3.02- L’horlogerie allemande

Dernière révision : 2024-01-06 @ 09:27

3.02.1 – Les grands moments de l’horlogerie allemande

Coucou 1860-1880 de la collection du Deutchses Uhrenmuseum
Coucou 1860-1880 de la collection du Deutchses Uhrenmuseum (Image autorisée en vertu du Creative Commons CC BY-NC-SA3.0)
  • c. 1520 – Les horloges à ressort étaient insérées dans des boîtes carrés en métal: d’un côté, il y avait le cadran avec la seule aiguille des heures, et de l’autre un couvercle qui donnait accès au remontoir des ressorts et à l’ajustement de l’heure. Ces boîtes étaient ornées de décorations de la Renaissance, et plus tard vers 1620, elles furent gravées.
  • c. 1577-78 – Hans Keining (c. 1505-1586) était un excellent horloger de Füssen en Bavière. Il a construit en 1577-78 une horloge astronomique qui fait partie de la collection du Kunsthistorisches Museum de Vienne, Autriche.
  • c. 1631 – Johann Sayler (1597-1668) met au point une horloge astronomique maintenant exposée au Landesmuseum Wurttemberg. Il s’agit d’une horloge de table en forme de tour carrée qui est capable de fonctionner durant trois mois sans devoir être remontée, ce qui est exceptionnel pour l’époque de sa construction, vers 1631.
  • 1640 – Début de la production d’horloges en Forêt noire.
  • 16e siècle – Jost Von Wartbergh Bodeker est un vicaire allemand né à Osnabrück à la fin du 16e siècle. Il est mort au début du 17e. Bodeker est connu pour avoir inventé une horloge à pendule centrifuge.
  • 1730 – Anton Ketterer (1676–1749), l’un des fondateurs de l’horlogerie de la Forêt noire, est reconnu par un historien comme l’inventeur du coucou. Un autre attribue les premiers coucous à Michael Dilger et Matthäus Hummel en 1742. Mais il semble que la première horloge coucou ait été fabriquée entre 1780 et 1790 par Johannes Wildi ; celle-ci est exposée au musée de l’horlogerie allemande à Furtwangen en Forêt noire. La Forêt noire est vite devenue le centre de l’horlogerie allemande, célèbre pour ses coucous, mais pas uniquement. On y a aussi produit des horloges avec rouages en laiton entre des platines en bois. La façade de ces horloges était ornée de dessins peints à la main, souvent par les femmes des fermiers qui s’étaient transformés en horlogers.
  • 1859 – Thaddaüs Rinderle (1748-1824), moine bénédictin, mathématicien et horloger, enseigna à l’Université de Fribourg. Il développa une horloge astronomique exposée en 1859 au Deutsches Uhrenmuseum de Furtwangen. Un manuscrit hautement technique de 16 pages qui explique comment il fonctionne accompagne l’horloge.
  • 19e siècle – Matthäus Hipp (1813-1893), horloger et inventeur, né à Zurich en Suisse, s’installe en Allemagne. Il conçoit l’échappement à palette et invente le Chronoscope. En 1852, il retourne en Suisse.
  • Milieu du 19e s. L’industrie horlogère allemande fait face à la compétition féroce des horloges américaines produites en grande série, donc à moindre coût que les horloges allemandes.
  • 1880 – Arthur Junghans trouve le moyen de réagir à l’invasion américaine en développant un mouvement de réveil-matin peu coûteux à produire et facile à réparer, le W10. Ce mouvement a équipé les réveil-matin Junghans durant 50 ans. Il a été maintes fois copié. Les premiers réveils étaient de forme ronde avec une cloche sur le dessus.

3.02.2 – Les pionniers et les principaux manufacturiers

NOTE : La liste des manufacturiers allemands d’horloges ci-dessous est présentée alphabétiquement à partir du nom de famille ou de la marque de la compagnie. Si un prénom ou une initiale est présent-e au début, il-elle est placé-e entre parenthèses pour conserver intact le nom de la compagnie. Généralement, les noms originaux des compagnies sont en allemand, de même que ceux des lieux. Sachez que Uhr = horloge, Fabrik = fabrique ou manufacture, Uhrenfabrik = fabrique d’horloges, Gebrüder = frères, Söhne = fils, A. G. = société limitée ou anonyme ou société à actionnariat, G.m.b.H. = société à responsabilité limitée, K. G. = société en commandite.

ANKRA

Ankra a été fondée en 1925 à Leipzig, Saxonie, comme entreprise d’achats regroupés ayant plusieurs membres, la Ankra Einkaufs- und Garantiering Deutscher Uhrmache. En 1930, elle conclut des ententes avec plusieurs grossistes de produits d’horlogerie. En 1941, elle a 800 membres. Mais sur ordre de l’état allemand, elle doit fermer ses portes en 1943. Elle reprendra ses activités en 1949 en Allemagne de l’Ouest produisant des montres-bracelets qui seront vendues dans les années suivantes. Les montres Ankra que l’on trouve sur le marché de l’usager ne dépasse pas la fin des années 1970, ce qui laisse croire que l’entreprise n’existait plus au début des années 1980.

ASKANIA WATCHES

Carl Bamberg, fils d’horloger, crée à Berlin en 1871 une fabrique d’instruments de précision pour la recherche, les expéditions, et avec les débuts de l’aviation, pour les avions et les pilotes. Ses horloges de cockpit et ses montres pour pilotes d’avion, étaient les meilleures sur le marché. En 2006, Leonrad R. Müller a relancé la compagnie qui produit désormais des montres de très grande précision.

BACHMAIER UND KLEMMER

Fondée par Andreas Klemmer et Hans Bachmaier en 1948 à Berchtesgaden, en Bavière, cette compagnie a fabriqué des coucous jusqu’en 1995.

(N. RUDOLF) BACHDRODT

Rudolf Bachdroft fabrique de petites horloges dans les années 1890 à Triberg, Baden-Württemberg.

BADISCHE UHRENFABRIK, G.m.b.H (BADUF) – > BADISCHE UHRENFABRIK, A. G. (BADENIA)

  • J. & C. ROMBACH – Les cousins Johann et Carl ont commencé à produire des horloges selon des procédés américains à compter de 1877. August, le frère de Carl, marie la même année la fille de Adam Fehrenbach, mort l’année suivante. En 1883, les deux compagnies de Fehrenbach et de Rombach décident de fusionner sous le nom de Uhrenfabrik Furtwangen avec des nouveaux partenaires comme Johann Baptist Rombach et Felix Ketterer.
  • B. KETTERER UND SOHNE – Cette compagnie de Furtwangen dans laquelle Felix Ketterer était partenaire, joint la Uhrenfabrik Furtwangen qui prend de l’expansion. Elle ouvre des succursales à Milan, Italie, Londres, Angleterre, Zurich en Suisse et même Hong Kong en 1893. Elle est la première manufacture à Furtwangen, à faire fonctionner sa machinerie de production d’horloges avec une machine à vapeur. Il est intéressant de noter que la compagnie a produit pour Kundo des horloges 400 jours, que cette dernière vendait sous la marque Kundo.
  • LEO FALLER AM BACH – En 1889, Leo Faller fabriquait des montres à Gütenbach sous la raison sociale Leo Faller am Bach. Il décide de fusionner sa compagnie avec la Uhrenfabrik Furtwangen.
  • BADISCHE UHRENFABRIK FURTWANGEN – Lorsque Leo Faller rejoint la Uhrenfabrik Furtwangen, la nouvelle société devient Badische Uhrenfabrik Furtwengen (BADUF), une société de montres et d’horloges. Son nom de marque enregistré était Akribie (1904). Dans les années 1920, elle était considérée comme la plus grande entreprise horlogère allemande. Elle a également fabriqué des radios, des radios d’horloge, des instruments de mesure, des haut-parleurs, etc. Elle a fait faillite en 1932. Les Kaiser’s, qui avaient une usine d’horlogerie à Villingen, ont acheté les restes de BADUF. Mais pendant la Seconde Guerre mondiale, ils ont perdu matériaux et équipements. Ils ont rouvert une fois de plus après la guerre et ont produit des horloges murales et de meubles, des horloges de cuisine et de cocher, et des horloges 400 jours. En 1978, l’usine BADUF de Furtwangen employait 180 ouvriers, avec une extension à Simonswald. Cinq ans plus tard, BADUF dépose à nouveau son bilan. Jos Burger und Sohn acquiert l’usine d’horloges coucou de BADUF. Mais en 1984, la production à Furtwangen cesse, et l’usine est démantelée.

BÄUERLE

  • MATHIAS BÄUERLE UHRENFABRIK – Mathias Bäuerle (1838-1916), un horloger de Sankt Georgen, Baden-Wurttemberg (Forêt noire), ouvre un atelier dans sa maison de ferme en 1863 où il fabrique des horloges murales domestiques, et plus tard, toutes sortes d’horloges et de montres. En 1869, il se construit une nouvelle maison avec un atelier où il construit des horloges de parquet. Sa marque de commerce, un cerf élancé avec le nom Bäuerle, est enregistrée le 20 mai, 1875.
  • UHRENFABRIK SANKT GEORGEN – alors que la compagnie devient la Urenfabrik Sankt Georgen en 1880. En 1889, il déménage la production à Sankt Georgen. La marque enregistrée ne comprend plus le nom en 1897. En 1900, les fils de Bäuerle, Tobias (1841-1914), Fridolin et Christian, lui succèdent. Leurs marques de commerce deviennent renommées : Peerless enregistrée le 19 décembre 1903 et le 21 avril 1922, et le logo Peerless, le 15 juin 1938. La marque EMBEE s’ajoute le 17 décembre 1924, et son logo le 15 juin 1938. En 1903, ils ajoutent à la production d’horloges des machines à additionner. En 1929, la production de machines à additionner est prédominante. La compagnie est finalement vendue en 1975 à une compagnie qui fabrique des machines de bureau.

