C.) GOSSIP
William Gossip est Anglais d’origine. Il est arrivé à Halifax, Nova Scotia, en 1822. On le connaît pour avoir été l’horloger qui entretenait l’horloge de la ville de Halifax, mais il a aussi vendu quelques horloges portant son nom. Retour
(JAMES) GRANT (Québec)
James Grant était orfèvre et horloger dans la ville de Québec dans les années 1780, durant le Régime britannique. Retour
(JAMES) GRANT (Montréal)
James Grant s’est établi à Montréal, Bas Canada, entre 1792 et 1799, après plusieurs années dans la ville de Québec. L’une de ses horloges de cette époque, une « bracket » dans le plus pure style anglais, est conservée au Royal Ontario Museum. Retour
HACKSTAFF
Hackstaff de Dundas, Ontario, fut l’imprimeur des étiquettes de la Horace Burr and Company. Retour
HAGGARTY AND COMPANY
Haggarty and Co. s’est établi horloger à Windsor, Ontario, en 1871. Retour
(JAMES) HANNA
James Hanna (c. 1737-1807) est venu d’Irlande s’installer à Québec, vers les années 1760. Il y ouvre vers 1763, un atelier qui connaîtra quelques emplacements durant plus de quarante années d’existence. Il y vendra montres, horloges et autres objets en argent et en or. Il a construit des horloges de parquet de grande qualité. En voici un exemple de la collection du Musée de la civilisation de Québec. Bien qu’on ait trouvé sur certains mouvements le nom gravé de James Hanna, les spécialistes s’entendent pour dire que ces horloges étaient probablement d’origine britannique, James Hanna ayant fait de fréquents voyages en Angleterre. Retour
(JAMES GODFREY) HANNA
James Godfrey Hanna (1788-1851) est le fils de James Hanna. Il rejoint la boutique de son père dès son jeune âge, en 1803. À la mort de son père en 1807, James Godfrey poursuit le travail et l’importation d’horloges et de montres d’Angleterre. Lui aussi construit des horloges de parquet et y inscrit son nom. Les mouvements sont anglais. Malheureusement, le commerce fera faillite en 1818. Retour
(GEORGE) HARDY
George Hardy (1783-1873) était un Écossais d’origine installé à Niagara, Haut-Canada où il a eu un atelier de montres et d’horloges de 1823 à 1827. Il serait déménagé en 1829, à Kingston, Ontario, où il a aussi eu un atelier jusqu’en 1864. Quelques horloges de cette période ont été retrouvées portant son nom sur le cadran. Retour
HARPER BROTHERS -> W. N. AND A. HARPER
Les frères Brothers ont travaillé comme horlogers à Chatham, Nouveau-Brunswick de 1868 à 1871. En 1880, A. Harper a œuvré seul en 1880, puis W. N. Harper a dirigé seul la compagnie de 1885 à 1900. Retour
HENTSCHEL CLOCK
Hentschel Clock a été créée à Waterloo, Ontario, en 1890. On y fabriquait à la main des horloges grand-père de grande qualité et en plusieurs styles, du traditionnel au contemporain. Elles étaient équipées d’un mouvement allemand Hermle avec poids, carillons (Whittington, Westminster, St-Michael) et pendule lyre. Difficile de savoir si la compagnie existe encore. Elle n’a pas de site web, et les références à Hentschel nous renvoient à des vendeurs ou réparateurs d’horloges grand-père. Retour
(GEORGE) HESS
Georges Hess (1833-1891) est né à Württemburg, Allemagne. Il a appris en Suisse le métier d’horloger. En 1856, il émigre par bateau au Canada via New York. Il s’installe à Hay Township, Huron County, Canada Ouest où il travaille comme charpentier, assez longtemps pour amasser de l’argent pour retourner en Suisse acheter des équipements pour ouvrir un atelier. Malheureusement, au retour, arrivé à New York, le bateau a chaviré dans le port, et il a perdu presque tous ses équipements. Néanmoins, il a persévéré et a finalement ouvert un atelier en 1870, à Zurich, Canada Ouest. En 1880, il a débuté la construction d’horloges de tour, et développé aussi un intérêt pour la télégraphie et les horloges électriques à batterie. Il a obtenu deux brevets, l’un pour l’amélioration du mécanisme de frappe des horloges de tour en 1888 (no 30429), et l’autre, en 1889 pour un appareil électrique destiné aux horloges dites « réceptrices » ou « répétitrices » (no 32485). On lui connaît aussi une horloge de parquet à son nom, datée de 1888, qui appartient à un collectionneur. Retour
(LES) HORLOGES DE BEAUCE ENR.
Les Horloges de Beauce est une compagnie du Québec qui s’est établie à St-Georges de Beauce en 1981. La compagnie a créé plusieurs modèles d’horloge, les plus anciens ont des mouvements mécaniques, mais ceux qui datent des années 2000 ont des mécanismes au quartz à batterie. Les derniers catalogues connus datent de 2008. Au début des années 2000, la compagnie était en difficultés financières. Vers 2002, un ancien employé a racheté les actifs de celle-ci, l’a enregistrée, et a tenté tant bien que mal de poursuivre les activités chez lui à St-Julien en Beauce. Il maintient un site Web qui semble plus ou moins actif. Il répond à des demandes d’informations et vend sans doute des pièces de rechange. Retour
(H.) HUNT & CO.
Hiram Hunt était Américain. Il a vendu à St Stephen, New Brunswick, entre 1841 et 1845, des horloges à doucine (OG) 30 heures à poids, fabriquées au New England, avec une étiquette qui l’annonçait comme grossiste et détaillant de St Stephens, New Brunswick, le « s » étant de trop. Retour
(WILLIAM) HUTCHINSON -► W. & G. HUTCHINSON
William Hutchinson (1794-1863) est né en Irlande où il a appris le métier d’horloger auprès de son père. En 1819, il se trouve sur un bateau en direction de Philadelphie où il prévoit immigrer. Mais le bateau fait naufrage à St John, New Brunswick, et il décide de s’y installer. Il ouvre un atelier sur la rue Prince William. En 1820, George Hutchinson (c. 1774-1877), son frère aîné, décide de le rejoindre avec son épouse Mary. C’est le début du partenariat des deux frères sous le nom de W. & G. Hutchinson. Ils importaient des mouvements d’horloges d’Angleterre et les installaient dans des boîtiers, la plupart du temps de parquet long, fabriqués par des ébénistes locaux, et les vendaient dans leur boutique. En 1834, George quitte le partenariat pour ouvrir son propre commerce. Retour
(WILLIAM) HUTCHINSON
William Hutchinson, à la suite du départ de son frère George comme partenaire en 1834, poursuivra seul le commerce de la rue Prince William Street à St Jean, New Brunswick. Son neveu George Jr le rejoindra en 1846. Durant cette période, William a eu la responsabilité d’entretenir les horloges de la ville, responsabilité qu’il a passée à ses fils à sa retraite. Retour
(GEORGE) HUTCHINSON
George Hutchinson (c. 1774-1877), après son alliance avec son frère aîné William Hutchinson dans W. & G. Hutchinson ouvre, en 1834, un nouveau commerce sur Dock Street à St John, New Brunswick, qu’il tiendra jusqu’en 1846. Retour
G. & G. HUTCHINSON
À la mort de William en 1856, George Hutchinson, le père, et son fils George Jr (1818-1891) acquièrent le fonds de commerce de William, et poursuivent leurs activités sur Prince William Street à St John, New Brunswick, sous le nom de G. & G. Hutchinson. George le père, s’est retiré en 1860. Retour
(GEORGE, JR.) & DANIEL L. HUTCHINSON
À la retraite de George Hutchinson Sr en 1860, le fils Georges Jr a continué seul le commerce, rejoint par son fils Daniel L. en 1874. Lors du grand feu de Saint-Jean, Nouveau-Brunswick, le 20 juin 1877, le commerce est détruit. Mais George Jr et son fils Daniel ont mis sur pied une autre entreprise spécialisée en vente gros et détail de bijouterie jusqu’en 1884. Durant cette période, George a eu la responsabilité d’une horloge à boulle installée sur Fort Howe Hill à titre de directeur de l’observatoire. Celle-ci changera de place quelques fois, et elle sera mise à jour en 1880, installée sur la tour nord de l’édifice des douanes nouvellement reconstruit dans le port de Saint-Jean, à la suite du grand feu de 1877. À la mort de son père en 1891, Daniel prendra la suite comme directeur de l’observatoire. Retour
JACKSON AND BUHL
Horlogers à St. Thomas, Ontario en 1880. Retour
(NAPOLÉON) JALBERT
Napoléon Jalbert était un bijoutier et un horloger de Montréal, Québec, qui a œuvré de 1884 à 1918. Il a eu un magasin rue Notre-Dame jusqu’en 1894, puis par la suite rue St-Hubert. On a retrouvé deux horloges de parquet avec son nom et Montréal gravés sur le cadran. Les mouvements étaient Anglais. Retour
(N. AND J.) JILLARD -► JILLARD BROTHERS
Les frères Jillard étaient horlogers à Harbour Grace, Newfoundland. Leur firme s’est d’abord appelée N. and J. Jillard en 1868, puis Jillard Brothers en 1875. Retour
(JOHN) JURY et FAMILLE
John Jury a été le premier horloger à s’établir à Prince Edward Island. Il a ouvert un magasin à Charlottetown en 1813, qui sera en affaire pour 90 ans. Toujours à Charlottetown, le magasin a quelques fois changé d’emplacement, et a été géré par différents membres de la famille dont le fils John A. Jury. Retour
KENT BROTHERS
Ambrose et Benjamin Kent opéraient un magasin de bijoux, de montres et d’horloges sur la rue Young à Toronto, Ontario en 1869. Ce magasin restera ouvert pendant 80 années. Une horloge publique était accrochée au mur au-dessus de la porte du magasin, et au-dessus une enseigne avec les mots « KENT BROS – INDIAN CLOCK« . Un petit personnage sonnait la cloche de l’horloge à chaque heure. Deux fameux horlogers canadiens ont été à l’emploi des frères Kent, H. R. Playtner and Edward Beeton. Retour
KERCO JEWELLERY LTD
On sait peu de choses de cette bijouterie installée à Montréal, Québec qui s’était enregistrée auprès de la U. S. Patent and Trademark Office comme œuvrant dans le domaine des montres, horloges, mouvements et boîtiers de 1935 à 1949. Retour
(PORTER) KIMBALL
Porter Kimball a vendu des horloges près de la frontière américaine du Vermont, dans la région de Stanstead, Bas Canada, c. 1830. Celles-ci, surtout des horloges de transition et des horloges de type colonnes et splat, portaient une étiquette attestant qu’il en était le fabricant. Il a fermé boutique vers 1837. Un exemple de ses horloges se trouve dans la collection du Musée de la civilisation de Québec. Retour
KINNEHAN BROTHERS
Firme d’horlogerie de West Farnham, Québec en 1875. Retour
(JOHN N.) KLINE
John Nicholas Kline (Klein) (1791-1856) est né à Hanover en Allemagne. Il a émigré aux États-Unis dans les années 1820, dans l’état de Pennsylvanie. Mais il a vite émigré au Canada où il a acquis une concession dans le Vaughan Township, comté de York, Haut-Canada vers la fin des années 1820. Il appert qu’il aurait fourni des mouvements en bois à Reuben Burr, qu’il importait des États-Unis. Retour
(MICHEL) LAMONTAGNE
Michel Lamontagne a eu un atelier à Québec, Bas-canada, de 1833 à 1865, où il vendait bijoux, argenterie et sans doute aussi quelques horloges de parquet marquées de son nom sur le cadran. Retour
(BENJAMIN H.) LECHTER
Benjamin Lechter de Montréal, Québec a fait enregistrer en 1948 auprès de la U.S. Patent and Trademark Office, la marque de montres Popeye utilisée depuis 1945. Retour
