L’horloge est aussi un instrument de travail. Voici un agenda original qui entoure une petite horloge à ressort. La secrétaire pouvait enregistrer les rendez-vous de son patron vis-à-vis l’heure de ceux-ci. D’ailleurs ce modèle s’appelle Secretary. Il date de 1938 comme en atteste les pages de l’agenda.

( Image ID078 : Tous droits réservés, Bordloub )

L’horloge animée comporte un objet, un animal ou une personne dont le mouvement est animé. Son ancêtre, ce sont les automates.  La plus vieille horloge automate se trouve à la Cathédrale de Strasbourg (c.1352-1354), mais il ne subsiste de l’automate que le coq chantant. L’horloge animée ou automate peut aussi être considérée comme étant une horloge gadget ou horloge de fantaisie, ce que les Américains appellent une Novelty Clock, horloge que l’on achète et que l’on conserve par amusement ou en guise de souvenir. Ainsi, les petites horloges achetées à Disney et qui représentent des personnages de dessins animées, qui par exemple clignent des yeux, sont des Novelty Clocks. On a nommé cette horloge que j’ai photographiée dans une grande foire d’antiquités américaine, horloge clin d’oeil car les yeux du personnage bougent au rythme du tic-tac de l’horloge. Celle-ci, complètement en fonte, est très rare sur le marché et très dispendieuse.

( Image : Tous droits réservés, Bordloub )

Le pendule est dit « à torsion » lorsque sa lentille (bob) très lourde suspendue à un fil est en mesure de subir une longue période de vibration avec un minimum d’énergie. En 1793, un Anglais, Robert Leslie, a obtenu un brevet pour un pendule à torsion. Mais un Américain, Aaron D. Crane, a aussi obtenu en 1829 et 1841, des brevets pour une pendule à torsion, de 8, 30 ou 365 jours de fonctionnement. La commercialisation s’est faite en petite quantité vers 1845 à New York par J. R. Mills & Co. En 1855, Crane a obtenu un autre brevet pour une pendule à plusieurs poids. En Allemagne, vers 1879, Anton Harder a développé une pendule à torsion de 400 jours. Au 20e siècle, la fameuse horloge 400 jours est devenue la quintessence de la pendule à torsion. Très populaire à la fin des années 1940 et dans les années 1950, comme cette Kundoz allemande des années 1950, l’horloge anniversaire possède une mécanique qui permet un fonctionnement continu sur plus d’une année, voire 1000 jours. Elle était la plupart du temps vendue sous un globe de verre ou de plastique ou dans une lanterne vitrée. Le pendule de cette horloge est constitué de quatre sphères qui tournent et retournent très lentement autour d’un axe. Les Américains l’ont par la suite baptisé Anniversary Clock (Horloge Anniversaire) car on offrait ce type d’horloge à un anniversaire, et elle fonctionnait jusqu’à l’anniversaire suivant. Avec l’avènement des horloges à batterie, on trouve sur le marché plusieurs imitations d’horloge anniversaire qu’on ne peut plus appeler 400 jours puisqu’elles fonctionnent aussi longtemps que la charge de la batterie le permet.

( Image ID170 : Tous droits réservés, Bordloub )

Caspar Behaim (Chasparus Bohemus) (actif 1568–84)
Horloge astronomique de table, 1568, Vienne, Autriche.
Boîtier et cadrans: laiton doré; mouvement: poteaux et cadres en fer.

L’horloge astronomique à gauche a été construite par le célèbre horloger anglais, George Graham, vers 1750. Elle a été offerte au Musée canadien de l’histoire par l’American Airlines Corporation. «Samuel Johannes Holland, nommé en 1764 premier arpenteur en chef d’Amérique du Nord britannique, entourait de grandes précautions cette horloge astronomique au mouvement précis. Il l’a utilisée pour établir des relevés topographiques qui furent consultés pendant de nombreuses années». Illustrée à droite une horloge astronomique de table du 16e siècle de la collection du Metropolitan Museum de New York.

 ( Image de gauche no D-5579, S89-1861 publiée avec la permission du Musée Canadien de l’Histoire ; image de droite du Metropolitan Museum autorisée en vertu du Creative Commons CC 1.0 Domaine public )

On doit à James Cox l’invention du mouvement perpétuel vers les années 1760 (illustrée une gravure de l’horloge de Cox par J. Lodge, 1774). C’est l’ancêtre de l’horloge atmosphérique. En effet, celle-ci n’a pas besoin de remontage, car c’est l’effet combiné des changements de température et de pression atmosphérique qui la fait fonctionner. L’horloge atmosphérique a été mise au point en 1926 par Jean-Léon Reutter de Neuchâtel en Suisse. On doit à la compagnie suisse Jaeger-LeCoultre, détenteur du brevet, la commercialisation de ce type d’horloges. Ci-contre une Jaeger-LeCoultre classique à pendule à torsion. Celui-ci, sous la forme d’un disque assez épais, fait un mouvement de va-et-vient. Pour plus de détails, voir Wikipedia.