(TOBIAS) BÄUERLE

  • TOBIAS BÄUERLE UHRENFABRIK – Tobias Bäuerle (1841-1914), frère de Mathias, était aussi horloger à Sankt George. En 1864, il a ouvert un commerce de gros et de détails d’horloges. Il manufacturait aussi des horloges de tous types. En 1891, il a obtenu un brevet pour un type spécial de pendule. Il exportait ses horloges en Orient, en Russie, en Angleterre et aux États-Unis sous la marque et logo d’un cerf (DEER) inséré dans une boîte carrée enregistrés en 1897. La même année, il enregistre la marque de commerce Hirsch. La compagnie manufacture aussi des montres destinées la plupart à l’exportation.
  • TOBIAS BÄUERLE & SÖHNE – En 1903, les fils de Tobias, Christian et Tobias Jr., se sont joints à la compagnie qui modifie alors son nom pour Tobias Bäuerle & Söhne. Elle a réussi à passer au travers de la Première grande guerre et de la dépression, mais après la Seconde grande guerre, elle a été démantelée. En 1929, la marque Ferramo avait été enregistrée. En 1961, elle repart dans une nouvelle usine à Friedrichshafen où elle fabrique des montres techniques, des instruments de toutes sortes, des minuteries, des commutateurs, des horloges marines, des enregistreurs de disques , des instruments de mesure, etc.
  • TOBIAS BÄUERLE & SÖHNE FEINWERKTECNNIK – La compagnie devient Tobias Baeuerle & Söhne Feinwerktechnik GmbH, lorsque déménagée à Villingen-Schwenningen en 1998. Mais apparemment, elle est devenue insolvable en 2001. Toutefois, elle a encore une adresse à Sankt Georgen.

BECKER

  • GUSTAV BECKER WORKS – Gustav Becker (1819-1885) horloger de l’école viennoise, fonde en 1847 à Freiburg un atelier, modeste au départ, mais la compagnie obtiendra plusieurs reconnaissances dont une médaille d’or française qu’elle gravera sur ses mouvements à compter de 1875.
  • GUSTAV BECKER CLOCK CO. – En 1889, elle change de nom pour Gustav Becker Clock Co. Elle poursuit ses activités à Freiburg dans le cadre de la United Freiburger Uhrenfabriken AG, jusqu’à ce que cette dernière s’associe avec Junghans et Hamburg-America en 1926.

BEHA

  • VINZENZ BEHA (1784-1868) – Maître-horloger, il a ouvert un atelier à Harzeserhauser auf dem Hoechst, Baden-Wurttemberg où il a développé et construit des horloges calendriers de haute précision et des horloges maîtres de 1839 à 1845.
  • JOHANN BAPTIST BEHA (1815-1898) – Fils de Vinzenz, né à Eisenbach, il a fait son apprentissage à l’atelier de son père qu’il a repris en 1845. La famille Beha est reconnue pour avoir mis au point la première horloge fusée à platines de laiton très épais.
  • JOHANN B. BEHA UND SÖHNE – En 1876, après le succès de sa présence à la Centennial Exhibition of Philadelphia, les fils de Johann Baptist, Lorenz et Engelbert Beha, se joignent à la compagnie qui change son nom pour J. B. Beha  und Söhne. Ils produisent des horloges coucous, de caille et des horloges musicales à Eisenbach, de 1876 à 1956.

(WILHELM) BENOEHR

William Benoehr fabrique des réveil-matin à Hamburg en 1915 pour la vente en gros et au détails.

BENZING

  • FRIEDRICH BENZING – Horloger, il établit une fabrique d’horloges à Villingen en 1863, spécialisée surtout dans les montres et horloges décoratives.
  • FREIDRICH ERNST JAKOB BENZING KONTROLLUHRENFABRIK G.m.b.H. – Petit-fils de Freidrich Benzing, Friedrich Ernst Jakob décide vers 1890 de fabriquer à Schwenningen, des horloges pour les courses de pigeons, appelées constateurs . Celles-ci sont insérées dans des coffrets en bois de chêne très solides jusqu’en 1957 ou le bois est remplacé par le métal. En 1971, l’horloge au quartz remplace l’horloge mécanique. En 1986, Benzing lance un modèle informatique avec un mécanisme électrique. En 1996, la compagnie a été achetée par la Gantner Electronic GmbH d’Autriche qui a mis au point un constateur électronique. La compagnie est reconnue pour produire les meilleurs constateurs au monde.
  • WILHEM BENZING : difficile de dire s’il y a un lien de parenté avec les deux Freidrich, Wilhem possédait une manufacture de boîtiers d’horloge en bois, de mouvements et de pièces d’horlogerie à Leipzig dans les années 1920.

BERGER UND WUERKE

De 1910 à 1912, Berger and Wuerke a produit et vendu en gros et au détails des horloges de parquet, des horloges murales et de mobilier à Leipzig, Saxonie.

BERLINER UHRENFABRIK «URANIA» G.m.b.H.

Située à Berlin en 1921, Berliner Uhrenfabrik «URANIA» GmbH a fabriqué des mouvements et des pièces d’horloges. Elle a enregistré la marque d’horloges Rhenania en octobre 1922.

BERLINER ZIMMERRUHREN FABRIK G.m.b.H.

En 1921, à Berlin, Berliner-Zimmerruhren a produit des horloges murales, de mobilier et de parquet.

BERNHOLD UND SCHEUERLIN

Située en banlieue de Stuttgart, Bernhold und Scheuerlin a produit en 1881, des réveil-matin et des horloges de fantaisie (novelty clocks).

BHB BORCHERDT G.m.b.H.

Situé à Hambourg, BHB Borcherdt fut un leader mondial dans la fabrication d’horloges pour le jeu d’échecs, de 1950 à 1989.

BLESSING-WERKE AG CO.

Établie à Waldkirsch/Breisgau, Allemagne de l’Ouest, de 1940 à 1970, Blessing-Werke A.G. a fabriqué des horloges murales et de mobilier, mais sa spécialité était les réveil-matin et de petites horloges gadgets.

(WILHEM) BLUMENSTOCK

Wilhelm Blumenstock était un marchand en gros et détails d’horloges de toutes sortes dont des réveil-matin et des montres de poche en 1896, établi à Villingen, Baden-Württemburg.

(C.) BOHMEYER

Carl Bohmeyer a fait son apprentissage comme horloger à la boutique de son père, puis en Suisse. En 1884, il ouvre un atelier de fabrication de montres à Staßfurt en Saxonie. Il y développe aussi des horloges électriques. En 1891, il déménage femme et filles à Hanau, près de Francfort, car il a fait l’acquisition d’une manufacture d’horloges électriques, la  Hanauer elektrische Uhrenfabrik Steinheuer & Rabe. C’est là qu’il fonde C. Bohmeyer & Co. Deux ans plus tard, il s’installe à Halle-sur-Saale, près du village où il est né. Finalement, il lègue son entreprise à ses fils Johannes et Helmut auxquels se joignent ses deux filles Margret et Gerda. Cette compagnie a fabriqué, entre autres, des minuteries, des contrôles et des horloges électriques sous le nom de Zissea enregistré en 1914.

(J. M.) BON

Manufacture d’horloges à temps seulement en 1887 de Leipzig, Saxonie.

BORGFELDT & CO., A. G.

Borgfeldt & Co. fut un distributeur, grossiste et détaillant de réveils, d’horloges et de montres de 1912 à 1921 sous les marques enregistrées Marathon (1912) et Tru-Tic (1921).

BORUSSIA

Créée en 1888 à Freiburg, Silesia, Borussia a fabriqué des horloges domestiques jusqu’en 1899 où elle a joint la United Freiburger Uhrenfabriken AG.

(HERMANN) BRANKMANN

Établi à Königsfeld, Brankmann a enregistré en 1890 la marque de commerce Schablonenuhren qui veut dire «modèle d’horloge».

(H.) BRÜNING

H. Brüning fut un marchand d’horloges et de montres en gros et détails dans les années 1913 à Coblenz, Saxonie.

(JOSEF) BURGER

  • UHRWERKE FABRIK BURGER G.m.b.H. – Josef Burger (1823-1888) était un travailleur de fonderie de Schönwald. En 1856, il déménage à Schonach et construit une fonderie dans une ancienne ferme où il construit des roues d’engrenage pour les horloges sous le nom de Schwarzwälder Uhrwerke Fabrik Burger G.m.b.H. Elle était équipée d’une machine à vapeur. La société s’est considérablement développée pour devenir non seulement la plus ancienne entreprise de pièces d’horloge, mais aussi la plus grande de la Forêt-Noire. Elle produisait non seulement des engrenages d’horloge, mais aussi des chaînes, des pignons et des barils de ressort. Josef Burger est mort en 1884.
  • JOS BURGER SÖHNE G.m.b.H. – En 1886, Josef est mort deux ans auparavant, ses fils Hermann (1854-1920) et Hartmann (1859-1936) dirigent la compagnie sous le nom de Jos Burger Söhne G.m.b.H. En 1890, ils commencent à fabriquer des mécanismes pour les compteurs de gaz et d’eau, les jauges de pression, et même les mécanismes d’entraînement de ressort pour les gramophones. En 1908, la demande de gramophones était si grande, que l’entreprise a commencé à produire des unités d’entraînement complètes. En 1910, la société est devenue une G.m.b.H., c’est-à-dire une « société à responsabilité limitée ». Pendant la Première Guerre mondiale, l’entreprise a souffert du fait que la plupart de leurs hommes ont été enrôlés à la guerre, laissant des femmes pour produire des biens de guerre.
    En 1923, Ernst Burger, le fils de Hartmann, devient principal actionnaire et directeur général. Il construit un nouveau bâtiment en 1923. Après un règlement de succession, Ersnt devient l’actionnaire principal de la société qu’il a dirigée pendant 46 ans. En 1937 et 1938, un nouveau bâtiment est érigé. En 1939, l’usine doit changer sa production pour des armements de guerre. Comme l’Allemagne a perdu la guerre, la compagnie réussit finalement à survivre seulement à cause du plan Marshall et du changement de régime politique en 1949, et parce qu’elle a été en mesure de fabriquer des coucous qui étaient très populaires parmi les soldats américains qui voulaient ramener à la maison un souvenir.
  • SBS-FEINTECHNIK – En 1955, un nouveau bâtiment a fourni plus d’espace pour produire plus d’horloges. En 1958, la société a été divisée en deux entreprises indépendantes, Burger Industriewerk (BIW) et Schwarzwälder Uhrwerke-Fabrik Burger Schonach, maintenant connue sous le nom SBS-Feintechnik. En 1970, après une autre expansion, la production d’horlogerie est l’activité principale de l’Uhrwerke-Fabrik. En 1980, 70 % de la production de l’entreprise est dans l’horlogerie.
  • JOS BURGER UND SÖHNE – En 1982, Thomas Burger de la 5e génération de Burger réorganise SBS-Feintechnik et acquiert une usine d’horloges insolvable, la Badische Uhrenfabrik Furtwangen, pour devenir le leader mondial du marché des pièces de coucous mécaniques. La fameuse marque de mouvements de coucou REGULA™ lui appartient. Au fil des ans, l’entreprise s’est développée à plusieurs reprises. En 2006, elle a célébré son 150e anniversaire. C’était la plus ancienne compagnie de la Forêt Noire de Baden. Elle fait maintenant partie du groupe Burger, qui possède des usines en Allemagne, en République tchèque et en Suisse, et emploie 850 personnes.