(THOMAS) LEES Sr
Thomas Lees Sr. (1841-1936), né à Hamilton d’un père boulanger né en Écosse et immigré au Haut-Canada, a mis sur pied un commerce de bijoux et de manufacture et vente de montres et d’horloges à Hamilton en 1861. Thomas avait commencé son apprentissage comme horloger auprès d’un horloger de la John Street à Hamilton qui était trop pauvre pour le payer comme employé. Il lui a alors cédé son commerce en guise de paiement. Après quelques années, il a déménagé son commerce sur la James Street North où il est resté jusqu’en 1906, puis sur la King Street West. Il y vendait des horloges fabriquées pour lui soit en France, soit aux États-Unis, sans doute aussi des canadiennes. C’est Thomas Lees qui a installé la plupart des horloges de tour de la ville de Hamilton. Il a aussi formé ses deux fils, George (1866-1948) et Thomas Jr. (1874-1951) comme horlogers. Thomas Sr s’est retiré en 1920. Retour
(GEORGE & THOMAS Jr) LEES
En 1920, le magasin de la King Street West de Thomas Lees Sr à Hamilton, Ontario, est transmis à ses fils George et Thomas Jr qui continuent de l’opérer ensemble. Mais George doit se retirer pour cause de maladie en 1947. Il mourra l’année suivante. Retour
(THOMAS JACK) LEES & RALPH WILKENSON LEES
En 1947, Thomas Jack Lees, fils de Thomas Jr., et son cousin Ralph Wilkenson Lees, assurent la suite du commerce. À la mort de Ralph en 1957, Thomas Jack poursuit jusqu’en 1967. Retour
(THOMAS JOHN) LEES
En 1967, Thomas John Lees, fils de Thomas Jack, hérite du commerce avec son frère James Richard. Ce dernier devient agent d’immeubles, ce qui laisse Thomas John seul pour gérer le magasin qui fermera ses portes en 1974, l’édifice qu’il occupait toujours sur la King Street étant repris par son propriétaire pour le démolir. Ce commerce fondé par George Lees aura duré en tout 113 ans, et quatre générations de Lees en ont été les propriétaires. Retour
(JULIEN-PIERRE) LE GODAIS
À la fin des années 1920. Julien-Pierre Le Godais avait des ateliers à Brooklyn, New York et à Toronto, Ontario. Il y fabriquait, semble-t-il, des montres, des boîtiers de montres, des mouvements d’horloges et des horloges solaires. Il était enregistré auprès de la U. S. Patent and Trademark Office en 1928 et 1929. Sa marque de commerce était un rectangle orné de deux coquelicots de chaque côté, et divisé en deux par une ligne horizontale où il était écrit en haut NAMES IN, et en bas BLOSSOMS. Retour
(JOHN K.) LEMP
John K. Lemp (c.1860- ?) est le fils d’un immigrant allemand de Tavistock, Ontario, où il est né. Il était charpentier, mais il a été capable de construire de beaux boîtiers d’horloges monumentaux. L’un de ceux-ci est installé dans le hall de la Queen’s Hotel à Stratford, Ontario. Il a travaillé par la suite dans son propre atelier de machinerie jusqu’en 1937. Retour
(JOHN) LESLIE
John Leslie (1813-1895), né en Écosse, était horloger à Bytown, Ontario où il possédait une bijouterie en 1848. Il importait des horloges de France et des États-Unis. L’une de celles-ci ferait partie de la collection du Musée Laurier à Ottawa. L’un de ses fils, né au Canada, reprendra l’affaire au début des années 1890, mais elle fermera ses portes vers 1900. Retour
(SAUNDERS) LORIE AND COMPANY LTD
Cette bijouterie-horlogerie de Toronto, Ontario, impliquée dans les montres, les mouvements de montre, les cadrans et les boîtiers de montre ainsi que les bijoux de toutes sortes et les métaux précieux et semi-précieux, a été enregistrée en 1926 au Canda et auprès de la U. S. Patent and Trademark Office en 1946. L’enregistrement a été renouvelé au Canada en 1976, mais a été déchu le 28 mai 1993 faute de renouvellement. Son propriétaire actuel serait Lois R. Orkin de Toronto. Il semble que cette firme mettait dans des boîtiers de montre à son nom des mouvements fabriqués en Suisse. Retour
(JOHN) LUMSDEN
John Lumsden (?-1802), est un horloger de Montréal du temps du Bas Canada aux alentours de 1795 jusque vers 1804. Il a construit des horloges de parquet qui portent son nom. Il en reste trois selon Varkaris-Connell (1993), l’une de celles-ci est en pin avec un mouvement anglais, elle est conservée au Royal Ontario Museum. Retour
MAC ALPINE FURNITURE
Établie en 1984 à St Georges, Ontario par John Mac Alpine, cette compagnie fabrique 13 différents modèles d’horloges grand-père à mouvements allemands, carillons et pendules Hermle. Il vend au grand public, mais il a aussi construit des horloges pour Hentschel et Murray Clock Craft Ltd. Voici comment le propriétaire et fondateur de Mac Alpine Furniture décrit sa fabrique d’horloges grand-père (ma traduction) : « Quand j’avais 10 ans, lors d’un voyage avec ma famille le long de la Rivière Saint-Jean au Nouveau-Brunswick, nous nous sommes arrêtés à un commerce familial appelé The Loyalist Clock Company. Depuis ce temps, j’ai été fasciné par les horloges grand-père. J’ai vendu ma première horloge à 16 ans dans un marché aux puces local. Plusieurs années plus tard, alors que mes parents étaient en vacances, j’ai ouvert mon premier magasin à St George pour y vendre des horloges grand-père. Depuis lors, elles sont demeurées une grande part de mon commerce. J’ai non seulement fait de la vente directe au public, mais dans les derniers 20 ans, j’ai aussi fabriqué quelques unités d’horloges grand-père pour Hentschels et des kits pour Murray Clock Craft Ltd. Nos horloges sont faites à la main avec des bois durs tels que le chêne, le cerisier, l’érable, le noyer, et d’autres sur commande ». Retour
MARATHON WATCH
Les frères Wein créent en 1904 une compagnie de fabrication de montres appelée Weinsturm Watch qui s’appellera plus tard Wein Brothers. En 1939, l’un des frères, Morris Wein crée à Montréal la Marathon Watch. La compagnie doit beaucoup son succès au fait qu’en 1941, elle est devenue fournisseur attitré des Forces alliées pour toutes sortes d’appareils de mesure du temps, de la température et des distances y compris des binoculaires avec vision de nuit, etc. Elle fournit aussi certains ministères du Canada et de l’Ontario, la RCMP ainsi que le Gouvernement américain. Évidemment, tous les produits de Marathon sont de qualité militaire. La fabrication est faite en Suisse. La compagnie existe toujours et vend aussi au grand public. Retour
(NATHAN) MARKS
Nathan Marks (1831-1909) dont le père était Allemand et la mère Anglaise, est venu au Canada en 1874. Il a brièvement séjourné à Québec, mais en 1875, il ouvre une boutique à Ottawa, Ontario. Il y avait un bon inventaire d’horloges dont plusieurs de la Hamilton Clock Co. fabriquées de 1876 à 1880, certaines spécialement pour lui. En 1881, il vend à Rosenthal and Sons, et retourne dans sa famille en Europe. Retour
MARKS & E. COCHENTHALER
Nathan Marks avait une bijouterie à Ottawa, Ontario, qu’il a vendue à Rosenthal and Sons en 1881. Après un séjour avec sa famille en Europe, il revient à Ottawa en 1884 et fonde une compagnie de bijoux et de montres en gros avec E. Cochenthaler. Son fils Abraham s’y joint en 1888, mais Nathan se retire en 1890. Retour
(WARREN) MARRISON
Warren Marrison, à l’origine citoyen de Inverary, Ontario, a travaillé aux Bell Laboratories au New Jersey, U.S.A. Il y a mis au point une horloge basée sur la vibration d’un quartz en 1927. Retour
(RICHARD UPHAM) MARSTERS (Halifax)
Richard Upham Marsters (1787-1845) serait le premier horloger à fabriquer des chronomètres en Amérique du Nord, selon les journaux de l’époque. À l’âge de 14 ans, il était apprenti chez l’horloger orfèvre David Page de Onslow, près de Halifax, Nova Scotia. Il y est resté jusqu’en 1817. Il a alors ouvert un atelier à Halifax. Il s’intéressait aux instruments de navigation. Il a constaté que les chronomètres qu’il avait à réparer avaient tous le même défaut. Pour en savoir plus, il est allé passer un an en Angleterre où il aurait travaillé auprès de Thomas Earnshaw (1749-1829) (Varkaris & Connell, 1993). À son retour à Halifax, il annonçait que les chronomètres qu’il fabriquait étaient capables de « résister aux plus grandes vicissitudes du climat ». En 1831 et 1832, il séjourne à New York où il perfectionne son art. Retour
(RICHARD UPHAM) MARSTERS (Falmouth)
Richard Upham Marsters revient au Canada après un séjour en Angleterre et à New York pour perfectionner son art de fabriquer des chronomètres. En 1834, on le retrouve à Falmouth, Nova Scotia où il a un atelier de fabrication de chronomètres. Il ne resterait qu’un seul des chronomètres Marsters de cette époque, le numéro 765, qui se trouverait au Musée Maritime de l’Atlantique à Halifax, Nouvelle-Écosse. Retour
(JOHN) McCULLOCH
John McCulloch (1821-1875) est venu au Canada de Glasgow en Écosse en 1837. Il fait son apprentissage chez l’orfèvre Peter Norbeck. Il s’établit à Halifax, Nova Scotia, où il exerce le métier d’orfèvre et d’horloger de 1844 à 1875. En 1844, il ouvre un atelier sur Granville Street à Halifax. Retour
(WILLIAM) MC MASTER
William McMaster (1793-1854), venu d’Écosse, s’est établi à Québec, Bas-Canada, en 1827 où il a eu un atelier de fabrication de montres et d’horloges de 1827 à 1854. Il a fabriqué et vendu de belles horloges de parquet dans le style Québec de l’époque, équipées de mouvements anglais. William McMaster, à sa mort, a légué son atelier de Québec à sa femme et à ses deux fils, William Jr et Thomas, qui ont poursuivi l’affaire jusque vers 1868. Retour
(JAMES GODFREY) MELICK
James Godfrey Melick (1802-1885) est horloger à St John, New Brunswick. Il ouvre une boutique en 1824 qu’il tiendra pendant 40 ans. Sa production d’horloges n’est sans doute pas immense, car une seule se trouve au Musée du Nouveau-Brunswick. C’est une horloge de parquet mais beaucoup plus petite que les horloges de parquet habituelles de l’époque. Elle n’a que 110 cm de hauteur (43po.). Son mouvement sans sonnerie ni carillon, et son cadran sont en laiton. Retour
(SAMUEL I.) MOYER
Samuel L. Moyer (1795- ?) est natif de la Pennsylvanie. Il a fait partie du mouvement de migration vers la Péninsule du Niagara au début du 19e s. Son père se serait établi dans le Lincoln County, Canada Ouest, où il s’est établi sur une ferme. Il semble que Samuel L. ait signé à titre d’ébéniste, une ou des horloges de parquet vers 1830. Celles-ci étaient munies de mouvements importés d’Angleterre. L’une de celle-ci est conservée au Niagara On the Lake Museum. Retour
MURRAY CLOCK CRAFT LTD
William Murray a fondé à St George, Ontario au milieu des années 1970, une fabrique d’horloges de parquet. Celle-ci a toujours une adresse à North York, Ontario, mais l’on sait par un ancien employé, Arek Voscorian, qu’elle a été achetée en 1994, par Daniel Kesselring, mort en 2013. La compagnie a alors fermé ses portes. Retour
(AREK’S) MURRAY CLOCKS INC.