(Image de gauche de la Wellcome Collection autorisée en vertu du Creative Commons CC 4.0 International, via Wikimedia Commons ; Image de droite par Rama, autorisée en vertu du Creative Commons CC BY-SA 2.0 FR, via Wikimedia Commons)

Dans l’horloge articulée, c’est l’ensemble sphère-cadran, tiges entrecroisées et contrepoids en forme de sphère qui sert de balancier à l’horloge. Ici, c’est tout ce que la déesse Diane tient dans son bras qui bouge de gauche à droite. C’est une Ansonia que j’ai photographiée dans une foire d’antiquités américaines. Ces horloges se vendent à prix d’or. La valeur du dollar canadien étant à son plus bas, j’ai passé mon tour.

( Image : Tous droits réservés, Bordloub )

L’horloge dite Ignatz ou à pendule volant a été inventée et brevetée par Alder Christian Clausen de Minneapolis, Minnesota, en 1883 (brevet du 9 octobre), fabriquée par Jerome & Co. du Connecticut., une division de New Haven, et vendue seulement pendant deux ans (1884-1885). La plupart de celles qui sont sur le marché de nos jours sont des reproductions de la compagnie américaine Horolovar fabriquée en Allemagne de 1959 à 1979, ici trouvée en vente sur le site de la compagnie. Comme vous le voyez sur la photo, un pendule est attaché sur une tige centrale pivotante, et la force centrifuge fait voler le pendule de droite à gauche en touchant à tour de rôle les deux autres tiges à égales distances de la centrale. Ces horloges ne sont pas des modèles de précision (± 5 à 10 minutes / jour).

( Image reproduite sous « Utilisation équitable à des fins éducatives » )

Les origines de l’horloge orgue remontent au 16e siècle lorsqu’un Anglais du nom de Thomas Dallam fût chargé de remettre un cadeau de la reine Elizabeth I au sultan de Turquie, soit un orgue qu’il avait fabriqué, auquel fut rattaché une horloge de Randolph Bull. Mais ce n’est que vers 1770 que les horloges orgues ont pris leur envol. Fabriquées à Furtwangen en Forêt noire, ces horloges étaient de gros instruments installés dans un boîtier de parquet très profond et très haut. Il faut aller dans un musée pour en voir. Aux États-Unis, la seule horloge orgue à voir le jour est le fait de Kirk et Todd Wilcott du Connecticut en 1848. Comme ce n’était pas un homme d’affaires très futé, un très petit nombre de ces horloges ont été fabriquées. Voir Wikipedia. Illustrée une horloge anglaise de Markwick Markham du 17e siècle L’horloge orgue ou musicale était très prisée par le marché Ottoman.

( Image de gauche et Image de droite par Spritz331 et Spritz331 autorisées en vertu du Creative Commons CC BY-NC-SA 4.0 International )

 

 

 

 

 

 

 

L’horloge marine tire son nom du fait qu’elle est utilisée sur les bateaux. Elle a comme caractéristique d’avoir un échappement à la française sur un plateau ou un échappement à ressort en spirale, avec rubis, pour assurer qu’un changement de niveau ne va pas l’arrêter. Elle a un mouvement huit jours généralement, et elle est souvent accompagnée d’une sonnerie des quarts de vigie. Son boîtier est souvent en laiton ou en nickel pour éviter la corrosion. Illustrée une Schatz allemande des années 1950 avec sonnerie de quarts. Notez la cloche plate et les deux petits marteaux.

( Images ID070 et ID070b : Tous droits réservés, Bordloub )

Les horloges de console sont ainsi appelées parce qu’elles s’intègrent généralement dans un cabinet ou un tableau de bord où se trouvent d’autres appareils. On distinguera par exemple, les horloges du tableau de bord d’une voiture ou d’un camion, d’un cockpit d’avion ou d’un habitacle (binnacle) de bateau, voire d’un tableau de régie de radio ou de télévision ou de surveillance routière ou de train. À gauche, une Waltham 8 jours d’un “Aero Hellcat“ de la US Navy, un chasseur de la 2e guerre mondiale. À droite en haut, une Waltham 8 jours d’un Ford Modèle T 1926,  en bas une horloge au quartz installée dans un habitacle de bateau. On définit l’habitacle  comme étant une structure située sur le pont d’un navire, généralement devant la barre du timonier, destinée à protéger les équipements nécessaires à la navigation comme un compas magnétique, une boussole, une horloge marine qui sonne les quarts, et aussi une lampe.