(JULIUS) BUSSE

Julius Busse était grossiste et détaillant de pièces d’horlogerie et de mouvements en 1910 à Berlin.

(MAX) BUSSE

Max Buss était grossiste et détaillant de montres de poche, d’horloges de parquet, murales et de cheminée de Berlin.

CONCORDIA UHRENFABRIK

Concordia Uhrenfabrik de Freiburg, Baden-Württemberg, produisait depuis 1881 des horloges domestiques. En 1899, elle s’est joint à la United Freiburger Uhrenfabriken AG.

(RICHARD) CREUZBURG

Richard Creuzburg, de Dresden-Altstadt, manufacturier et distributeur de pièces de précision pour horloges et montres, et de mouvements, enregistre les marques ATOMETER et NOR-MI-MAX en 1921.

DAHMEN

Leopold Dahmen de Kolhn-am-Rhein, était un exportateur d’horloges, de montres, de pièces, d’outils et de machines d’horlogerie. Il a enregistré en 1920 la marque Elde.

DAIMLER-BENZ, A. G.

Ce grand fabricant d’automobiles allemand établi à Untertürkheim, Baden-Württemberg, aurait obtenu des brevets pour des montres et horloges de voiture dans les années 1959 à 1967.

DE GRUYTER CLOCK MANUFACTURING CO.

De Gruyter Clock Manufacturing Co. était en opération probablement dans les années 1890 à Triberg, Baden-Württemburg. Elle avait aussi un bureau à Londres en Angleterre au début des années 1890.

DEUTSCHE UHREN-ROHWERKE FABRIK -> DUROWE, A. G.

Ludwig Hummel fonde en 1933 à Pforzheim, Baden-Württemburg, la Deutsche Uhren-Roh-Werke (DuRoWe),une manufacture d’ébauches. Elle a produit des mouvements de montres, 30 000 en 1939. Elle a été entièrement détruite durant la Seconde Guerre Mondiale, puis reconstruite en 1949, sous le nom de Durowe, A. G. En 1959, elle est vendue à la U.S. Time Corporation, qui l’a revendue en 1965, à Ébauches, S.A. de Suisse.

DEUTSCHLAND UHREN-MANUFACTUR LEO FRANK

En 1919 et 1921, Leo Frank enregistre à Berlin la Deutschland Uhren-Manufactur Leo Frank, une compagnie d’import-export de montres, d’horloges et de pièces d’horlogerie. La compagnie aurait acheté la Erste Karlsteiner Uhren Industrie.

(KARL JOSEPH) DOLD SÖHNE UHRENFABRIK

Joseph Dold crée à Schönwald, un petit atelier où il fabrique des petites horloges et des coucous.
En 1884, son fils Karl Joseph lui fait prendre de l’expansion si bien qu’en 1894, elle est devenue une manufacture à production de masse appelée Karl Joseph Dold Söhne Uhrenfabrik. Il meurt en 1911, et ses deux fils, Alfred et Adolf prennent la suite. En 1925, elle comptait une centaine d’employés. En 1961, la compétition en vient à bout, et elle est obligée de fermer ses portes.

(PAUL) DRUSENBAUM

Paul Drusembaum possède une compagnie de fabrication de pièces d’horlogerie, mouvements, boîtiers, pièces diverses de Pforzheim, Bade-Württemberg. Il enregistre la marque Drusus et ses logos d’éléphants en 1912. En 1930, il s’enregistre aussi comme fabricant et grossiste de montres.

DUGENA (DEUTSCHE UHRMACHER-GENOSSENSCHAFT ALPINA)

  • SCHWEIZERISHE URCHMACHER GENOSSENSCHAFT (SUG) – La Coopérative suisse d’horlogers regroupe des fabricants de montres, de pièces et de mouvements pour regrouper les achats de pièces et la vente surtout de montres mais également d’horloges. Son origine remonterait à l’année 1866 (Kochmann, 2007).
  • ALPINA- GRUEN GILDE UHREN AKTIEN GESELLSCHAFT – Cette Corporation d’actionnaires des montres Gruen Gilde fondée en 1883, est une émanation de la coopérative SUG. Elle sera connue aussi sous les noms de :
    • CORPORATION D’HORLOGERS SUISSES – La Corporation d’horlogers Suisses Alpina a en 1890 son siège social et un entrepôt à Bienne en Suisse. Gottlieb Hauser en est le directeur général en 1899, tandis que Emil Rothmann est le directeur général de la coopérative à Berlin en Allemagne. Parmi ses membres, on retrouve Aegler, Rolex, Certina, Gruen (Suisse), Gruen (USA) Huguenin (Suisse), Hamilton (USA), Straub (Suisse).
      • VEREINIGTE SCHWEIZER UHRENFRABRIKANTEN – En 1905, la coopérative possède une division en Allemagne, la Vereinigte Schweizer Uhrenfabrikanten dont une vingtaine de compagnies sont membres. En
    • ALPINA UNION HORLOGÈRE En 1906, la coopérative s’appelle désormais Alpina Union Horlogère. Elle est présente à Glashütte en Allemagne, à Biel et Genève en Suisse. Elle inaugure aussi une nouvelle usine Alpina.
  • ALPINA UNION HORLOGÈRE S. A. – En 1916, la corporation devient une socité anonyme avec actionnaires, Alpina, Union Horlogère, S. A. Elle sera dissoute en Suisse en 1972, et la marque ALPINA sera acquise beaucoup plus tard par Frédérique Constant, un investisseur suisse.
  • ALPINA DEUTSCHE UHRMACHER – Le pendant de la corporation suisse s’appelle Deutsche Uhrmacher Alpina (Coopérative allemande de fabricants d’horloges et de montres Alpina). Elle a été fondée à Eisenach en 1917 et elle déménagera à Berlin en 1927. Elle possède aussi les marques Tresor et FestaEn 1925, sa marque de commerce graphique est un triangle avec la bande des chiffres du cadran d’une horloge et le mot Alpina au centre. Il ya eu toutes sortes de version de ce graphique, un triangle rouge (1926), un triangle avec un cercle au milieu (1927), etc. En 1930, le nom ALPINA en lettres majuscules est ajouté. En 1935, la marque Artina est ajoutée.
  • DEUTSCHE UHRMACHER-GENOSSENSCHAFT ALPINA G.m.b.H. – Évidemment, la Deuxième Guerre Mondiale et les restructurations qu’elle a entraînées ont forcé la compagnie à renoncer à utiliser en Allemagne la marque de commerce ALPINA. En 1945, l’Assemblée générale de la coopérative a donc fait évoluer le nom initial en Deutsche Uhrmacher-GENossenschfat G.m.b.H. Alpina = DUGENA (Coopérative allemande de fabricants d’horloges et de montres Alpina), et la marque DUGENA est devenue la marque remplaçante. En 1949, la coopérative est déménagée à Darmstadt. Dans les années 1950, DUGENA a aussi fabriqué des horloges à partir de pièces achetées ailleurs. Dans les années 1960, la marque de montres DUGENA est sans doute la plus populaire en Allemagne. En 1965, un entrepreneur allemand, Hans-Jörg Seeberger, émigré au Japon, devient représentant là-bas de marques allemandes dont DUGENA.
  • DUGENA (Christ Uhren und Schmuck GmbH) – Dans les années 1970, la marque DUGENA appartient à la société Christ Uhren und Schmuck G.m.b.H. fondée en 1975, dont elle devient une division. Christ Uhren und Schmuck était avant cela, un département à l’étranger d’une grande chaîne de bijouterie allemande, la Christ Juweliere and Uhrmacher fondée en 1863 par Wilhelm Alexander Christ de Francfort.
  • DUGENA (Egana – Hong Kong) – Hans-Jörg Seeberger devient directeur de DUGENA dans les années 1980 à la suggestion de banques allemandes. Mais il quitte DUGENA pour mieux l’acheter plus tard alors qu’il est à Hong Kong où il a fondé Egana. Avec l’argent réalisé avec l’entrée en bourse de sa compagnie, il possède le financement requis pour acheter DUGENA en 1993. Il fera l’acquisition par la suite d’une douzaine d’autres marques, dont Junghans et Salamander, chapeautées par sa firme d’investissement EganaGoldpfeil. Il vendra la marque DUGENA en 2009 à une entreprise nouvellement fondée la Nova Tempora Uhren und Schmuck GmbH. Les montres DUGENA de nos jours sont toujours présentes sur le marché, et son site web est très visible sur le marché allemand.

(JOHAN NORBERT) EBERLE

Norbert Eberle crée en 1836, une compagnie de sciage. Mais son implication dans le monde de l’horlogerie ne commencera que lorsque son fils Johann Norbert Eberle décida de fabriquer des ressorts pour horloges de parquet et horloges murales en 1866, et de parcourir le monde pour en faire la promotion. Il gagnera d’ailleurs plusieurs prix, entre autres à la World Exhibition de Londres. Mais la compagnie finira comme celle de Hugo Kern par se diversifier et sera intégrée en 1981 dans l’empire de Kern-Liebers.