Arek Voscorian, cet ancien employé, a créé une nouvelle compagnie sous le nom de Arek’s Murray Clocks Inc. à partir des plans d’horloges de William Murray et du stock de pièces qu’il a rachetées, qu’il tente de faire revivre, en même temps qu’il assure l’entretien de celles qui sont en service. Il vend des ensembles (plans et pièces) pour construire des horloges dans le style de celles de Murray. Retour
(CORNELIUS) NEILSON
Horloger à Perth, Ontario de 1851 à 1863. Retour
(T. H.) NETTLETON
Nettleton a été horloger à Collingwood, Ontario en 1885. Retour
(ARKLE S.) NEWBURY
Arkle S. Newbury et ses partenaires Levi Beemer et Norris F. Birley, importaient par bateau au milieu du 19e s., des horloges des États-Unis qui transitaient par le Port de Hamilton, Canada Ouest. Ils étaient détaillants de montres en or et en argent et d’horloges. En 1864, Newbury reste seul importateur de montres et d’horloges qu’il vendait en gros, Beemer et Birley ayant quitté le marché sans laisser de traces. Retour
NEWBURY and BEEMER
Arkle S. Newbury et Levi Beemer tenaient en 1851, un magasin sur Hughson Street à Hamilton, Canada Ouest. Ce magasin n’est resté ouvert que quelques années, puisqu’en 1857, Newbury n’avait que Birley comme partenaire, Beemer s’étant retiré on ne sait où. Retour
NEWBURY AND BIRLEY
Arkle S. Newbury s’est associé à Birley en 1857, comme importateurs sous le nom de Newbury & Birley. De 1858 à 1861, ils ont importé 207 boîtes d’horloges (Varkaris et Connell, 1993). On perd la trace de Birley après 1864, Newbury restant seul jusqu’à une date indéterminée. Retour
(THOMAS) NISBET
Thomas Nisbet (1776-1850) est né en Écosse. Il a appris de son père le métier d’ébéniste. Il s’est marié, a des enfants. En 1813, il émigre au Canada avec sa famille et s’installe à St John, New Brunswick, où il ouvre un atelier. Il annonce qu’il a reçu du bois d’acajou de Jamaïque, et il offre ses services pour construire et rembourrer des meubles. Il est considéré comme le plus important ébéniste du New Brunswick au 19e s. Il construit plusieurs pièces de mobilier, et des boîtiers d’horloge que son beau-frère William Hutchinson vend. Retour
(WILLIAM) NORTHGRAVES
La famille Northgraves, sur une période de cent ans, a eu des horlogers qui se sont établis partout au Canada d’est en ouest. Le père, William Northgraves (1764-1819) est né à Hull, Angleterre. Deux de ses fils ont émigré au Bas-Canada en 1818, William (1800-1864) et George (1803-1873). Vers 1819, William ouvre une boutique rue de la Fabrique à Québec. Il s’annonce régulièrement dans la Gazette de Québec, soit parce qu’il recherche des apprentis bilingues, soit pour annoncer des montres et des horloges 8 jours à vendre, de même que des accessoires, et pour dire aussi qu’il répare montres et horloges. En 1825, il déménage avec sa famille à Montréal où il ouvre un magasin rue St-Paul qu’il déménage rue Notre-Dame l’année suivante. En 1829, il quitte Montréal pour s’établir brièvement à Brockville, Haut-Canada où il travaillera avec son frère George, puis à Bytown en 1830 où il ouvre un atelier pour construire montres et horloges. Enfin, vers 1839, il déménage à Kingston, puis à Belleville en 1843 où il finira ses jours. Tout juste avant sa mort, en 1864, il vend son commerce à John O. Tucker. Deux de ses fils, William J. et Frederick seront aussi horlogers, le premier à Kingston, et l’autre à Picton, et Madoc, Canada Ouest. Retour
(GEORGE) NORTHGRAVES
Frère de William, George Northgraves (1803-1873), aussi horloger de métier, est venu au Canada et s’est établi à Brockville, Canada Ouest, où il a ouvert un atelier en 1832 qu’il tiendra jusqu’en 1851. Retour
(GEORGE) NORTHGRAVES AND SON
En 1852, George Northgraves décide de déménager à Perth, Canada Ouest, où il ouvre une boutique sous le nom de George Northgraves and Son. George et son fils William (1842-1908) y vendaient des montres, des horloges, des bijoux, de l’argenterie, etc. et ils en faisaient la réparation. Plus tard, en 1871, ils y vendront des instruments de musique, de l’or et de l’argent et même des lunettes. À la mort de George en 1873, William maintiendra le commerce jusqu’en 1906. L’autre fils de George, George Denton (1843-1908) était aussi horloger, et il a passé sa carrière dans l’Ouest du pays, Winnipeg, Manitoba, Prince Albert, Saskatchewan et Edmonton, Alberta. Retour
(C.A.) OLMSTED
Charles Albert Olmsted (1867-1943) est né à Hull, province de Québec. Il a fait son apprentissage chez le bijoutier Addison sur la Sparks Street à Ottawa, Ontario jusqu’à ce qu’il ouvre sa propre bijouterie sur la même rue en 1890. Il vendait des horloges de qualité portant son nom, certaines venant de France, d’autres du Canada. À noter qu’il a vendu des horloges fabriquées par Arthur Pequegnat avec son nom. Il a vendu des horloges de mobiliers, mais aussi beaucoup d’horloges murales d’école aux institutions de la région d’Ottawa et de Gatineau, Québec. Vers 1895, il a eu un partenaire en la personne de William G. Hurdman, orfèvre, sans grand succès. En 1903, Henry Birks a acheté son magasin et a nommé Olmsted gérant jusqu’en 1915. Retour
OLMSTED & SON -► OLMSTED AND OLMSTED -► OLMSTED’S
Lorsque Olmsted a quitté Birks en 1915, il a ouvert avec son fils optométriste un atelier de réparation de montres qui s’est appelé au cours des ans Olmsted & Son, Olmsted and Olmsted et en 1936 Olmsted’s. Il y a travaillé jusqu’à sa mort en 1943. Retour
ORKNEY AND COMPANY
James Orkney (c.1760-1832), né en Écosse, et formé là-bas comme horloger, s’est établi à Québec, Bas-Canada où il a fabriqué horloges et montres, de 1786 à 1826. Sa production est importante et ses horloges de très belle qualité. Certaines sont dans des musées. En voici deux au Royal Ontario Museum, et une autre au Musée canadien d’histoire. Les mouvements de ses horloges étaient généralement importés d’Angleterre, la plupart gravé du nom de l’horloger qui les a fabriqués. Ses horloges de parquet étaient généralement ornées de trois finials. Retour
(JAMES R.) ORMOND AND COMPANY
Horlogers pratiquant à Peterboro, Ontario en 1871. Retour
(ROBERT) OSBORNE
Robert Osborne (1815-1874), horloger écossais, est venu s’établir à Hamilton, Canada Ouest, en 1851. Il y a établi une boutique sur James Street. Il y vendait des horloges importées des États-Unis, et certaines d’Angleterre ou à tout le moins ayant des mouvements anglais comme celle qui se trouve au Royal Ontario Museum. Il a pris également sous son aile deux apprentis venus d’Écosse qu’il a formés, David Hauters et Joseph Kerr. Retour
PAGE BROTHERS -► PAGE, SMALLEY, AND FERGUSON
Les frères Page (ou Pagé), Richard et Clement, avaient une bijouterie à Saint-Jean, Nouveau-Brunswick listée dans l’annuaire de la ville de 1860 à 1874. De 1877 à 1887, la firme s’annonçait comme horlogers sous le nom de Page, Smalley and Ferguson. Retour
PAILLÉ ET BEAUVAIS
Paillé et Beauvais étaient des horlogers installés à Saint-Jean, Québec en 1875. Retour
(WILLIAM T.) PARSONS
William T. Parsons (1813-1902) est né au Newfoundland, tout comme ses parents. Il était horloger et bijoutier. Il a eu une boutique à St John avant 1846 jusqu’en 1873. L’horloge ronde de l’ancienne Assemblée législative de St John était de lui, son nom y apparaissant clairement sur le cadran avec l’année 1855. Retour
(J. M.) PATTERSON
J. M. Patterson a importé des horloges américaines qu’il a revendues au Canada, à Toronto et à Hamilton, de 1850 à 1860. On en a retrouvé portant son étiquette, comme celle-ci du Musée canadien de l’horloge. Il y était généralement inscrit que l’horloge était fabriquée expressément pour lui par, dans un cas Birge, Peck & Co., et dans un autre, Seth Thomas. Retour
(R. W.) PATTERSON & CO.