( Image reproduite sous « Utilisation équitable à des fins éducatives » )

Je propose la traduction française Horloge gadget ou Horloge de fantaisie pour cette catégorie d’horloges que les Américains appellent les Novelty Clocks. Ce sont des horloges aux formes diverses qui se veulent nouvelles et amusantes et avec lesquelles on peut épater la galerie.  La Ignatz vue précédemment, s’annonçait ainsi : «C’est la meilleure attraction en vitrine jamais faite. Elle va attirer une foule partout où elle sera exposée.» (trad. libre). Parmi les fabricants qui ont proposé des horloges gadgets, The Lux Clock Manufacturing Co. fondée en 1917, s’est distinguée par la variété de ses modèles. À noter que plusieurs horloges inspirées d’objets de la vie quotidienne peuvent être appelées Horloges gadgets (Novelty clocks). Illustrée une horloge de cuisine canadienne des années 1960 de la compagnie Snider Clock Mfg Company de Toronto, du type horloge de fantaisie.

( Image ID278 : Tous droits réservés, Bordloub )

Cette mini grand-père Junghans des années 1930 pourrait faire partie des horloges gadgets (Novelty Clocks). On l’a mise à part car elle constitue une catégorie prisée par certains collectionneurs. Cette petite horloge à un ressort fait battre un petit pendule, les petits poids étant décoratifs. Le boîtier est en noyer et le motif peint à la main.

( Image ID212 : Tous droits réservés, Bordloub )

L’horloge de style industriel fait référence à une horloge miniature souvent avec un automate, modelée sur des objets du monde de l’industrie du 19e siècle, comme l’horloge machine à vapeur ou l’horloge moulin à vent ou l’horloge locomotive, comme celle-ci, une Française 8 jours des années 1950, à mouvement mécanique, vue sur le Web.

( Image reproduite sous « Utilisation équitable à des fins éducatives » )

On appellera horloge artisanale une horloge qui a été fabriquée ou transformée par un artisan autour d’un mouvement ancien ou récent acquis à cette fin. Voici une horloge grand-père fabriquée par un artisan ébéniste vue dans un magasin d’antiquités aux États-Unis.

( Image : Tous droits réservés, Bordloub )

 

 

 

 

 

Ce cadran Lux dont le mécanisme a été breveté en 1912, possède deux fentes sur le dessus, l’une pour les 10¢, l’autre pour les 5 ¢ ou les 25¢. Un petit trou sur le côté permet d’y insérer des dollars en papier à la condition de les enrouler serrés. À l’intérieur, un mécanisme à rochet permet de remonter l’horloge au fur et à mesure qu’on y insère des pièces de monnaie. Mais il en faut beaucoup, entre 60 ¢ et 3 $ en pièces, pour la remonter au complet. C’était à l’époque, une manière d’économiser en ayant comme récompense d’avoir l’heure. On pouvait aussi remonter l’horloge manuellement grâce à une clef à l’arrière. Une petite porte dans le bas à l’arrière , permettait de retirer l’argent lorsque le boîtier était plein. Celle-ci est datée de mars 1926.

( Images ID247 : Tous droits réservés, Bordloub )

Les enfants d’aujourd’hui sont nés à l’heure numérique. Plusieurs d’entre eux sont incapables de lire l’heure sur une horloge analogique. Mais bien avant aujourd’hui, on a créé des petits cadrans pour apprendre aux enfants à lire l’heure analogique. Sur ce petit Instant Time Teacher, fabriqué en Allemagne pour la compagnie Bradley des États-Unis, dans les années 1950 probablement, une petite fenêtre indique en chiffre l’heure des aiguilles sur le grand cadran.

( Image ID246 : Tous droits réservés, Bordloub )

Voici une contribution canadienne destinée aux handicapés visuels.  Des réveil-matin Baby Ben de Westclox ont été adaptés au Canada pour les aveugles, en introduisant des caractères Braille sur le cadran comme dans ce réveil exposé au Musée canadien de l’horloge, reproduit avec sa permission.