(JULIUS) EPPEL (ARISTOtm)

  • SEITTER & EPPLE – En 1903, Julius Eppel (1865-1938), avec Seitter, a établi une usine de montres de poche, de montres-bracelets et de pièces de montres à Pforzheim, dans le Baden-Wurtemberg.
  • JULIUS EPPLE KG – En 1907, Seitter part, et Eppel est l’unique propriétaire de sa compagnie, alors rebaptisée Julius Eppel KG. Elle n’a été officiellement enregistrée qu’en 1934. Eppel est mort en 1938, mais certains de ses six enfants ont pris la relève. Sa marque de commerce principale est Aristo, enregistrée en 1936, suivie d’Artina, Epeca, Epifo, Epus et Jerano.
  • JULIUS EPPEL, ARISTO WATCH AND WATCH CASE FACTORY -► ARISTO WATCH GmbH – Ce sont les noms pris par l’entreprise plus tard. En 1957, elle a enregistré la marque auprès de l’Office des brevets et des marques de commerce des États-Unis. L’entreprise a été liquidée en 1998.
  • ARISTO VOLLMER GmbH – Hansjörg Vollmer a repris la marque Aristo et a fusionné avec la société de montres de son grand-père fondée en 1922 pour former Aristo Vollmer GmbH, toujours en existence aujourd’hui.

ERSTE KARLSTEINER UHREN INDUSTRIE, G. m. b. H.

La Erste Karlsteiner Uhren Industrie (Première fabrique d’horloges de Karlstein) a été fondée en 1882. Elle fabriquait des mouvements d’horloges en bois, et plus tard des pendules en métal. En 1885, la compagnie fournira équipements et expertises techniques à l’Empereur d’Autriche pour ouvrir une école d’horlogerie à Vienne, la K. K. Uhrenindustrie Schule. La compagnie sera vendue en 1919 à la Deutschland Uhren-Manufactur à Berlin.

EURAMCA TRADING CORP.

Euramca Trading Clock fut en affaire de 1950 à 1960. Elle produisait des horloges 400 jours de même que des horloges murales et de tablette.

EUROPA UHRENFABRIK SENDEN G.m.b.H.

Erich Rittinghaus et Gustav Eiffert mettent sur pied la compagnie Europa Uhrenfabrik Senden et enregistre en 1949 la marque de commerce EUROPA dans la ville de Senden. La compagnie produira surtout des réveil-matin jusqu’en 1993.

(B.) FALLER SÖHN

Freidrich Faller crée cette compagnie à Gütenbach, Baden Württemberg, pour fabriquer des coucous et des horloges domestiques. Il l’a vend en 1895 à la Baden Clock Factory, de Fürtwangen.

FB (Forêt noire)

Ce sont les initiales gravées sur l’une de mes horloges allemandes, comme c’était la coutume à l’époque pour les horlogers artisans de la Forêt noire. Impossible d’en savoir plus sur l’origine de cet FB.

(ADAM) FEHRENBACH -> UHRENFABRIK FURTWANGEN

Adam Fehrenbach a fabriqué des chaînes pour les horloges de 1844 à 1858 ; il déménage alors à Furtwangen, Baden-Württemberg. Il y produit alors des pièces d’horloges murales de 1860 à 1877. Par la suite, il s’associe à son beau-fils Carl Rombach pour créer la Uhrenfabrik Furtwangen.

FICHTNER CLOCK COMPANY

Fitchtner Clock Company a été créée en 1949 dans le village de Villingen, Baden-Württemberg, et elle a été dissoute en 1976 après des problèmes de liquidité.

FLUME UHRENTECHNIK -> RUDOLF FLUME SCHMUCK G.m.b.H -> FLUME TECHNIK

En 1887, Rudolf Flume, un horloger de Lünen en Westphalie a créé à Berlin un système de pièces pour horloges européenne. Il les vendait en Suède, en Afrique du Sud, en Autriche, en Afrique du Sud, etc. En 1912, la compagnie avait 140 employés. La manufacture fut détruite durant la Seconde guerre mondiale. Mais en 1951, un descendant de Rudolf, Walter Flume, Emil Zeigler et Fritzheinrich Pachnio, a remis sur pied la compagnie. En 1994, deux divisions ont été créées, la Rudolf Flume Schmuck G.m.b.H., Berlin et la Rudolf Flume Technik G.m.b.H., Essen, sous le chapeau de la Rudolf Flume G.m.b.H. & Co. KG, Berlin. Après plusieurs réorientations et acquisitions, la compagnie, très diversifiée, est toujours en affaire sous le nom de FLUME TECHNIK.

FRICK & CO. -> ALFRED FRICK, OWNER ERHARD BURKHARD

Enregistrée par Alfred Frick en 1925, Frick & Co. produisait des horloges de parquet à carillon Westminster. Erhard Burkhard rejoint la compagnie en 1940, réussit à se relever après la Seconde guerre mondiale, et vend ses horloges en 1949 aussi bien en Allemagne que sur les marchés étrangers, sous le nom de Alfred Frick, Owner Erhard Burkhard.

FURDERER-JAEGLER

  • UHRENFABRIK FURDERER JAEGLER & CIE – Enregistrée en 1855 par la Lenzkirch Hendelsgesellschaft, elle avait comme nom de commerce ELSAC Company, établie à Buschsweiler. Elle ferma ses portes en 1865.
  • FURDERER JAEGLER & CIE – En 1865, la compagnie renaît sous le nom de Furderer-Jaegler & Co. à Neudstat avec un magasin à Paris.

(LORENZ) FURTWANGLER -> LFS

  • Lorenz Furtwangler (1807-1866) de Furtwangen, a appris l’horlogerie de son frère aîné Johannes né en 1797. Ce dernier avait un atelier dans la maison familiale. Lorenz ouvre lui aussi un atelier en 1836 après son mariage, dans sa propre maison. En 1839, il déménage dans une maison de ferme de la Vallée de Schwefeldobel où il devient un horloger influent.
  • LORENZ FURTWANGLER SÖHNE (LFS) – À sa mort, ses fils Gustav Adolf (1839-1905), Karl Hektor (1840-1911), Julius Theophil (1843-1897) and Oskar (1850-1908) ouvre une manufacture beaucoup plus grande, sous le nom de Lorens Furtwangler Söhne (LFS).
  • UHRENFABRIK L. FURTWANGLER SÖHNE AKTIENGESELLSCHAFTT FURTWANGEN (LFS) – En 1895, la compagnie devient publique sous le nom de Uhrenfabrik L. Furtwangler Söhne Aktiengesellschaft Furtwangen (LFS). On y produira des horloges jusqu’en 1929, la compagnie devant fermer ses portes en raison de la Grande Dépression.

GEBRUDER WILDE UHRENFABRIK

Leopold et Constantin Wilde ouvrent une fabrique d’horloges calendriers en 1872, à Villingen, la Gebruder Wilde Uhrenfabrik. Leur modèle principal, le System Wilde, une horloge calendrier automatique utilisée dans les bureaux, a été un grand succès jusqu’à la fermeture de l’entreprise en 1915, en raison de la mort de Constantin et de celle de Alfred, fils de Leopold, juste avant la première Guerre mondiale où il perdit la vie en 1915.

GERMANIA

Créée en 1881 à Freiburg, Baden-Württemberg, Germania fabriquait des régulateurs jusqu’à sa fusion avec United Freiburger Uhrenfabriken AG en 1899.

HALLER UHRENFABRIK G.m.b.H.

Philip Haller a créé Haller Uhrenfabrik en 1874 à Sankt Georgen, Forêt noire. Il a construit et vendu des horloges en bois. Plus tard, Siegfried Haller, son petit-fils, formé à Philipp Hass & Sohne à Sankt Georgen, a repris l’entrepriseet l’a agrandie avec des techniques de production plus modernes. En 1953, l’entreprise a déménagé dans une plus grande usine de Simonswald. Siegfried Jr et Manfred, fils de Siegfried, se sont joints à l’entreprise. Martin Haller, petit-fils de Siegfried, a repris l’entreprise en 2005.

(PHILLIP) HASS

  • PHILLIP HASS UND SÖEHNE (UHRENFABRIK TEUTONIA) – Phillip Hass a créé sa compagnie en 1867 à Sankt Georgen, Baden-Württemberg. Il y fabriquait montres et horloges de toutes sortes s’appuyant sur le design américain et les processus de fabrication américains. Il visait le marché des États-Unis et de l’Angleterre, si bien qu’il ouvrit un bureau à Londres en 1871. La plupart de ses horloges portaient une étiquette en anglais. Il enregistre ma marque Teutonia en 1876.
  • PH. HAAS & SÖHNE DEUTCH-AMERIKANER UHRENFABRIK – En 1898, Phipp Hass confie la gestion de la compagnie à ses fils jumeaux, Karl (1835-1900) et Ludwig (1835-1904) qui poursuivirent la fabrication de montres et d’horloges de parquet et de table principalement destinées aux marchés d’exportation anglais et américain. Pour un temps, elle occupa un très large marché mondial. Mais elle ne passa pas au travers de la Grande Dépression, et fut obligée de fermer ses portes en 1925.

H. A. U.

  • LANDERBURGER AND LANG – Paul Landenburger, alors directeur général de Junghans, quitte cette compagnie pour fonder la sienne en 1875 avec Philip Lang, son partenaire d’affaires. Après une faillite en 1882-1883, celle-ci est reprise par un groupe d’investissseurs qui la déménage à Schramberg, et la change de nom pour :
  • HAMBURG AMERIKANISCHE UHRENFABRIK (H.A.U.) – Paul Landenburger devient directeur général de la nouvelle compagnie publique. Elle était très présente sur le marché de l’exportation, particulièrement en Angleterre et en Scandinavie, et plus tard dans le monde entier. Elle utilisait deux flèches croisées comme marque de commerce en 1891, et plus tard un motif d’huile à lampe. C’était devenue une très grande compagnie connue partout dans le monde, mais à la fin des années 1920, la compétition est devenue si forte qu’elle fusionna avec Gebruder Junghans en 1928-1929.

(GUSTAV) HÄUSLER

Grossiste et détaillant de pièces de montres et d’horloges sous la marque de Torpedo enregistrée à Hanover, en basse Saxonie en 1905, et auprès de la U. S. Patent and Trademark Office en 1912.