R. W. Patterson était aussi marchand d’horloges fabriquées par d’autres pour sa compagnie établie à Toronto, Canada Ouest au 19e s. avec des étiquettes à son nom ou avec étiquettes originales. La source de ses horloges étaient américaines : Birge, Peck & Co., Seth Thomas et Forestville Manufacturing Co. Retour
(WILLIAM H.) PATERSON
William H. Paterson (1828- ?) est né à St. Andrews au Nouveau-Brunswick. Il fut horloger et bijoutier à St John, New Brunswick. Il y a établi une boutique au début des années 1850 qu’il a conservée jusqu’à la fin du 19e siècle. Il y vendait des horloges à doucine (OG) probablement fabriquées aux États-Unis par Chauncey Jerome de New Haven, Connecticut. Il apposait par-dessus l’étiquette originale, la sienne avec son nom et une photographie du port de Saint-Jean. Retour
(JOSEPH) PETIT CLAIR
Joseph Petit Clair (?-1809) serait né à Québec, Bas-Canada, y serait demeuré jusqu’en 1797, et exercé le métier d’horloger. Par la suite, on le retrouve à Montréal, en 1797 où il ouvre un atelier d’horloger, y prend même un apprenti, Louis Baron, qu’il loge et nourrit. On doit à Petit Clair des horloges de parquet surtout de style Chippendale, avec trois finials sur les dessus. Sa signature apparaît sur le cadran avec Montréal. Retour
PFAFF AND HASS
Anthony Pfaff (?-1857) et Michael Hass (?-1850) ont vendu dans le Vaughan Township, Canada Ouest, plusieurs horloges à doucine (OG) importées des États-Unis, sur lesquelles ils apposaient leurs propres étiquettes, laissant croire qu’ils les avaient fabriquées. Varkaris et Connell (1993) ont répertorié quatre types d’étiquettes qui montrent qu’ils ont tantôt vendu des horloges seuls, et d’autres en partenariat. En voici un exemple de la collection du Musée canadien de l’horloge. Retour
(H. R.) PLAYTNER
Henry Richard Playtner (1864-1943) est né à Preston, en Ontario. Il commença sa carrière comme horloger à l’époque où il devint apprenti d’Edward Fox à Kincardine, en Ontario, de 1880 à 1886. Il travailla plus tard à Toronto pour Robert Cuthbert (du 14 avril au 11 mai 1886), Kent Brothers (12 mai 1886 au 24 septembre 1887) et John P. Mill (25 septembre 1887 au 17 mai 1890). Il rencontra Edward Beeton chez Kent Brothers, chef du personnel technique en 1886 et, par conséquent, son patron. Beeton quitta Kent Brothers en 1889 pour ouvrir sa propre entreprise à Toronto avec Playtner comme partenaire. Les deux avaient aussi pour projet de créer la première école d’horlogerie au Canada qui verra le jour en 1890 sous le nom de Canadian Horological Institute. Voir plus loin The Canadian Horological Institute. (Référence: Varkaris et Connell, 1993).
PLUMMER & MITCHELL
William Lawrence Plummer (c. 1824-après 1890) est né aux États-Unis. Horloger et ébéniste, il s’est établi à St John, New Brunswick, dans les années 1850. Il a y vendu des horloges sous son nom et sous le nom combiné d’un partenaire, Plummer & Mitchell. Mitchell avait une boutique pas très loin de celle de Plummer. On a retrouvé des horloges ainsi étiquetées, l’une de type OG à miroir, l’autre demi-colonnes à tablette à dessin inversé. Vers 1864, Plummer a quitté St John pour Fredericton, New Brunswick, et il ne semble plus vendre d’horloges. Retour
(JORDAN) POST
Jordan Post (1767-1845), horloger, bijoutier et orfèvre, est né à Hebron au Connecticut où il aurait fait son apprentissage. Il s’est établi à York, Haut-Canada, en 1802. Il dispute le titre de premier horloger du Haut-Canada à Elisha Purdy. Mais son œuvre comme horloger est beaucoup plus substantielle non pas en quantité d’horloges produites mais en qualité et sophistication, alors que Purdy a surtout été un réparateur. On peut aussi dire qu’il est le premier à avoir fabriqué des horloges complètes, boîtiers et mouvements. Il a aussi été un promoteur immobilier à succès. Retour
(PETER) POULIN
Peter Poulin (1809-c.1875) de Québec aurait, semble-t-il, importé des horloges de parquet d’Angleterre, et y aurait apposé son nom. Il est possible que certains boîtiers aient été construits à Québec. Il avait une boutique rue St-Jean dans les années 1850. L’un de ses fils, Peter E. y aurait fait son apprentissage comme horloger. Le nom de la boutique était Peter Poulin and Son en 1880. Retour
(ELISHA) PURDY
Elisha Purdy s’est établi en Haut-Canada vers la fin de 1799, devançant ainsi Jordan Post, arrivé en 1802, comme le premier horloger du Haut-Canada. Il se serait brièvement installé à Niagara, puis à York comme réparateur d’horloges et de montres, et d’objets en argent ou en or. Retour
(JAMES) RADFORD
James Radford (c.1834-c.1880) né à Newfoundland, a eu une boutique d’horloger à Ottawa, Ontario, à compter des années 1860. Il a eu deux partenaires, William Young jusque vers 1875, puis Denis Goyer pour peu de temps. Par la suite, il a assumé seul sa boutique jusqu’à sa mort. Retour
(EDWARD) REES
Edward Rees a enregistré auprès de la U. S. Patent and Trademark Office la marque Marmet en 1947. Sa firme de montres et d’horloges, établie à Westmount, Ontario, était en opération depuis 1938. On a perdu sa trace. Retour
(W. G.) ROSS AND COMPANY
W. G. Ross, horloger de Halifax, Nouvelle-Écosse, de 1876 à 1878, décide cette année-là de créer une compagnie, la W. G. Ross and Co. qui fermera ses portes en 1881. Retour
(MICHEL) ROUSSEAU
Michel Rousseau (1805-1853) était un ébéniste de Lotbinière, Bas-Canada, fils d’immigrants américains. Il aurait construit, sans doute en compagnie d’autres ébénistes québécois, plusieurs boîtiers d’horloge de parquet, dans un style que les spécialistes décrivent comme étant le style Québec. Les mouvements en bois étaient, semble-t-il, d’origine américaine. Les boîtiers étaient généralement en pin fini de façon à imiter les veinures du bois. D’autres horloges ont été réalisées en acajou et munies de mouvements anglais de meilleure qualité. Les horloges étaient vendues par des détaillants de Québec et de Montréal. Varkaris et Connell (1993) décrivent ainsi le style des boîtiers : « La base rectangulaire est moulurée et festonnée dans le bas. La section du milieu est cintrée et possède de chaque côté une demi-colonne incrustée à l’avant, et une porte intérieure moulurée aux pourtours. La tête a deux colonnes non-encastrées qui ont l’air de soutenir une crête courbée et sculptée en façade de feuilles ou de fougères. Trois finials de laiton surmontent la crête. Celle-ci comporte une porte à pentures vitrée devant le cadran, et deux petites fenêtres de chaque côté. » (Ma traduction) Retour
(JOHN E.) SANCTON -► JOHN E. SANCTON & SON
John E. Sancton (1833-?), horloger de Bridgetown, Nova Scotia, a tenu boutique à compter de 1864. Son fils l’ayant rejoint vers 1900, le nom de la firme a changé pour John E. Sancton & Son. Retour
(L. S.) SAUNDERS AND COMPANY -► L. S. & C. L. SAUNDERS
La L. S. Saunders and Co. a été créée à Barrie, Ontario. On y a fabriqué des horloges et des montres de 1875 jusqu’à 1880, lorsque le nom de la compagnie a été changé pour L. S. & C. L. Saunders. On a dès lors perdu sa trace. Retour
(GEORGE) SAVAGE -►DWIGHT & SAVAGE
George Savage (1767-1845) est un célèbre horloger né en Angleterre. En effet, en 1808, alors qu’il est à Londres, il invente un échappement à levier appelé the « Savage Two-Pin« , i.e. « Échappement à deux chevilles« , pour lequel il obtient un brevet (No 3102). Il émigre à Montréal, Bas-Canada, en 1818, et il ouvre un atelier avec J. A. Dwight sous le nom de Dwight & Savage, que son fils Joseph continuera à opérer en 1826. Retour
(G.) SAVAGE & SON
Après son association avec Dwight, George Savage ouvre en 1819, avec son fils Joseph (c.1799-1859), son propre atelier au coin des rues St-Pierre et Notre-Dame, sous le nom de G. Savage & Son. L’atelier déménagera rue St-Paul en 1826 et fonctionnera sous l’unique direction de Joseph jusque vers 1845. Dans les années 1830 et 1840, les horloges de Savage, très prisées des collectionneurs, portent son nom et le nom de la ville soit London soit Montréal. Elles sont généralement toutes importées d’Angleterre car George avait un partenaire en Angleterre, George Jr. Savage. En 1835, John Wood entre au service de George Savage. Le commerce va si bien que ce dernier ouvre une autre boutique rue Notre-Dame où Wood est gérant. Mais ce dernier quitte en 1839 pour ouvrir sa propre boutique. Il est remplacé par William Learmont jusqu’en 1841. George Savage meurt en 1845. Retour
(JOSEPH) SAVAGE AND LYMAN -► SAVAGE, LYMAN & CO.