( Image publiée avec la permission du Musée canadien de l’horloge )

Westclox a également adapté certains de ses réveil-matin électriques pour les malentendants, comme celui-ci, le Moonbeam de Westclox, fabriqué au Canada à Peterborough. C’est une forte lumière clignotante qui se substitue à la cloche traditionnelle, mais après un certain temps, une forte sonnerie se fait entendre. La matière plastique de ce réveil, c’est du Catalin™. 

( Image publiée avec la permission du Musée canadien de l’horloge )

Ce sont les Japonais qui ont mis en marché la première horloge parlante domestique, en 1970, la Tele-Time de Panasonic qui était aussi un appareil radio. Il suffisait de toucher le dessus du boîtier en forme de cube ou d’appuyer sur le bouton d’un fil d’extension qui y était rattaché. Aujourd’hui, les horloges parlantes contemporaines  sont très faciles à trouver, mais ce ne sont pas des objets de collection. Mon horloge parlante s’appelle maintenant Alexa. C’est un Echo de Amazon.

( Images reproduites sous « Utilisation équitable à des fins éducatives » )

On appelle Horloge mystère, une horloge dont le fonctionnement n’est pas immédiatement apparent ni explicable. C’est en France à la fin du 17e siècle que Grollier de Servière a fabriqué une horloge tortue amusante. C’était une horloge de table horizontale dont la partie centrale du cadran était remplie d’eau, une petite tortue se promenant autour pour indiquer l’heure. Je vous laisse deviner comment ! Illustrée une horloge mystère de ma collection, une Jefferson Electric Golden Helm des années 1970. Les aiguilles ne sont liées à aucun mécanisme apparent, mais comment donne-t-elle l’heure ?

( Image ID197 : Tous droits réservés, Bordloub )

Ne pas confondre l’horloge synchronome avec l’horloge dite synchrone. L’horloge de Shortt synchronome, placée dans un vacuum, transmet des impulsions électriques à une autre horloge qui lui est reliée. On appelle la première horloge maître ou mère ou émettrice, et l’autre, horloge réceptrice. Carl August Steinhill a été le premier à utiliser l’électricité pour ce faire en 1839. Alexander Bain a par la suite suivi, et il a désigné horloges parents (Parent Clocks) celles qui étaient rattachées à l’horloge émettrice. Ce n’est qu’en 1895, que Frank Hope-Jones et Georges Bennett Bowell ont inventé le commutateur synchronome (synchronome switch) qui a rendu le système très précis et très fiable. Avec l’ingénieur en chemin de fer, William Hamilton Shortt, Hope-Jones a mis en marché en 1921 une horloge synchronome. Pour plus de détails, cliquez sur : Wikipedia (en Anglais seulement). Illustrée, « une horloge à pendule libre shortt-synchronome appartenant au National Institute of Standards and Technology (NIST) des États-Unis, exposée au NIST Museum, Gaithersburg, Maryland, États-Unis. Inventée en 1921 par William Hamilton Shortt, c’est l’horloge mécanique la plus précise jamais fabriquée, atteignant une précision d’environ une seconde par année. Cet exemplaire a été acheté par NIST en 1929 et utilisé par le physicien Paul R. Heyl dans sa deuxième détermination de la constante gravitationnelle. Il se compose d’un pendule invar maître (à gauche) dans un réservoir à vide en cuivre et d’une horloge pendule de précision (à droite). Les unités sont reliées par des fils électriques qui actionnent des électro-aimants pour garder le pendule de l’horloge réceptrice synchronisé au pendule de l’horloge émettrice. Le pendule dans l’horloge est attaché au mécanisme de celle-ci et permet l’action des engrenages de l’horloge, laissant le pendule maître balancer, pratiquement libre d’influence extérieure. Les pendules font une oscillation par seconde, et à chaque 30 oscillations, l’horloge réceptrice donne au pendule maître une poussée qui lui permet d’osciller. » ( Source: National Institute of Standards and TechnologyNIST. Ma traduction.)

(Image du NIST autorisée en vertu du Common Creative CC0 1.0 Public Domain Dedication)

L’horloge à remontoir automatique est une horloge mécanique assistée d’un dispositif électrique, souvent à batterie, capable de remonter automatiquement l’horloge sans intervention humaine. La compagnie Self-Winding Clock Co Ltd des États-Unis se spécialisait dans ce type d’horloge dont voici un exemple, une Western Union Naval Observatory Time.

( Images par Elecclock, autorisées en vertu du Common Creative CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons )

Une horloge centrale de précision, aussi appelée horloge maître en français, transmet des impulsions à d’autres horloges appelées horloges réceptrices ou répétitrices, de telle sorte qu’une série d’horloges dans un même endroit donnent la même heure. On les appelle aussi horloges à impulsion (Impulse dial). Il ne faut pas les confondre avec le couple horloge maître-réceptrice de la Shortt-Synchronome. Voir Wikipedia pour plus d’informations. Illustrée une horloge maître des années 1928 d’une école opérant sous 24 volts DC.