HAUSUHRENFABRIK WINTERHALDER, K. G. (HAWINA HALL CLOCK FACTORY) 

Hans Winterhalder, fils de Johannes Winterhalder qui travaille à la Winterhalder Und Hoffmeier, fonde à Nestadt, Baden-Württemberg, en 1925, Hausuhrenfabrik Winterhalder, compagnie qui fabrique et vend des horloges parquet, murales et de mobilier sous la marque Hawina enregistrée en 1925. La compagnie éprouve rapidement des difficultés. Le père recommande alors à son fils de la liquider. Elle sera finalement reprise par les frères Junghans en 1927. Hans émigrera alors aux États-Unis où il tentera sans succès d’établir une compagnie à Philadelphie.

(FRANZ) HERMLE & SÖHNE UHRENFABRIK G.m.b.H.

Fondée en 1922 à Gosheim, Baden-Württemberg, par Franz Hermle et ses fils, la compagnie vendait au début des pièces et des mouvements pour Kienzle, mais rapidement elle s’est mise à fabriquer ses propres horloges et à les vendre. En 1929, Gebhard, fils de Franz, rejoint la compagnie, comme son frère, Franz Jr. en 1939. Durant les années 1930, Hermle réoriente sa production sur des horloges plus petites, le marché des grandes horloges étant affecté par la récession. Durant la Seconde guerre mondiale, elle a dû fermer ses portes. Elle a toutefois repris ses activités en 1951, et en 1970, plus de 400 employés fabriquaient des horloges murales, de parquet ou de mobilier de grande qualité. En 1977, Hermle ouvre à Amherst, VIrginia, U.S.A. une division sous le nom de Hermle North America dont le nom a changé en 2011 pour Hermle Black Forest Clocks. En 1998, Hermle achète Urgos Uhrenfabrik. De nos jours Hermle existe toujours et vend des horloges dans plus de 80 pays. Elle produit aussi des mouvements pour d’autres compagnies comme Hentschel Clock Canada et Cuckoo Clock Manufacturing Co., Inc., à travers sa division Hermle Mechanische Uhrwerke und Drehteile GmbH & Co. KG.

(HUBERT) HERR UHRENFABRIK

Hubert Herr, un scuplteur sur bois, a fondé Hubert Herr Uhrenfabrik, une fabrique de coucous et d’horloges domestiques à Triberg, en 1918. Il fabriquait lui-même boîtiers et mouvements. Celle-ci est toujours en activité et produit des coucous dans la plus pure tradition de la Forêt noire.

(ROBERT) HERR KUCKUCKSUHREN

Robert Herr établit Robert Herr Kuckucksuhren, une manufacture de coucous, à Schonach en 1868. C’est la plus vieille en existence en Forêt noire. Robert Herr est le fils de Valentin Herr, sculpteur et horloger, lui-même le beau-fils de Johann Baptist Rainer, fils de Johann Hiller, un ancêtre de Robert Herr, qui a commencé à fabriquer des coucous à Schonach, poursuivant la tradition de Franz Anton Ketterer à qui on attribue la fabrication du premier coucou à Schönwald en 1737.

(KARL) HETTICH (HECO BRAND)

Karl Hettich était un inventeur de Schramberg. On lui doit l’invention en 1888 d’une plieuse pour les échappements à pendule. Comme il avait plusieurs amis horlogers, ceux-ci y ont vu l’occasion de faire de l’argent. Comme Hettich avait mis au point son invention dans sa chambre à coucher, il décide d’y construire aussi les premiers exemplaires de sa plieuse. À sa mort, ses fils assurent la suite de l’entreprise devenue florissante. En 1936, la compagnie de Hettich produit aussi des vis. En 1967, Ludwig, petit fils de Karl, reprend le commerce de vis et met sur pied une nouvelle compagnie, la Ludwig Hettich & Co Schraubenfabrik. C’est ainsi qu’est née la marque HECO, mais les principaux produits de celle-ci étaient vis et systèmes de fixation. Il n’est donc pas certain que les petites horloges de marque HECO sont le fait de cette compagnie.

(MATTHÄUS) HIPP

Horloger et inventeur né à Zurich en Suisse, Matthäus Hipp (1813-1893) s’établit en Allemagne où il dessine l’échappement à palette et invente le Chronoscope. Il revient s’établir en Suisse en 1852.

HÖNES UHREN G.m.b.H. -> HÖNES KUCKKUCKUHREN MANUFAKTUR

Daniel Hönes, un maître horloger, a créé à Titisee-Neustadt en 1950 Hönes Uhren, une fabrique de coucous. En 1984, elle a été vendue à Wolfgang Trenkle qui la dirige toujours sous le nom de Hönes Kuckucksuhren Manufaktur. Ses coucous sont fabriqués par des artisans privés qui travaillent exclusivement pour Hönes. Le boîtiers sont faits de bois de la Forêt noire, et comme les mouvements, ils sont fabriqués à la main.

(ANDREAS) HUBER

Andreas Huber ouvre un petit atelier d’horlogerie en 1856 à Munich (Munchen) en Bavière (Bayern). En 1880, il est nommé par le roi de Bavière, Hofuhrmacher (Horloger de la cour).

JAHRESUHR SCHWENNINGEN W. WURTH UND CO.

Jahresuhr Schwenningen W. Wurth Und Co. est un manufacturier d’horloge dite «anniversaire» à mouvements avec pendule standard ou à torsion, établie à Schwenningen, Baden-Württemberg en 1906 par W. Wurth.

(ADOLF) JERGER KG UHRENFABRIK

Fondée en 1848 à Schonach, Forêt noire, Adolf Jerger KG Uhrenfabrik, compagnie de fabrication de coucous, réveil-matin et pendules d’échecs jusque vers 1995.

JUNGHANS

Fondée en 1861 par Erhard Junghans  et son frère Xavier à Schramberg en Forêt noire. En 1875, après la mort du père, le fils Arthur prend le contrôle et développe la compagnie en fusionnant la United Freiburger Uhrenfabriken AG et la Gustav Becker Clock Co. en 1926, la Lenzkirch en 1929 et la  H.A.C. en 1930. Junghans a été absorbée par le groupe Diehl en 1956, et pursuit toujours ses activités de nos jours.

(J.) KAISER URHENFABRIK G.m.b.H.

Josef Kaiser (1875-1940) crée une compagnie à Villingen, Baden-Württemberg en 1922. Elle produit des pièces et des horloges et ajoute la même année une usine de réveil-matin. En 1926, elle produit aussi des composants électriques. En 1930, elle manufacture 6000 réveil-matin Kaiser par jour. En 1931, Kaiser un service de commande postale. À travers les ans, Kaiser a enregistré plusieurs marques de commerce comme TING-TANG (1924), UVIKA (1926), UHRJKA (1926), J. Kaiser (1927), Brilliant (1932), et des logos. Josef Kaiser meurt en 1940, et ses fils Franz, Oskar et Rudolph prenne la direction de la compagnie jusqu’en 1945, année de sa dissolution. En 1948, la compagnie reprend la fabrication de réveil-matins surtout. De 1954 à 1962, elle y a ajouté la production d’horloges 400 jours. En 1973, la compagnie doit fermer ses portes face à la concurrence japonaise.

(HELMUT) KAMMERER G.m.b.H. & CO. KG

La compagnie a été fondée à Schonach en 1938 par Helmut Kammerer dans le but de fabriquer des coucous à la main. En 1981, Rolf Kammerer succède à son père, et en 1998, c’est Uwe Kammerer qui prend la relève. La compagnie continue de fabriquer des coucous à la main sous le nom de commerce de HEKAS.

KAPPEL & CO. UHRENFABRIK

Manufacture d’horloges née en 1882 à Freiburg qui fusionna avec la United Freiburger Uhrenfabriken AG en 1899.

(HUGO) KERN -► HUGO KERN KG -► KERN-LIEBERS

Hugo Kern (1853-1942) fait son apprentissage chez Carl Weber, un fabricant de ressort d’horloges et de montres qui deviendra plus tard la Schramberg Uhrenfabrik SU. Puis, il parcourt la Suisse et fait un bref séjour chez le fabricant de ressorts J. N. Eberle à Augsburg dans le sud de l’Allemagne. Puis il devient un fabricant contractuel pour une manufacture de ressorts local pour l’industrie horlogère. En 1890, sa petite entreprise progresse, et elle est enregistrée officiellement en 1901. En 1911, il double sa production avec une nouvelle usine où son fils Ernst Hugo Kern (1883-1936) mettra à profit sa formation d’homme d’affaires et son expérience acquise en Suisse et en France. En 1918, il modernise l’administration et la production des usines de son père. En 1930, il prend la relève de son père et transforme la compagnie en société limitée sous le nom de Hugo Kern KG et y ajoute deux nouveaux bâtiments. Mais il meurt subitement en 1936. Le père alors âgé de 83 ans, confie la direction de la compagnie à son petit-fils, Dr Kurt Steim. Il assurera la diversification de la compagnie après 1945, mais s’éloignera de la production en horlogerie tout en demeurant principalement dans le domaine des ressorts, mais pour le monde automobile. À la suite de nombreuses acquisitions et fusions à travers le monde au cours des ans, la petite firme de ressorts de Hugo Kerns est devenue une grande multinationale du ressort sous le nom de Kern-Liebers.

KIENINGER

  • KIENINGER UHRENFABRIK – Joseph Kieninger travaillait comme horloger à l’usine de Tobias Bäuerle à Sankt George dont il est devenu le directeur. En 1912, il établit sa propre compagnie à Aldingen, Baden-Württemberg, pour y produire horloges murales, de mobilier ainsi que des horloges pour les bureaux. Keininger a été achetée par Howard Miller, U.S.A. le 15 septembre 1993. Dans l’entente, l’usine allemande allait fournir tous les mouvements des horloges Howard Miller. Son logo était une roue dentelée à l’intérieur de laquelle on trouvait les initiales AJK.
  • KIENINGER UND OBERGFELL – En 1899, Johann Obergfell fonde une compagnie qui produit et vend des pièces d’horloges de toutes sortes. On lui doit l’invention du gong à tiges harmoniques. En 1918, sa compagnie prend de l’expansion avec l’ajout du partenaire Johann Georg Keininger. C’est alors que la marque KUNDO est enregistrée, K pour Keininger UND pour et O pour Obergfell. On ajoute à la production les fameuses 400 jours. En 1924, Reinhold Obergfell en devient le directeur général, et deux ans plus tard, Georg Keininger se retire. En 1955, KUNDO introduit sa fameuse horloge électro-magnétique. En 1958, on y ajoute la production d’horloges programmables. En 1965, on met sur pied une usine à Maria-Zell, et en 1972, une autre à Sankt Georgen. En 1993, elle ouvre une succursale d’importation et de vente d’horloges en Angleterre. La compagnie a produit toutes sortes d’horloges et d’instruments de précision. Elle a aussi fourni des mouvements au fabricant de coucous Cuckoo Clock Manufacturing Company. Il semble que la compagnie n’existe plus, mais nous n’avons pas trouvé ni quand ni pourquoi elle a disparu.