Joseph Savage, fils de George Savage, a continué d’assurer le succès de la boutique de la rue Notre-Dame à Montréal. En 1851, il accepte de devenir partenaire avec le Colonel Theodore Lyman (1818-1901) qui se trouve le beau-frère de Joseph, celui-ci ayant marié sa sœur Abigail en 1829. Le commerce prend alors le nom de Savage and Lyman, importateurs en gros et détail d’horloges, de montres, de bijoux et d’argenterie. En 1856, le commerce déménage près de la Cathédrale de Montréal et y restera jusqu’en 1872. Le commerce s’appelait alors Savage, Lyman and Co. En 1869, Henry Birks devient partenaire et en 1878, il crée, à partir de Savage, Lyman and Co., la société Henry Birks. Retour
(DAVID) SAVAGE : Montréal
David Savage (c. 1803-1807-1857) est le fils de George. Il a émigré au Canada avec son père en 1818. Il est devenu horloger-bijoutier. Bien qu’il ait fait des séjours à Londres, Angleterre, dans les années 1830, il a eu une boutique à Montréal en 1841 qu’il a vendue à John Wood, laquelle a fait faillite en 1850. Retour
(DAVID) SAVAGE : Guelph
David Savage, après la vente de sa boutique de Montréal, a déménagé à Guelph, Ontario. Il y a ouvert une autre boutique en 1848 sur Wyndham Street où il vendait des horloges américaines en collant sa propre étiquette par-dessus l’étiquette originale du fabricant. Il a aussi fait de la réparation de montres et d’horloges. David est décédé en 1857. Le Musée canadien de l’horloge détient une horloge de cette époque. Retour
(BENJAMIN) SAVAGE -► WATCH, CLOCK, JEWELLERY AND SPECTACLE HOUSE -► SAVAGE AND COMPANY
Benjamin Savage (1844-1914), fils de David Savage a, à la mort de ce dernier en 1857, pris la relève du commerce de la rue Wyndham à Guelph en Ontario. En 1885, le commerce a pris le nom de Watch, Clock, Jewelry and Spectacle House. En 1890, le commerce redevenu Savage and Company est déménagé sur Paisley Street et y restera en opération jusqu’en 1930. En 1939, il sera détenu par Robert E. Barber et Evan D. Brill. Retour
(GEORGE) SAVAGE JR -► GEORGE SAVAGE AND COMPANY
George Savage Jr. (?-1851) est un autre fils de George Savage Sr de Londres et Montréal. Il est, comme son père horloger. En 1815, comme on l’a vu, il est le partenaire de son père dans George Savage and Son. Puis, ils ouvrent un magasin à Toronto en 1829, et George Jr en est le gérant, jusqu’à son décès en 1851. On y vend et répare montres, horloges et bijoux. Il resterait de cette époque quelques horloges au nom de George Savage and Company, Toronto. Retour
SAVARD ET FRÈRES -► SAVARD ET COMPAGNIE
Les frères Savard ont été horlogers à Québec vers 1857 sous le nom de Savard et Frères. Leur affaire s’est appelée en 1885, Savard et Cie. Retour
(GUSTAVIS) SEIFERT
Gustave Seifert (1813-1909), né en Prusse, a ouvert une boutique d’horloges à Québec, en 1857, au 22 rue Couillard. Il y fabriquait aussi des bijoux et de l’argenterie. On trouve son nom sur des horloges de mobilier, de type « Bracket », très ornées et de grande qualité avec sonnerie sur des cloches. Leurs mouvements étaient anglais. Retour
(GUSTAVIS) SEIFERT : EUROPEAN BAZAR
En 1872, le commerce de Seifert de la rue de la Fabrique à Québec est connu sous le nom de European Bazaar. Ses fils Albert E. et G. Otto y travaillent. Retour
SEIFERT G. & SONS INC.
En 1899, le commerce de Seifert de la rue de la Fabrique à Québec connu sous le nom de European Bazaar, est incorporée sous le nom de Seifert G. & Sons Inc. Son autre fils, Harold L. s’y joint en 1907. En 1920, une troisième génération de Seifert gère le commerce. En 1930, il est acheté par Henry Birks qui en fait son premier magasin à Québec, toujours géré par des Seifert jusqu’en 1973. Retour
(CHARLES) SEWELL
Charles Sewell (?-1849) était orfèvre et horloger à York (devenue Toronto en 1834), Canada Ouest, de 1831 à 1849. On a trouvé quelques horloges de parquet à son nom ainsi que plusieurs pièces d’argenterie. En 1843, il aurait importé la plus grande cargaison d’horloges en laiton (54) à entrer par le port de Toronto. Retour
SHONBECK CLOCK COMPANY
La Schonbeck Clock Co., établie à Hamilton, Ontario, a fabriqué dans les années 1930, des horloges pour bureau et des horloges publicitaires équipées de mouvements électriques importés des États-Unis. Retour
SMITH BROTHERS
Horlogers à Kingston, Ontario de 1880 à 1900. Retour
(DAVID) SMITH : Godmanchester, Haut-Canada
David Smith (c. 1800–?) et sa femme, sont venus au Canada de l’Irlande, dans les années 1820. Ils se sont installés à Godmanchester, Huntingdon County, Haut Canada, vers 1838. David y pratiquait son métier principal de fermier tout en vendant des horloges à doucine (OG) étiquetées à son nom. Retour
(DAVID) SMITH : St John, N. B.
Un autre David Smith a vendu des horloges, surtout des horloges à doucine (OG) américaines, à St John, New Brunswick, dans les années 1830. Sur certaines étiquettes, y était inscrit en anglais « Fabriquée et vendue par David Smith à sa manufacture d’horloges bon marché… » (« Made and sold by David Smith at his cheap Clock Manufactory, St Johns, Lower Canada« ) (Connell, 1999). Retour
(F. W.) SMITH -► F. W. SMITH AND BROTHERS
F. W. Smith était horloger à Nappanee, Ontario. En 1880, il est rejoint par ses frères et fonde la F. W. Smith and Brother. Cette firme d’horlogerie sera active de 1885 à 1900. Retour
(JERRY) SMITH
Jerry Smith (1873-1953) de Richmond Hill, Ontario, a étudié sous la gouverne de H. R. Playtner à la Canadian Horological Institute de Toronto. Il y a fabriqué en 1899, une montre de poche portant son nom, le nom de l’institut et le no 18. Il mettra aussi au point un régulateur de haute précision, et deux horloges de parquet monumentales avec mouvement 8 jours et carillon Westminster. En 1899, après sa graduation, il installe un atelier d’horloger à Brantford, Ontario, puis il déménage à Richmond Hill, Ontario en 1902. Il y passera le reste de sa vie à travailler comme horloger dans son propre atelier. Retour
(PIERRE-HENRI) SOLO ou HENRI SOLON
Henri Solo ou Solon, serait le premier horloger de la Nouvelle-France, et son nom avec un ‘n‘ à la fin, apparaît dans un jugement de cour pour loyer impayé en 1729 (Bergeron, 1979). Il avait donc, à cette époque, un atelier sans doute peu lucratif. Il aurait eu comme apprenti Jean-Baptiste Filiau dit Dubois. Retour
(S. J.) SOUTHWORTH
S. J. Southworth était vendeur itinérant d’horloges Seth Thomas du style de l’époque avec une étiquette à son nom, dans le comté de Leeds, Canada Ouest, de 1840 à 1870. Voici un exemple de la collection du Musée canadien de l’horloge. Retour
(JUSTIN) SPAHN
Justin Spahn (1803-1856) est né en Suisse dans la ville de La Chaux-de-Fonds. Il y a été apprenti orfèvre et horloger. Il a complété sa formation à Philadelphie aux États-Unis en 1819. Il émigre à Fredericton, New Brunswick en 1823. Il y ouvre un atelier de réparation de montres, d’horloges et de bijoux. Dans les années 1840, il aura deux apprentis, son neveu Andrew Macpherson qui prendra la suite de l’atelier à la mort de Justin, de 1856 à 1861, et James White, l’un des rares horlogers nés et formés au New Brunswick. Retour
(GEORGE) SPANENBERG AND BROTHER
George Spanenberg et son frère possédaient une fabrique de montres et d’horloges à Belleville, Ontario, en 1895. Retour
(GEORGE) STEEL
George Steel était vendeur itinérant d’horloges à mouvements en bois Seth Thomas, avec une étiquette à son nom, dans la région de Horton, Nova Scotia, dans les années 1830. Il en a vendu plusieurs. Certaines sont dans des musées. Retour
(CLARA) STEPHENSON
Clara Stephenson (1869-1941) est l’une des rares femmes de cette époque à s’intéresser à l’horlogerie. Elle a travaillé dans la boutique de son père où elle a été vite capable de réparer montres et horloges. Elle s’est fait offrir un emploi à Toronto pour le grand magasin T. Eaton Co. où on lui a installé un atelier bien en vue qui attirait beaucoup de clients. Après quelques années chez Eaton, elle ira travailler chez P. W. Ellis, un grossiste de Toronto, jusqu’en 1909. Retour
(A.) STEWART & SON
A. Stewart & Son a produit des montres et des horloges en 1895 à Richmond, Québec. Retour
(WALTER) STONKUS & SON CLOCKS
Walther Stonkus, un Lithuanien d’origine, a émigré au Canada en 1927. Il s’est établi à Toronto, Ontario. Il y a mis sur pied une compagnie de fabrication de boîtiers (en noyer) d’horloge au début des années 1930, auxquels il ajoutait des mouvements importés d’Angleterre ou d’Allemagne, excepté durant la Seconde Guerre Mondiale alors que la production fut suspendue. À la fin de la guerre, il a repris la production de boîtiers mais en bouleau cette fois, jusque vers la fin des années 1950. Par la suite, il s’est contenté de vendre des horloges importées d’Allemagne jusqu’au milieu des années 1960 Pour plus d’informations, consultez le Musée canadien de l’horloge. Retour
(J. G.) TATE AND COMPANY
Firme d’horlogers de Peterboro, Ontario en 1900. Retour
TAYLOR AND BARNARD
Atelier de montres et horloges à Whitby, Ontario en 1875. Retour
(JOSEPH) TAYLOR AND COMPANY -► TAYLOR JEWELRY COMPANY
Joseph Taylor était un horloger-bijoutier de Hamilton en Ontario. Il y a œuvré de 1869 à 1885. En 1890, il a une firme nommée Joseph Taylor and Company pour la fabrication de montres et d’horloges, et en 1895 une bijouterie appelée Taylor Jewelry Company. Il maintiendra les deux compagnies jusqu’en 1900. Retour
THE ARTHUR PEQUEGNAT CLOCK CO.