( (Image par Elecclock autorisée en vertu du Creative Commons CC BY-NC-SA 3.0 via Wikimedia Commons )

Le terme Répétitrice ou Réceptrice désigne une horloge secondaire reliée à une horloge émettrice qui donne le temps à une série d’autres horloges dites réceptrices. L’horloge ci-contre, une Simplex électrique, était reliée à une horloge émettrice à l’Alcan de Jonquière, et servait de répétitrice. 

( Image CP : Tous droits réservés, Bordloub )

Une horloge binaire donne l’heure sous forme de 0 et de 1 répartis sur 6 colonnes (système sexagésimal : degré, minute, seconde). C’est généralement une horloge numérique, mais elle peut aussi être analogique. Les deux cadrans ci-contre donnent la même heure, l’un en numérique et l’autre en binaire. Pour plus de détails, voir Wikipedia.

(Image autorisée en vertu Creative Commons CC 1.0 Domaine public)

Essentiellement, une horloge équation possède un cadran qui tente de comparer l’heure solaire avec la moyenne ou la médiane du temps. On doit cette obsession à un horloger anglais, Joseph Williamson (?-1725) qui a construit des mouvements et des horloges qui avaient cette ambition. Il a même revendiqué l’invention de l’horloge équation. Mais comme l’indique un article de Wikipedia (en anglais seulement), l’invention est probablement plus ancienne, à témoin cette horloge allemande de 1591 probablement photographiée au Metropolitan Museum of Art de New York. En novembre 1797, l’Américain Eli Terry a breveté une horloge dite Equation à deux cadrans, l’un indiquant l’heure solaire, et l’autre l’heure conventionnelle.

( Image de gauche par Jim.henderson, autorisée en vertu du Creative Commons CC BY-SA 4.0 International, via Wikimedia Commons )

 

 

 

 

 

 

L’horloge de marées est basée sur la journée lunaire, soit 24 heures et 50 minutes. Elle est donc capable de fournir l’heure des marées basses et hautes. Ci-contre une petite horloge de marées d’origine allemande des années 1950, une Mauthe à mouvement mécanique. Elle possède aussi une alarme que l’on peut fixer à la marée haute ou à la marée basse ou n’importe où sur le cadran. Les étiquettes High & Low ont été collées par un propriétaire précédent. Les inscriptions ½ indiquent qu’on est entre deux marées.

( Images ID242 et ID242mvt : Tous droits réservés, Bordloub )

Les horloges publicitaires se retrouvent parmi les horloges spécialisées non pas parce qu’elles sont mécaniquement ou électroniquement différentes, mais parce qu’elles ont une fonction spécifique. En effet, elles ont pour fonction d’annoncer un produit, un marchand, un manufacturier, etc. Les horloges publicitaires sont pour la plupart du domaine public en ce sens qu’elles s’adressent aux consommateurs en général, ou à des publics cibles en particulier. À titre d’exemple, certains bijoutiers-horlogers annonçaient leur commerce en affichant une horloge avec leur nom sur la façade de leur commerce ou dans la vitrine de leur magasin. Ce type d’horloge servait à identifier le commerce. D’autres comme celles illustrées sur la photo ci-jointe servaient à annoncer des produits. Certains collectionneurs affectionnent particulièrement les horloges publicitaires si bien que le marché en général est très actif et les prix sont souvent assez élevés. Le Canada a été très présent dans le domaine des horloges publicitaires avec les horloges de Baird et de Canadian Neon Ray

( Image : Tous droits réservés, Bordloub )

On trouve dans les magasins spécialisés en vintage et même dans certains magasins dits d’antiquités, des objets qui ont l’air ancien mais qui sont de facture relativement récente. On en trouve également chez les marchands de mobilier et accessoires de maison. C’est en ce moment très à la mode. Ici, un exemple d’horloge de gare dont le fini du métal a été vieilli, même le cadran qui laisse croire que c’est une horloge très vieille avec ses égratignures et ses inscriptions: Caledonian Railway – 1879 – Central Station Glasgow. En réalité, elle a été fabriquée probablement au 20e siècle ou au début du 21e. Elle fonctionne grâce à un petit mécanisme au quartz à batterie. On les appelle horloges reproduites.

( Image ID213 : Tous droits réservés, Bordloub )

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