KIENZLE

  • KIENZLE UHRENFABRIKJakob Kienzle (1859-1935) est né à Schwenningen. Son père est mort trois mois après sa naissance. Sa sœur avait épousé Friedrich Mauthe qui a été nommé son tuteur avec sa mère biologique. En 1873, à l’âge de 14 ans, il commence à travailler à l’usine de Mauthe pour une courte période seulement, parce que ses tuteurs voulaient qu’il devienne un homme d’affaires dans le commerce de détail. Ils l’ont alors envoyé à Triberg pour ses études en commerce. Après avoir travaillé pendant une courte période dans une usine de tissus, il est retourné à l’usine de Mauthe en 1879, et a commencé à travailler dans le département d’expédition. Mais après quelques années, il est allé travailler pour Christian Schlenker, horloger à Schwenningen, a épousé sa fille, et est devenu associé avec son beau-frère Carl Johannes Schlenker dans l’entreprise du grand-père fondée en 1822 dans une ferme. L’entreprise s’est agrandie et la ferme a été transformée en usine d’horloges modernes qui a commencé à exporter dans toute l’Europe. Plus tard, d’autres bâtiments ont été ajoutés en 1885, année de la mort de Christian Schlenker. Quand l’Autriche et la Hongrie en 1888 ont décidé d’imposer des frais d’importation sur les horloges, l’exportation de celles-ci est devenue trop coûteuse. Ils ont décidé d’ouvrir une succursale à Böhmen, dirigée par le beau-frère Carl Schlenker. Ce dernier ne voulait pas prendre d’expansion, alors Jakob Kienzle a quitté l’entreprise et a fondé la sienne qui a finalement dépassé la Schlenker. En 1899, Jakob achète Schlenkers Co. de Carl. Il prend sa retraite en 1919.
  • KIENZLE UHRENFABRIKEN G.m.b.H. – Les deux fils de Jakob, Herbert et Christian, prennent la relève. La compagnie devient une société avec actionnaires et prend le nom de Kienzle Uhrenfabriken G.m.b.H. En 1929, elle acquiert la manufacture de Thomas Ernst, et en 1931 DUFA. En 1935, Jakob meurt, et la Kienzle Uhrenfabrik employait alors plus de 3 000 ouvriers produisant par millions tous les types d’horloges, de mobilier, de parquet, murales, etc. En 1997, Highway Holdings Group a repris la société, mais en 2002, elle est retournée en Allemagne comme Kienzle AG. Elle existe encore et produit des montres, des horloges et de l’optique. Kienzle a enregistré au cours des années de nombreuses marques de commerce et logos.

(ERNST) KOBOLD URHENFABRIK

Ernst Kobold de Wandsbeck a enregistré une manufacture d’horloges en 1921. Il était aussi détaillant et grossiste d’horloges, de pièces et d’outils.

KOEHLER, WILHELM UND ERSNT EHMANN -► KÖHLER UND EHMANN UHRENFABRIK A.G.

Cette compagnie de Laufamholz, Nürnberg en Bavière, opérait depuis 1904 sous le nom de Koehler, Wilhelm und Ersnt Ehmann, et fabriquait des horloges 400 jours sous brevet de Wilhelm Koehler enregistrée en 1895. En 1920, elle devient Koehler und Ehman A. G. Uhrenfabrik et enregistre la marque Bavaria. Elle a aussi fabriqué en 1934 des horloges pour automobiles et motocyclettes. Elle a également enregistré la marque Koehler-Kamera.

(A.) LANGE & CIE -► A. LANGE & SÖHNE -► LANGE VEB -► VEB GLASHÜTTER UHRENBETRIEBE -► LANGE UHREN GmbH

  • F. A. LANGE – Ferdinand Adolphe Lange (1815-1875) est né à Dresde en Allemagne. Dès l’âge de 15 ans, il entre à l’institut technique de Dresde (Technische Bildungsanstalt) et fait son apprentissage pratique auprès de Gustav Bernhard Gutkaes, celui-là même qui a mis au point l’horloge dite «Cinq minutes» de l’Opéra Semper de Dresde. Lange sort de l’institut avec tous les honneurs en 1835, travaille avec Gutkaes encore pendant deux ans, puis part parfaire sa formation en France où il séjournera pendant quatre ans comme chef d’atelier de l’horloger autrichien Joseph Thaddäus Winnerl, inventeur du chronographe à fraction de seconde, installé à Paris. Puis il fera des séjours en Angleterre et en Suisse.
  • A. LANGE & CO – En 1841, il revient à Dresde et devient partenaire de J. C. F. Gutkaes. Mais son ambition est de créer une industrie horlogère en Saxonie. Il demande l’aide du gouvernement local pour créer un établissement de formation pour une quinzaine de jeunes qui s’intéresseraient à l’horlogerie. Il crée aussi à Glashütte son entreprise A. Lange & Co. à la fin de l’année 1845. Il engage à titre d’apprenti une quinzaine de jeunes qu’il encouragera à créer leur propre entreprise au terme de leur formation. C’est ainsi qu’il permet la création d’une grappe industrielle de l’horlogerie dans sa région. Il meurt en 1875 non sans avoir été maire de Glashütte de 1849 à 1867 et fait citoyen d’honneur de la ville à son départ de la mairie, et la Fondation Lange a été créée pour assurer une retraite aux artisans de l’horlogerie locaux.
    A. LANGE & SÖHNE – En 1868, le fils aîné de Lange, Richard, entre dans la compagnie dont le nom change pour A. Lange & Söhne. Son frère Emil le rejoint à la mort de son père. Richard est l’horloger et Emil l’homme d’affaire. Les deux ensemble feront le succès de la compagnie jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. Le marché des montres de poches et des chronographes de précision était le coeur de la compagnie. Mais le marché au début du 20e siècle a évolué et les montres plates de bracelet fabriquées en masse par de nouvelles compagnies créées à Glashütte, et la fermeture par l’Allemagne de sa frontière avec la Suisse à la fin de la guerre, feront en sorte qu’Emil quittera la compagnie en 1919, et la laissera à ses trois fils, Otto, Rudolf et Gerhard qui auront à la gérer durant une période trouble, particulièrement durant une hyperinflation entre 1921 et 1923 et la crise de 1929. Pour s’en sortir, la compagnie a déveppé une nouvelle ligne de montres dont la production ne commencera que vers la fin des années 1920. Mais le développement de la force militaire en Allemagne à compter des années 1930 a permis à la compagnie de fabriquer pour l’aviation allemande des montres dites d’observation qu’elle leur a fournie par milliers.
  • LANGE VEB -► VEB GLASHÜTTER UHRENBETRIEBE – Au terme de la guerre en 1945, l’usine de Lange est détruite au cours d’un raid aérien de l’aviation soviétique. Puis toutes les compagnies horlogères de Glashütte en 1948 ont été nationalisées. La dernière montre que la compagnie était alors en train de développer n’a été mis en production qu’en 1949 sous la marque Lange VEB (Volkseigener Betrieb). Les compagnies de montre de la région devenues publiques ont été regroupées en 1951 sous la VEB Glashütter Uhrenbetriebe, si bien que la marque Lange est disparue des cadrans de montre.
  • LANGE UHREN G.m.b.H. -► A. LANGE & SÖHNE (Fleurimont) – Avec la chute du mur de Berlin en 1989 et la réunification des deux Allemagnes, Walter Lange et Günter Blümlein ont relancé la compagnie sous le nom de Lange Uhren GmbH avec l’aide de grands manufacturiers suisses. Ils ont aussi réenregistré la marque A. Lange & Söhne dont les premières montres sont sorties en 1994. Dans les années 2000, la compagnie est devenue membre du groupe de luxe Fleurimont, mais la production de montres est restée quand même assez modeste sous les 5000 exemplaires annuellement.

LENZKIRCH

  • SCHÖPPERLE UND HÄUSER – Eduard Hauser (1825-1900), horloger, et Ignaz Schopperle (1810-1882), un fabricant d’orgue mécanique, crée à Lenzkirch en 1849, un petit atelier où ils construisent des pièces et des mouvements qui étaient expédiés aux horlogers qui en faisaient l’assemblage final. Eduard Hauser avait pour ambition d’utiliser les techniques d’assemblage en série si bien qu’il a acquis à grand frais de nombreux outils et machines, ce qui a résulté en des problèmes de liquidité.
  • AKTIENGESELLSCHAFT FÜR UHRENFABRIKATION LENZKIRCH (A.G.U.L) (Compagnie publique limitée de fabrication d’horloges Lenzkirch) – En 1851, Eduard et Ignaz a dû inviter de nouveaux partenaires, Franz Joseph Faller (1820-1887), Joseph Wiest, Nikolaus Rogg , et les frères Johann Nikolaus Tritscheller (1825-1867) et Paul Tritscheller (1822-1892) pour l’aider à survivre. Ils ont formé A.G.U.L. En 1856, Albert (1833-1889), le frère de Johann et de Paul (1833-1889), se joint à l’entreprise pour étudier et introduire les méthodes et les pratiques d’horlogerie d’autres pays. Ils acquièrent deux grosses machines à vapeur pour alimenter l’équipement. L’entreprise est florissante et son excellence est reconnue avec des prix en 1860 et 1861, en particulier pour son régulateur de style viennois. Karl August et Paul Emil, fils d’Eduard Hauser, sont allés travailler pour l’entreprise. Eduard a pris sa retraite en 1899.
  • UHRENFABRIK LENZKIRCH A. G. – À la fin du 19e siècle, l’entreprise comptait près de 500 employés, et c’était la plus grande entreprise de la Forêt-Noire. Ses fils ont finalement quitté l’entreprise pour travailler pour un concurrent, The Hamburg American Clock Co. de Schramberg. En 1924, le nom de l’entreprise devient Uhrenfabrik Lenzkirch A.G. La concurrence était si forte qu’en 1927, elle est vendue à Gebradder Junghans qui la liquide en 1929.