Arthur Pequegnat (1851-1927) est né en Suisse en 1851. Son père et ses frères fabriquaient et réparaient des horloges en Suisse. En 1874, toute la famille Pequegnat immigre au Canada, s’installe à Berlin, Ontario, ville nommée Kitchener après la guerre. Les frères ouvrent des bijouteries et ateliers d’horlogerie un peu partout en Ontario. Arthur Pequegnat, dans ses temps libres, réparait et assemblait des bicyclettes dans sa cour arrière, mais le marché de la bicyclette s’est effondré en 1904. Arthur décide alors de graduellement convertir son atelier pour fabriquer des mouvements d’horloges et des boîtiers. Il a eu une manufacture à Berlin, Ontario de 1904 à 1916, puis, la ville de Berlin a changé de nom pour Kitchener, et la production s’est poursuivie jusqu’en 1941. À noter qu’il y a donc eu deux grandes séries d’horloges Pequegnat, celles dont l’étiquette mentionne Berlin, qui sont les plus anciennes, et celles avec une étiquette marquée Kitchener. Les horloges de Pequegnat étaient dans le style de l’époque et suivaient les formes des horloges américaines. Il utilisait majoritairement du chêne pour ses boîtiers, mais sur commande, il en faisait en noyer et en acajou. Après la mort d’Arthur en 1927, ses fils Edmond et Marcel ont continué la production jusqu’en 1941. La difficulté de trouver du laiton pour les mouvements à l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, les a forcés à fermer boutique. Les horloges Arthur Pequegnat sont très prisées des collectionneurs et leur valeur est élevée sur le marché, parfois trop élevée pour les modèles les plus courants comme ses horloges d’école Brandon. Pour plus d’informations, consultez le Musée canadien de l’horloge. Retour
THE BLACK FOREST CLOCK CO.
The Black Forest Clock Co. a été fondée par Leopold et Sara Stossel, à Toronto en 1928. Mouvements et boîtiers étaient importés d’Allemagne et d’Angleterre et même de France. Certains boîtiers ont été fabriqués au Canada à l’usine de Kitchener, Ontario. Ces horloges étaient surtout vendues dans les grands magasins à rayons et les bijouteries. Pour plus d’informations, consultez le Musée canadien de l’horloge. En 1941, la compagnie a pris le nom de Forestville Clock Co., à ne pas confondre avec la compagnie américaine du même nom. Retour
THE CANADA CLOCK COMPANY
The Canada Clock Company est la première compagnie d’horloges à voir le jour au Canada en juin 1872. Elle a été fondée par Williams F. Collins et ses frères John F. et Edward de Whitby, Ontario. Elle occupait à Whitby un édifice à deux étages où s’afféraient une quinzaine d’employés qui fabriquaient boîtiers et mouvements avec des machines-outils appropriées. Les mouvements et les boîtiers étaient dans le style de ce qui se faisait à l’époque, principalement aux États-Unis. Ces horloges ont surtout été vendues en Ontario et au Québec. En 1875, un incendie a détruit l’immeuble qu’elle occupait à Whitby. Pour plus d’informations, consultez le Musée canadien de l’horloge. Retour
THE HAMILTON CLOCK CO. -► THE CANADA CLOCK CO.
The Hamilton Clock Co., c’est le nom qu’a pris en 1875, à la suite de l’incendie de son immeuble, la Canada Clock Company qui s’est installée à Hamilton, Ontario. La compagnie s’est vu octroyer un contrat pour fabriquer 500 horloges-minuteries pour des voûtes de banque, dessinées par un serrurier et fabricant de coffre-fort de Hamilton. En 1882, The Hamilton Clock Co. est redevenue The Canada Clock Co. Elle a définitivement fermé ses portes en 1887. Pour plus d’informations, lire Varkaris & Connell, 1986, et voir le Musée canadien de l’horloge.
Enfin, Varkaris et Connell (1993) rapporte qu’une horloge très semblable à celles fabriquées par la Canada Clock Co. aurait été trouvée avec une étiquette portant le nom de la Dominion Clock Co. dont les instructions sont une copie conforme de l’étiquette de Waterbury Clock Co. par-dessus laquelle celle de la Dominion est collée. D’ailleurs, le mouvement est un Waterbury première manière dont les platines sont retenues par des goupilles en acier plutôt que par des vis. Mais les auteurs n’ont pas trouvé la trace de cette compagnie. Retour
THE CANADIAN HOROLOGICAL INSTITUTE (RICHARD PLAYTNER)
Gary Fox, auteur de Canada’s Master Watchmaker, Henry Playtner and the Canadian Horological Institute (2012) est le spécialiste de l’histoire du Canadian Horological Institute. Retour
THE CANADIAN NEON RAY CLOCK CO.
La Canadian Neon-Ray Co. Ltd., selon le Musée canadien de l’horloge, a aménagé à Montréal vers 1942, et a été en affaire jusqu’au milieu des années 1960. La plupart de ses horloges publicitaires étaient munies de mouvements électriques, quoique certaines, vendues dans les campagnes aient été équipées de mouvements Arthur Pequegnat. Retour
THE EARLE CLOCK CO.
Reginald Heber Earle (1843-1921) de Saint-Jean, Nouveau-Brunswick, a créé en 1912, une entreprise d’horloges, The Earle Clock Co. Elle fabriquait des boîtiers en chêne non pressé dans lesquels on installait des mouvements américains. Retour
THE FLEET TIME COMPANY LIMITED
La Fleet Time Company Ltd a été fondée en 1936. Elle avait une fabrique sur la rue William à Montréal. Elle a fermé ses portes en 1940, sans doute en raison de la Seconde Guerre Mondiale. Ses mouvements étaient tous importés soit d’Angleterre, soit d’Allemagne et installés dans des boîtiers destinés à être posés sur des meubles ou tablettes. On comprend qu’en 1940, avec l’effort de guerre en Europe, il était devenu difficile d’y trouver des mouvements, et au Canada, de la main d’oeuvre. On sait peu de choses de cette compagnie et il n’existe pas de catalogues. Il semble que Fleet n’ait fabriqué que des horloges de mobilier inspirées plus ou moins de l’art-déco, si l’on tient compte de ce que l’on trouve sur le marché, de ma collection personnelle et de celle du Musée canadien de l’horloge de Deep River, Ontario. En ce qui concerne les mouvements, ils étaient de type Bim-Bam, ou à sonnerie Westminster ou à trois mélodies au choix. Je suis toujours à la recherche d’autres spécimens en bon état de Fleet, mais surtout de la documentation sur cette compagnie. Retour
THE FORESTVILLE CLOCK CO.
The Forestville Clock Co. ( ne pas confondre avec la compagnie américaine du même nom ) est en quelque sorte la suite de la Black Forest Clock Co. de Toronto, Ontario, qui a changé de nom et poursuivi ses activités de 1941 à 1982. Pour plus d’informations, voir Musée canadien de l’horloge. Retour
THE LOYALIST CLOCK COMPANY
The Loyalist Clock Co. est une petite entreprise familiale qui s’est établie à Scheffield, près de Fredericton, Nouveau-Brunswick, en 1977. Selon le Nova Scotia Registry of Joint Stock Companies, elle a été incorporée le 5 juin 1978 à titre de Corporation extra-provinciale ayant une adresse à Fredericton, son président et directeur général étant depuis novembre 1989, W. James Hamilton. Le statut de la compagnie a été révoqué pour non-paiement de droits le 30 juin 1990. Retour
THE MONTREAL WATCH CASE CO.
The Montreal Watch Case Co. située au 125 rue Vitré à Montréal, a produit des boîtiers de montres en or, en plus d’opérer un atelier de réparation de montres, de 1887 à 1909. Retour
THE PEQUEGNAT CLOCK COMPANY OF CANADA
Paul Pequegnat, arrière-petit-fils d’Arthur Pequegnat, a fabriqué des horloges d’après les modèles originaux d’Arthur, mais avec des mouvements allemands Hermle, à Manotik, Ontario, à compter de 1984 jusqu’à sa mort en 1997. Pour voir des exemples, consultez le Musée canadien de l’horloge. Retour
THE SNIDER CLOCKS CO. (1950-57) -► THE SNIDER CLOCK MFG CO. (1957-1976)
The Snider Clocks a été fondée par Harry Snider de Toronto, Ontario en 1957. Il a ouvert une usine au 466 Bathurst St, Toronto où il a fabriqué des horloges jusqu’en 1967. Il a alors déménagé son usine au 12 Brant St. En 1957, il a changé le nom de la compagnie pour « The Snider Clock Mfg. Co. » et a poursuivi la fabrication d’horloges jusqu’en 1976. Ses horloges étaient de différentes tailles et de différentes formes. On pourrait les associer au mouvement des horloges de fantaisie ou horloges gadgets (« novelty clocks »). Leurs mouvements mécaniques venaient de Ingraham Canadian Clock Company, et leurs mouvements électriques étaient importés de Lanshire Co. de Chicago, Illinois. Le Musée canadien de l’horloge a probablement la collection la plus importante d’horloges Snider. Retour
THE TWISS BROTHERS
Austin, Benjamin, Joseph, Ira, Russell, nés dans le Connecticut, aux États-Unis, à la fin du 18ème siècle et au début du 19ème. Ils sont venus tour à tour à Montréal, au Canada, principalement, de 1821 à 1851, tout en gardant une usine d’horloges à Meriden, Connecticut. Il semble qu’Austin ait été à Côte-des-Neiges, Montréal, en 1821. Il a eu brièvement J. A. Dwight comme associé. En 1825, Austin achète avec Joseph, qui vient d’arriver à Montréal, un immeuble à Laprairie, sur la Rive-Sud de Montréal. Austin mourut en 1826, laissant une veuve et deux enfants. Ira vint à Montréal en 1828 et épousa la veuve d’Austin. En 1830, Ira et Joseph vendirent l’établissement de Laprairie. Ira est retourné à Meriden en 1836 où il a exploité une taverne de 1839 à 1843. Il devint alors un propriétaire terrien prospère ; il construisit une scierie à Twiss Pond dans le Connecticut. Benjamin, qui a épousé une fille de Champlain, au Québec, semble avoir partagé son temps entre Montréal et Meriden de 1824 à 1830. Russell épousa une Américaine à Montréal en 1834. Ira et Joseph étaient les témoins. Russell et Joseph furent associés entre 1834 et 1837. À la fin de leur association, Russell ouvrit un atelier de réparation à Ligouri, dans le comté de Montcalm, au Québec, où il mourut en 1851. Il a peut-être continué à fabriquer des horloges dans sa boutique. Sa sépulture se trouve à Rawdon, au Québec.