(BOB) LORENZ

Bob Lorenz (1805-1878) ouvre à Furtwangen, un atelier de fabrication d’horloges de type 8 jours, destinées principalement au marché Nord-Américain. En 1841, il introduit des horloges à ressorts de style Viennois, et il réussit aussi à produire 450 montres par jour avec trois employés. De 1841 à 1845, il construit une horloge pour la tour de l’église de son village qui a malheureusement été détruite par le feu en 1857. De 1850 à 1863, il enseigne à l’école d’horlogerie de Furtwangen (Gewerbe-Verein auf dem Uhrenmachen Schwarzwald), et il améliore les outils et la machinerie pour produire plus d’horloges en moins de temps. Mais l’école doit fermer ses portes en 1863. Il est reconnu pour avoir contribué à l’expansion de la fabrication d’horloges en Forêt noire et fut honoré pour cela en 1854, 1858, 1861 et 1862.

MAURER UND HÖFLER

Rupert Maurer et Felix Höfler crée un atelier à Eisenbach, qui produit des horloges coucous et trompettes de 1881 à 1904.

(FRIEDRICH) MAUTHE URENFABRIKEN G.m.b.H.

Friedrich Mauthe (1822-1884) est né et a fait ses études à Schwenningen, Baden-Württemberg. Il a commencé son service professionnel en vente d’épiceries et de vêtements auxquels il a ajouté des pièces d’horloges et des outils pour les horlogers de la Forêt-Noire en 1844. En 1860, il décide d’ouvrir sa propre boutique d’horlogerie avec son partenaire Jakob Haller, un horloger à succès à Schwenningen.  En 1872, son fils Christian commence à travailler à la boutique du père qui prend sa retraite en 1876. Avec son frère Jakob, il reprend l’entreprise et transforme l’auberge héritée du père, le Gasthaus zur Krone, en une usine d’horlogerie alimentée par une machine à vapeur, la première à opérer à Schwenningen. En 1886, ils fabriquent leurs propres ressorts, et produisent une réveil-matin de style américain. En 1915, ils acquièrent une scierie et commencent à fabriquer leurs propres boîtiers en bois.
Dans les années 1930, l’usine Mauthe employait 2000 travailleurs et produisait 4500 horloges et montres par semaine. En 1937, 60% de toute la production d’horloges allemandes exportées en Angleterre était des Mauthe. En 1951, Mauthe a développé un mouvement avec un moteur à batterie pour remonter une horloge qui était installée dans les horloges Metamec (Mallory, 2011). Les années 1970 ont été très difficiles pour Mauthe, et la récession l’a forcé à fermer ses portes en 1976.

(ANDREAS) MAYER

  • (A.) MAYER UHRENFABRIK SCHÖNENBACH -Andreas Mayer (1787-1864), cordonnier de métier, devient horloger et ouvre un atelier à Schönenbach, Furtwangen. En 1841, il livre à Reading en Angleterre, plusieurs horloges et pièces d’horloges à la compagnie German Mayer Company mise sur pied par son fils German Mayer (1815-1896) en 1838. Ce dernier rejoint son père en 1845, et prend la direction de l’atelier en 1864 à la mort de celui-ci. Il reçoit l’aide de l’un de ses 10 enfants, Joseph (1853-1903). Ce dernier succède à son père en 1882. Il développe de nouveaux types d’horloge et fabrique aussi des boîtes à musique. Son frère Frans-Karl qui lui aussi a travaillé dans le domaine des horloges en Angleterre, prend la relève en 1897. À la mort de Joseph en 1903, sa femme maintient la compagnie en opération avec son fils Alois (1885-1962) qui en devient le directeur en 1910.
  • ALOIS MAYER UHRENFABRIK SCHÖNENBACH – En 1922, la compagnie est enregistrée sous le nom de Alois Mayer, Uhrenfabrik Schönenback. Les fils d’Alois, Heinrich né en 1927 et Konrad, né en 1930 joignent la compagnie respectivement en 1948 et 1949. Celle-ci devient publique en 1956, Alois étant le principal actionnaire.
  • AMS-UHRENFABRIK A. MAYER G.m.b.H. – En 1981, la AMS-Uhrenfabrik A. Mayer GmbH est fondée, et Adalbert Mayer né en 1960, fils de Heinrich, en devient le partenaire et directeur général en 1993. En 2001, celle-ci ouvre de nouvelles installations dans lesquelles elle produit des pièces, assure la finition et l’assemblage des horloges vendues sous le nom AMS. La compagnie est toujours en activité.

MÜLLER & SCHLENKER -► EMES G.m.b.H. & CO.

Fabrique d’horloges, de mouvements, de montres, fondée en 1879 à Schwenningen, Müller and Schlenker enregistre en 1938 la marque de commerce Emes et le nom de la compagnie devient Emes & Co. GmbH. Elle fabrique aussi des horloges à mouvement à batterie en 1952, et des horloges pour automobile à compter de 1960. Elle passe aux transistors dans les années 1970. Emes a fermé ses portes au début des années 2000.

OSWALD URHENFABRIK -► OSWALD G.m.b.H.

J. Oswald a créé à Freiburg en 1925, la Oswald Uhrenfabrik, une compagnie d’horloges de fantaisie. Ses horloges, 30 heures ou 8 jours, souvent sculptées dans le bois, représentaient des personnages ou des animaux dont les yeux étaient mobiles. La compagnie a changé son nom pour Oswald G.m.b.H. en 1955. Elle a fermé ses portes, semble-t-il dans les années 1960.

PALMTAG UHRENFABRIK

Fondée en 1875 par Jacob Palmtag, la compagnie fabriquait au départ des outils de fabrication et des pièces pour horlogers et bijoutiers. Le fils Jacob jr. a élargi par la suite la production aux horloges de gardiennage, de contrôle, puis aux horloges électriques pour des applications industrielles, telle que des minuteries et des horloges synchrones. Profitant de son nom, quelques-uns de ses logos comprenaient un dessin de palmier. Parmi les marques de commerce enregistrées, on trouve l’Actagraph en 1927, qui regroupe une ligne d’horloges marines, d’instruments électromagnétiques et des instruments de contrôle. Elle n’a pas réussi à surmonter la concurrence japonaise et elle a fermé ses portes en 1970.

(ANDREAS) PETER UHRENFABRIK -► PETER-UHREN FABRIK G.m.b.H. (PUF)

En 1914, Andreas Peter achète une fabrique d’horloges en difficulté de Niedereschach, Rottweiler, créée par Wilhelm Jerger en 1866. Il établit son siège social d’abord à Villingen, Baden-Württemberg sous la raison sociale de Andreas Peter Uhrenfabrik. En 1924, il déménage son siège social dans un nouvel édifice à Rottweil, conservant la fabrique de Niedereschach, y ajoutant plus tard une succursale à Irslingen. Il fabrique dans ses usines des horloges de toutes sortes. En 1966, il construit juste à côté de son siège social, une usine toute moderne. De l’autre côté de la frontière en France, près de Colmar se trouve l’usine Jaz, célèbre fabricant de réveil-matin. Quoi de plus naturel que de chercher une collaboration entre les deux sociétés. En 1967, un accord est signé. Les deux entreprises vont échanger sur le plan technique, industriel et commercial. En 1975, un nouvel accord est signé faisant de Andreas Peter Uhrenfabrik, devenu alors Peter-Uhren Fabrik (PUF), le fabricant principal de gros réveil-matin pour Jaz alors que cette dernière fournit PUF en pièces d’horlogerie mécanique. En outre, PUF fabrique des horloges de cuisine. La compagnie sera mise en faillite en 1996.

RIEFLER

  • RIEFLER INDUSTRY G.m.b.H. & CO. KG – L’horloger Clemens Riefler de Nesselwang y fonde une compagnie en 1841 qui existe encore aujourd’hui. Elle est reconnue pour avoir produit le régulateur astronomique mécanique le plus précis, équipé d’un échappement mis au point par Sigmuind, le fils de Clemens, de 1890 à 1965. La compagnie produit aujourd’hui des systèmes de dessins de haute qualité utilisant du mobilier technique conçu sur mesure.
  • RIEFLER, SIGMUND (1847 – 1912) – Fils de Clemens, on lui doit les inventions brevetées suivantes appliquées aux horloges de précision :
    • 1890 – Pendule à échappement libre de la force du ressort (D.R.P.  Patent)
    • 1891 – Pendule à compensation au mercure (D.R.P.  Patent)
    • 1893 – Pendule à compensation au mercure (US Patent)
    • 1897 – Pendule à compensation acier-nickel – Invar (D.R.P.  Patent)
    • 1903 – Remontoir électrique (D.R.P.  Patent)
    • 1913 – Échappement à gravité à deux manivelles (D.R.P.  Patent)

ROMBACH UND HASS

La fabrication de coucous a commencé dans une ferme en 1894 en plein milieu du village de Schonach en Forêt noire. La manufacture devait vendre aussi des biens alimentaires car les coucous ne suffisaient pas à la faire vivre, du moins jusqu’au début du 20e s. La compagnie en est rendue maintenant à la 4e génération de Hass, avec Ingolf Hass comme propriétaire et sa femme Conny. Elle fonctionne sous la marque de commerce ROMBA Design. Elle fabrique aussi bien des coucous traditionnels que des nouveaux designs d’horloges de type Forêt noire.

RUHLA UHRENWERKE

Fondée en 1862 par Georg et Christian Thiel sous le nom de Metallwarenfabrik Gebrüder Thiël in Ruhla, East Germany. En 2012, l’Association pour la tradition horlogère de Ruhla a célébré ses 150 ans d’existence durant laquelle on a produit à Ruhla des montres durant 120 ans et des machine-outils durant 100 ans.