Les frères Twiss ont laissé plusieurs horloges de parquet avec des mouvements de 30 heures construit principalement par Silas Hoadley aux U. S. A. Ces horloges étaient faites de pin mais fini pour ressembler à des horloges en bois durs. Il y en a une au Royal Ontario Museum. Ils ont également fabriqué des horloges de style colonnes et splat. (Sources : Burrows, 1973 et Varkaris &Connell, 1993). Retour
(J. H.) THRALL
Jason H. Thrall (c.1842-c. 1906) avait une bijouterie sur Mil Street à Almonte, Lanark County, Ontario, vers la fin des années 1860, qui déménagera en 1884 sur Bridge Street. Il y a vendu des montres et sans doute des horloges de fabrication américaine à son nom. Retour
(JOHN) TOBIN
John Tobin aurait fabriqué des horloges portant son nom, équipées de mouvements en bois et en laiton, à Beaver River, Yarmouth County, Nova Scotia, vers 1847. Retour
(H. A. & J.) TOMKINS
La H. A. & J. Tomkins était une firme d’horloges et de montres de Fredericton au Nouveau-Brunswick dans les années 1871 à 1875. Retour
(JOHN) TRENAMAN
John Trenaman (1792-1868) est un horloger Anglais de naissance installé à Charlottetown, Prince Edward Island, en 1820. Il y a passé toute sa vie et a vendu des horloges de parquet, des horloges à doucine (OG) et quelques montres, sans doute importées d’Angleterre et des États-Unis, mais sous son nom. Retour
(ALEXANDER) TROUP
Alexander Troup (1776-1856) est né à Aberdeen, Écosse. Il a sans doute émigré avec ses parents à Halifax, Nova Scotia où il ouvre en 1802, un atelier d’orfèvrerie et d’horlogerie sur Argyle Street qu’il tiendra jusqu’à sa mort. Il le léguera à sa femme qui prendra la suite en engageant un certain James Carr qui achètera finalement le commerce en 1863, s’annonçant comme le successeur de Alexander Troup. On lui connaît une dizaine d’horloges de parquet, avec son nom inscrit sur les cadrans, probablement toutes avec mouvements anglais. Les boîtiers ont été fabriqués localement. Selon Varkaris et Connell (1993), il se pourrait que ce soient les œuvres de l’ébéniste James Thompson, l’un des exécuteurs testamentaires de Alexander. Ce dernier a également vendu des montres à son nom. Il en faisait aussi la réparation. Enfin, il semble que c’est Alexander Troup qui a terminé l’installation de l’horloge publique de Halifax installée sur la face Est de Citadel Hill, faisant face au port. Retour
(ALEXANDER) TROUP Jr
Alexander Troup Jr. (1806-1873) est né à Halifax. Il est entré au service de son père Alexander Sr., comme apprenti en 1820 jusqu’en 1858, date à laquelle il a ouvert son propre atelier d’horlogerie. Il y a possiblement vendu aussi des horloges de son père. Retour
(THOMAS) TROUP
Thomas Troup (1819-1877) est le deuxième fils de Alexander Sr né aussi à Halifax, Nova Scotia. Il a travaillé comme horloger pour son père et, par la suite, pour son frère aîné. Retour
TULLES, PALLISTER & MCDONALD
Tulles, Pallister & McDonald est le nom d’une manufacture de boîtiers d’horloge située à Halifax, Nova Scotia, en opération de 1810 à 1812. Retour
(NARCISSE) TURCOT : N. TURCOT, WATCH & CLOCK MAKER, JEWELLER & C.
N. Turcot, Watch & Clock Maker, Jeweler & C, 14 Mountain St. Quebec, est listé dans un répertoire de la Ville de Québec de 1844 à 1885. Il a surtout fabriqué des montres de poche. Retour
(B. A.) UPSON
Upson aurait vendu des horloges dans les années 1830 dans la région de St. Jean, Bas-Canada. Il s’agissait d’horloges dites de Transition à piliers et splat dont le mouvement 30 heures était en bois, à la façon des mouvements de Eli Terri, réalisé selon Varkaris et Connell (1993) par Ephraim Downs ou Atkins & Downs de Bristol, Connecticut. Les étiquettes des horloges de Upson étaient bilingues (français-anglais), ce qui laisse supposer qu’il avait dans sa clientèle des francophones du Bas-Canada. Retour
(H.) UTLEY & CO.
Horace Utley avait une usine d’horloges à Niagara Falls, Haut-Canada, vers 1833. Il y fabriquait des horloges à piliers et splat, très communes à l’époque. Les boîtiers étaient fabriqués dans son usine, mais comme il l’indiquait sur ses étiquettes, les mouvements étaient fabriqués par Riley Whiting de Winchester, Connecticut. Voici un exemple du Musée canadien de l’horloge. Retour
(FRANÇOIS) VALIN
François Valin (1729-c. 1784) était un horloger et un armurier de Québec, Bas-Canada, installé sur la rue de la Fabrique vers les années 1750 durant la période de la Nouvelle-France. Il y vendait des horloges de parquet marquées à son nom, mais importées d’Angleterre. Il y était toujours dans les années 1770 après la conquête par les Anglais, et y demeurera jusqu’à sa mort. Retour
(C.H.) VAN NORMAN & CO.
Caleb H. et Abner E. Van Norman étaient horlogers et bijoutiers ayant pignon sur rue à Hamilton sur la rue James, de 1851 à 1865. Ils importaient et vendaient des horloges. Retour
(W. H.) VAN TASSEL
Van Tassell (1827-1910) est né à Belleville, Haut-Canada. C’était un prolifique vendeur itinérant dans la région de Brockville, Canada Ouest, dans les années 1850. Comme beaucoup d’autres vendeurs itinérants, il apposait ses propres étiquettes sur les horloges Seth Thomas qu’il vendait, des OG, des demi-colonnes 30 heures, des 8 jours à colonnes et corniche, toutes à mouvements en laiton à ressorts, comme celle-ci de la collection du Musée canadien de l’horloge. Retour
(EDWARD) WADE
Edward Wade (1800-1847) horloger de Québec, Bas-Canada durant les années 1826 à 1845. Il avait une bijouterie sur la rue Buade dans le haute-ville, puis sur la Mountain St où il a vendu plusieurs horloges de parquet à mouvement et cadran anglais. Retour
(WILLIAM S.) WALKER AND COMPANY
Firme d’horlogerie de Montréal, Québec en 1895. Retour
WALL AND TAYLOR
Fabricant de montres et d’horloges à Toronto en 1885. Retour
(JOHN) WANLESS & SUSAN BELL -► JOHN WANLESS & CO.
John Wanless (1830-1919) est né à Berwickshire, Écosse. Il est devenu bijoutier et horloger. Vers le début des années 1860, il décide de venir au Canada et s’installe à Toronto, Ontario. Il y gère la bijouterie de Susan Bell (1827-1901) sur la Yonge Street qui vend dans le gros et le détail des bijoux, de l’argenterie, des montres et des horloges de marque Seth Thomas avec le nom de John Wanless. Il marie Susan Bell en 1862, et la bijouterie portera désormais le nom de John Wanless & Co. Son fils John Jr le rejoindra vers 1882, et il deviendra gemmologiste de renom et marchand de diamants. John Sr se retire en 1908. Retour
(D. O. L.) WARLOCK
Daniel O’Leary Warlock (1819-1901) est originaire d’Irlande. Il émigre au New Brunswick en 1840, et s’établit à St John. Il aura une entreprise sur King Street à compter de 1857. Il y fabriquera et vendra entre autres, des horloges. L’une de ses horloges est au Musée du Nouveau-Brunswick. Il perd son commerce lors du grand feu de 1877, mais se réinstalle. En 1880, il sera agent pour la E. Howard and Co.de Boston, Massachusetts, et pour la American Watch Co. de Waltham, Massachusetts. Il travaillera jusqu’à un an avant sa mort. Retour
(WILLIAM W.) WELLNER
William Wright Wellner (1844-1907) est né à Crapaud, Île-du-Prince-Édouard. Il pratiquera le métier d’horloger et d’orfèvre à Charlottetown. Il a appris son métier aux côtés de John Page, horloger, et de Edwin Sterns, orfèvre. Il fabriquera montres et horloges portant son nom. En 1868, il ouvrira une bijouterie à Charlottetown, qu’il tiendra jusqu’à sa mort en 1907. Retour
(WILLIAM T.) WELLNER -► WW. WELLNER CO.
William T. Wellner (1882-1942), fils de William Wright Wellner, hérite de la boutique de son père. Par la suite, sa fille Beulah y travaillera de même que Lloyd E. Wellner. L’entreprise des Wellner est incorporée en 1919 sous le nom de W.W. Wellner Co. Le fils de Lloyd, Arthur Woodford, poursuivra les activités du commerce jusqu’en 1960. Retour
WELLS AND MACKENZIE
Fabrique de montres et horloges à Québec en 1826. Retour
WENGER’S LTD
Cette firme de Montréal, Québec impliquée dans les montres, mouvements, boîtiers et cadrans de montres, a été fondée en 1923 par la famille Wenger qui la détient toujours. Elle a enregistré en 1950 auprès de la U. S. Patent and Trademark Office la marque de montre Gladstone. Sa marque principale est aujourd’hui Cardinal aux côtés d’autres marques comme Citadel, Caprice et Wenger. C’est en réalité un fournisseur de montres pour les grands magasins et les bijoutiers. Ses montres sont fabriquées avec des pièces achetées dans le monde entier. La compagnie a aussi un bureau à Toronto, Ontario. Retour
(T. J.) WHEELER
Thomas John Wheeler a eu un magasin à Georgetown, Ontario, de 1846 à 1863. Il y vendait des horloges américaines de marque New Haven, en y apposant sa propre étiquette par-dessus l’originale. Retour
(JAMES) WHITE
James White (1825-1894) est né au Nouveau-Brunswick. Il est devenu l’apprenti de Justin Spahn, horloger de Fredericton. Il a été impliqué dans le développement d’une horloge de tour pour la Christ Church Cathedral à Fredericton. Il a ainsi pu travailler avec le fameux horloger amateur, Edmund Beckett Denison, le concepteur de la Westminster Tower Clock de Londres, en Angleterre. En effet, il a été chargé d’installer l’horloge dessinée par Denison pour ladite cathédrale. Il y a d’ailleurs apporté des améliorations que Denison a beaucoup appréciées. En 1851, White a construit une horloge astronomique de grande qualité qui a gagné un prix à l’Exposition industrielle de Saint-Jean au Nouveau-Brunswick. White est certes l’un des plus brillants horlogers nés au Canada. Retour
(J. N.) WHITE AND COMPANY
Compagnie d’horlogerie à Coaticook, Québec en 1895. Retour
WHITEHEAD AND COMPANY
Fabricants de montres et d’horloges à Stratford, Ontario en 1868. Retour
(A. S.) WHITING
Algeron Sidney Whiting (1807-1876) est né Winsted, Connecticut, États-Unis. Associé à la famille L. Gilbert, il a d’abord fait son apprentissage à titre de vendeur d’horloges. En 1842, il déménage à Cobourg, Ontario, et reprend son métier de vendeur d’horloges. Il avait fait l’acquisition d’une centaine d’horloges fabriquées en Nouvelle-Angleterre, qu’il a fait transporter par bateau jusqu’à Port Hope en bordure du Lac Ontario. De là, il a acheté une charrette et des chevaux, et il s’est mis à parcourir son voisinage où il vendait des horloges à des fermiers, souvent en échange de repas et de logement. Comme il a des relations avec la famille Gilbert du Connecticut, plusieurs des horloges importées sont des L. Gilbert. Son nom n’apparaît pas sur les horloges qu’il importe comme c’était la coutume. Retour
(HENRY) WHITNEY AND BROTHER
Henry Whitney et son frère A. Whitney auraient exercé le métier d’horloger ou de marchand d’horloges à Brockville, Canada Ouest, vers la fin des années 1850 et début 1860. Il n’y a pas suffisamment de références pour en dire plus. Retour
(STEPHEN) WILLCOCK
Stephen Willcock (1845-1927) est un horloger-bijoutier de Toronto, Ontario, où il a exercé son métier de 1867 à 1895. Il fait partie des rares horlogers canadiens à avoir obtenu des brevets au Canada comme aux États-Unis, l’un pour le mécanisme de carillons (no 36532) obtenu en 1891 (US. Patent no 451353), l’autre pour améliorer la qualité du son des carillons (no 51032) obtenu en 1895, (US Patent no. 557040 en date du 24 mars 1896). La plupart de ces brevets ont été implantés dans des horloges de la New Haven Clock Co. Retour
(WILLIAM) WILLOX
William Willox (1801-1870) travaillait comme jardinier en Écosse. Il aurait émigré au Canada dans les années 1830 avec femme et enfants. Il n’était ni horloger ni ébéniste. Mais on lui doit une horloge qui est au Niagara On The Lake Museum, dont il aurait fabriqué le boîtier en noyer de style Chippendale. Sur la face de l’horloge, on y voit un dessin de Adam et Ève et le nom William Willox. Le mouvement est de l’horloger écossais WM. Donald, Rhynie, que Willox a sans doute apporté avec lui lors de son voyage vers le Canada. Retour
(REGINALD) WILSON AND COMPANY
Compagnie de montres et horloges établie en 1895 à St. Mary’s, Ontario. Retour
WILSON AND MCCALL
Firme d’horlogerie de Woodstock, Ontario en 1875. Retour
WOLHAUPTER AND SONS
John Wolhaupter (1771-1839) et ses fils Benjamin et Charles de Fredericton, New Brunswick, ont vendu des horloges de parquet à mouvements anglais entre les années 1795 et 1840. Il est possible que certains des boîtiers aient été fabriqués localement. Retour
(JOHN) WOOD & SON -► JOHN WOOD & CO. -► WOOD AND ALLAN -► JOHN WOOD & CO.
John Wood (1793-1872), un horloger anglais, a fait son apprentissage à Londres. En 1832, il émigre au Canada avec femme et enfants, et s’établit à Montréal. Il loue un espace rue St-Laurent chez un ferblantier, mais il n’y restera pas longtemps. Puis, il décide d’essayer le métier de fermier et s’établit en dehors de Montréal. Mais il revient vite à Montréal où il travaillera pour George Savage de 1835 à 1839. Cette année-là, il ouvre un atelier et sa compagnie s’appelle John Wood and Son. Il importait des horloges d’Angleterre, puis plus tard des États-Unis. Ses fils l’aident beaucoup, surtout Charles (1817-1892), le fils de la raison sociale, et Peter (1826-1907). Il acquiert l’atelier en faillite de David Savage en 1848, mais son fils Charles quitte Montréal avec sa famille. John a déménagé plusieurs fois dans des ateliers plus grands, Peter prenant la charge de l’une d’entre elles. Retour
(JOHN) WOOD & SON -► JOHN WOOD & CO. -► WOOD AND ALLAN -► JOHN WOOD & CO.
En 1864, Peter, fils de John Wood, quitte son père. John prend alors pour partenaire Thomas Allan, change le nom de sa compagnie pour John Wood & Co. et en 1865, pour Wood and Allan. En 1869, John refuse de vendre à Allan, et le partenariat est dissous, et le nom John Wood & Son réapparaît. Son petit-fils, Wentworth, fils de Peter Wood, aidera son grand-père jusqu’à sa mort. Retour
(R.) WOODRUFF
Richard Woodruff a œuvré dans la région de Burford, Haut-Canada, dans les années 1830. Il vendait des horloges de parquet avec mouvements en bois de différents manufacturiers américains, mais avec son nom et moult ornements. Retour
(B.) YOUNG & BROTHERS -► B. YOUNG & CO. -► B. & W. YOUNG & CO. -► B. & W. YOUNG
Les frères Young sont des vendeurs itinérants d’horloges à poids 30 heures dans les années 1840 jusqu’en 1850, actifs à Amherst, Nova Scotia et à St Stephen, New Brunswick. Ils vendent surtout des horloges à doucine (OG), de différents fabricants avec leurs étiquettes de différentes dénominations, tantôt B. Young and Brothers, Amherst, N.S., B. Young & Co., St Stevens (mauvais orthographe), N.B., tantôt B. & W. Young & Co. St Stephen, N. B. ou B. & W. Young, St Stephen, N. B., laissant croire qu’ils en sont les fabricants. En voici un exemple de la collection du Musée canadien de l’horloge. Retour
3.11.3 – SUCCURSALES DE MANUFACTURIERS AMÉRICAINS
Plusieurs compagnies américaines d’horloges ont établi au Canada, des usines de fabrication, principalement en Ontario, où ils ont produit des horloges de toutes sortes qui comportaient des étiquettes canadiennes, dont des modèles propres au Canada. Certaines compagnies n’avaient que des bureaux de vente au Canada.
CANADIAN GENERAL ELECTRIC (1930-1959)
En 1943, General Electric a pris le contrôle de la compagnie dans laquelle elle avait des intérêts financiers depuis ses débuts, soit The Warren Telechron Co, connue sous le nom de Telechron de 1946 à 1951. Son usine de Toronto, Ontario a commencé à produire des horloges électriques de chevet et des horloges murales de cuisine à partir de 1930 jusqu’à la fin des années 1950, pour le marché canadien ; certaines de ces horloges ont porté le nom de Telechron, et d’autres de General Electric. Pour plus d’informations, voir le Musée canadien de l’horloge. Retour
EDWARDS AND COMPANY OF CANADA
Edwards and Company était une compagnie américaine de Norwalk, Connecticut établie en 1872 par Robert Edwards et David Rousseau, et œuvrant d’abord dans le domaine des igniteurs d’appareils au gaz à base de batteries, puis des systèmes d’alarme. Plus tard, en 1886, la compagnie étant installée dans une bijouterie, a ajouté dans sa gamme de produits des horloges électriques couplées à ses systèmes d’ignition et à ses systèmes d’alarme. En 1929, un descendant de Robert Edwards, en charge de la compagnie américaine, Robert Stafford Edwards, crée à Montréal, Québec la Edwards and Company of Canada, en charge de commercialiser au Canada la gamme de ses produits américains avec des bureaux à Toronto, Montréal et dans l’ouest canadien. En 1935, une manufacture est ajoutée à Montréal, puis en 1952 à Owen, Ontario. En 1962, la compagnie est devenue le bras opérationnel de la General Signal Corporation, et le plus grand manufacturier et vendeur de systèmes d’alarme incendie au Canada. En 2001, elle fusionne avec SPX Corporation Canada dont elle devient le bras opérationnel. Retour
INGERSOLL-WATERBURY CLOCK CO. (1920)
La Ingersoll-Waterbury Clock Co. du Connecticut a eu un bureau au 209 rue St-Catherine Est à Montréal, Québec durant les années 1920 et peut-être jusqu’en 1932. G. R. L’Espérance était le seul représentant au Canada de la Ingersoll-Waterbury Co. (Connell, 1999). Retour
INGRAHAM CANADIAN CLOCK CO. LTD (1948-1980)
Ingraham, comme bien d’autres fabricants d’horloges américains, a installé une usine à Toronto, Ontario, en 1948 jusqu’en 1980, pour répondre aux besoins du marché canadien, avec parfois des modèles propres au Canada. Retour
INTERNATIONAL BUSINESS MACHINE CO. LTD (1917…)
International Business Machine est la compagnie que nous connaissons encore de nos jours. En 1917, elle s’était donné une division américaine installée à Toronto, Ontario, pour fabriquer non seulement des horloges pour les bureaux, comme des horloges poinçonneuses, mais aussi toutes sortes d’équipements de bureautique. Retour
JEFFERSON CANADIAN ELECTRIC COMPANY LTD (c. 1950)
Jefferson Electric Co., fabricant d’horloges dites mystères, a, à un moment donné vers les années 1950, ouvert un bureau à Toronto, Ontario, au 384 rue Pope, selon le site d’un spécialiste des horloges Jefferson, Roger Russell. C’était probablement un bureau de promotion et de vente en gros pour le Canada, pour des Jefferson fabriquées aux États-Unis. Retour
SETH THOMAS CLOCKS CANADA (1930-1985)
Les horloges Seth Thomas canadiennes sont en général des copies des designs américains. La seule façon de les reconnaître, c’est par l’étiquette de l’horloge. Notez que les Seth Thomas étaient fabriquées par la Western Clock Co., Ltd de Peterborough, Ontario. Pour plus d’informations, consultez le Musée canadien de l’horloge. Retour
THE HAMMOND COMPANY CANADA LTD (1931-1936)
La compagnie américaine Hammond a fabriqué des horloges à Toronto, Ontario, de 1931 à 1936, selon le Musée canadien de l’horloge. Retour
THE NEW HAVEN CLOCK CO. (1930-1950)
The New Haven Clock Co., compagnie américaine installée à Brantford, Ontario, en 1930 jusqu’en 1950, assemblait des horloges dont les pièces venaient des États-Unis. Certains boîtiers ont pu être fabriqués au Canada. Retour
THE WESTERN CLOCK CO. LTD (WESTCLOX) (1912-1980)
The Western Clock Co. Ltd. (Westclox) est un manufacturier américain installé à Peterboro, Ontario pour fabriquer les fameux réveil-matin Westclox pour le marché canadien. Il fabriquait aussi toutes sortes d’horloges pour le compte de Seth Thomas Canada. La Western Clock avait aussi un bureau à Toronto, Ontario. Voir le Musée canadien de l’horloge pour plus d’informations. Retour
3.11.3 – SUCCURSALE DE MANUFACTURIER ANGLAIS
RUSSELL WATCH AND CHRONOMETER MANUFACTORY
Vers la fin des années 1870, Russell Watch and Chronometer Manufacturing de Liverpool, Angleterre, avait une succursale à Toronto, Ontario. Retour