RUMMINGER UND CO. G.m.b.H. -► UHREN UND GONGFABRIK SCHWENNINGEN (URGOS)

Christian Haller, Johannes Jauch, Robert Pabst et Heinrich Rumminger fonde Rumminger Und Co, GmbH àSchwenningen en 1920. Rumminger quitte la compagnie en 1923, et celle-ci est renommée Uhren und Gongfabrik Schwenningen (URGOS), manufacture de mouvements et de pièces d’horloges. Elle avait 40 employés en 1925 ce nombre est monté jusqu’à 140 en 1936. Mais pendant la Seconde Guerre mondiale, elle a dû participer à l’effort de guerre en produisant pour l’armée. À la fin de la guerre, elle a été mise en liquidation. Mais quelques années plus tard, elle a recommencé à fabriquer des horloges pour le marché d’exportation. En 1992, l’usine URGOS a été vendue aux enchères à Walter Steinbach. En 1994, les employés d’URGOS ont pris le relais et ont de nouveau produit des mouvements d’horloge. La société a été vendue à Hermle à la fin de 1999. Le nom URGOS est encore utilisé, et certains mouvements sont encore disponibles.

(JOHANN) SAYLLER

Johann Sayller (1597-1668) a mis au point une horloge astronomique exposée au Landesmuseum Wurttemberg. Celle-ci a la particularité d’être une horloge de table en forme de tour plutôt carrée avec une réserve de puissance de trois mois, ce qui était exceptionnel pour l’époque de sa construction, soit vers 1631.

SCHATZ

  • SCHATZ UND WINTERMANTEL UND CO. – Michael Bob a un atelier de fabrication de  montres en 1880 à Triberg, mais il fait faillite. August Schatz (1854-1927) prend entente avec le liquidateur pour acquérir les outils, les pièces de montres inachevées et l’atelier en 1881. Puis avec ses associés, Gerson Wintermantel, Karl Kienzler, Joseph Schöpperle et Albert Fehrenbach, il fonde la Schatz und Wintermantel und Co. à Triberg en 1881. Wintermantel et Schatz livrent leurs premières montres à un Anglais de Londres qui se trouvait à Triberg. À la fin de cette année-là, un dénommé Siedle fait voir aux associés un prototype non fonctionnel d’horloge annuelle mis au point par l’inventeur Anton Harder. La compagnie continue à fabriquer des montres et des mouvements annuels pour l’Anglais de Londres et des petits régulateurs à poids pour un horloger parisien. Harder vend ses droits sur son horloge annuelle à la compagnie hollandaise de Gruyter. Schatz et Wintermantel abandonnent alors la fabrication de régulateurs vers 1884 et se lancent dans la production d’horloges annuelles pour de Gruyter qui prendra des parts dans la compagnie allemande comme partenaire silencieux pour 10 ans.
  • JAHRESUHREN-FABRIK A. G. En 1884, à la suite d’une restructuration, la compagnie se consacre à la fabrication d’horloges annuelles, et elle est renommée Jahresuhren-Fabrik A.G. (Fabrique d’horloges annuelles). De plus, elle acquiert de nouvelles machines, ce qui la rend plus productive. Cependant, de Gruyter finit par perdre de l’intérêt dans les horloges annuelles qui se vendent moins bien, ce qui oblige Schatz et Wintermantel à prendre eux-mêmes en charge la distribution du produit. Ses principaux clients sont à Londres. Parallèlement, la compagnie produit aussi des réveil-matin. En 1891, la compagnie reçoit le titre de fournisseur de la cour du Grand Duc Friedrich von Baden.
  • JAHRESUHREN-FABRIK G.m.b.H. En 1897, elle devient compagnie limitée, et les fils de Schatz, August Jr. et Karl, joignent la compagnie.
  • JAHRESUHREN-FABRIK AUGUST SCHATZ & SÖHNE – En 1923, il ne reste qu’August Schatz parmi les actionnaires initiaux de la compagnie, et il en change le nom pour Jahresuhren-Fabrik August Schatz & Söhne. À sa mort en 1927, ses deux fils poursuivront son oeuvre. Mais la compagnie sera en faillite en 1986.

SCHLENKER

  • JOHANNES SCHLENKER (1787-1885) – Johannes Schlenker fonde en 1822, à Schwenningen, une entreprise de fabrication d’horloges à mouvements en bois, à laquelle se joint son fils Christian un peu plus tard.
  • C. J. SCHLENKER UHRENFABRIK – Fondée à Schwenningen, par Carl Johannes Schlenker, fils de Christian Schlenker, à laquelle se joint en 1883, Jacob Kienzle qui marie la fille de Christian cette même année; en 1897, Schlenker se sépare de Kienzle et fonde sa propre entreprise qu’il vend ensuite à son beau-frère, Jacob Kienzle, en 1899.
  • SCHLENKER & KIENZLE UHRENFABRIK – C’est le nom que prend la compagnie de Christian Schlenker et Jacob Kienzle à la suite de leur fusion, jusqu’en 1919.

(J.) SCHLENKER-GRUSEN, A. G.

En 1888, Jacob Schlenker (1855-1913) a fourni à d’autres horlogers des ressorts d’abord, puis plus tard des mouvements complets. La compagnie a progressé. Elle a ajout. à sa production des horloges de gardiennage, dans une nouvelle usine complétée en 1895. En 1915, elle a enregistré la marque Isgus, et plusieurs autres par la suite. En 1962, son neveu Alfred Schlenker a pris la direction de la compagnie qui fabriquera des systèmes de minuteries automatiques pour l’industrie et des instruments de signalisation.

(EMIL) SCHMECKENBECHER UHRENFABRIK -► SCHMECKENBECHER UHRENFABRIK

Fondée en 1948 à Schwenningen par Emil Schmeckenbecher, qui y a longtemps travaillé seul, Emil Schmeckenbecher Uhrenfabrik aura fabriqué en 1969, plus de 3 millions d’horloges coucou et autres. En 1955, elle a ouvert une nouvelle usine et la compagnie a changé de nom pour Schmeckenbecher Uhrenfabrik. Elle poursuit sa progression et exporte dès 1970 des coucous et autres types d’horloges dans plus de 60 pays.

(W. A.) SCHMID-SCHLENKER -► SCHMID-SCHLENKER GmbH & CO. KG

W. & A. Schmid-Schlenker a été fondée en 1934 par les frères Albert et Walter Schmid à Schwenningen, en 1934. Elle fabriquait essentiellement des horloges de mobilier. Les deux frères étaient spécialisés dans la dorure des boîtiers de bronze. Ils fabriquaient leurs horloges sous deux marques, Du Château et Schmid, la première étant surtout populaire dans les marchés d’exportation comme la Suisse en premier lieu, puis la Belgique, les Pays-Bas, l’Autriche. Durant la Deuxième guerre mondiale, la production a cessé, et ce n’est qu’en 1948, qu’elle a pu reprendre. En 1952, elle a été transférée dans une nouvelle usine. Ses modèles étaient variés allant de l’horloge de cocher, des horloges annuelles dont des modèles miniatures, souvent en laiton solide avec des pendules au mercure dans les modèles les plus luxueux. À la fin des années 1950, la compagnie employait jusqu’à 250 personnes et près de 70% de sa production étaient destinés à l’exportation dans les années 1970, particulièrement en Angleterre. En 1978, Peter Schmid, fils de Walter, lui succède. À ce moment-là, la compagnie avait 11 actionnaires. Elle est renommée Schmid-Schlenker GmbH & Co. KG. Au début des années 1980, la mode est aux horloges bon marché venant d’Asie, et l’industrie allemande péréclite petit à petit. Vers la fin de ces années là, Schmid-Schenkler doit fermer ses portes.

(ANTON) SCHNEIDER SÖHNE KUCKUCKSUHRENFABRIK

Fondée en 1848 à Schonach, Bäden-Wurttemberg, Forêt noire, dans une maison de ferme, cette fabrique de coucous a emménagé en 1952 dans un nouvel immeuble maintes fois agrandi. Cette compagnie continue de nos jours à fabriquer des coucous à la main dans la plus grande tradition de la Forêt noire, la direction de celle-ci étant entre les mains de la 6e génération de Schneider.

(AUGUST) SCHWER

Cette fabrique familiale de coucous établie à Schönwald en 1885, est toujours en activité.

(S.) SIEDLE U. SÖHNE -► ELECTRONTECHNICALLY FACTORY

Salomon Siedle au 18e siècle possédait une fonderie de cloches et de pièces en laiton pour horloges. Il l’a vendue en 1869. C’est alors qu’avec des partenaires il fonda une manufacture d’horloges à Furtwangen. Le partenariat fut de courte durée. Cependant, il poursuivit la fabrication d’horloges de toutes sortes pour le marché extérieur. En 1885, il ajouta à sa production des horloges électriques à batteries à bas voltage. Le développement du marché pour des horloges électriques fit en sorte qu’il abandonna la production d’horloges en 1890 pour se consacrer aux horloges domestiques «qui n’avaient jamais besoin d’être remontées» comme l’affirmait sa publicité de 1896. En 1920, il obtint un brevet pour ses horloges, et il fabriqua toutes sortes d’appareils à bas voltage pour des systèmes téléphoniques et de contrôle du temps. En 1986, le nom de la compagnie changea de nom pour Electrontechnically Factory.

STOWA

Cette compagnie de montres surtout est créée à Hornberg en 1927 par Walter Storz (1903-1974). Elle déménage à Pforzheim en 1935, et emménage dans un nouvel immeuble en 1938. En 1945, la ville de Pforzheim est bombardée et la production est relocalisée à Rheinfelden dans un nouvel immeuble pendant que l’on reconstruit celui de Pforzheim. En 1970, la plus petite horloge au monde est présentée à la Hannovermesse. STOWA possède alors dans son catalogue 1000 différents modèles de montres. En 1996, Jörg Schauer achète la compagnie qui vend surtout en ligne, encore de nos jours, des montres de qualité.

THIEL

  • THIEL MASCHINEN FABRIK-RUHLA – Siegmund Thiel ouvre avec ses fils en 1862 à Ruhla, Thuringia, une fabrique de pipes. Ils tiennent aussi une quincaillerie et Ernst Thiel ajoute aux produits de celle-ci des montres jouets pour enfants qu’il fabrique. En 1878, on ajoute une montre de poche qui se remonte toutes les 12 heures.
  • GEBRÜDER THIEL G.m.b.H. – En 1901, la compagnie passe d’entreprise familiale à compagnie limitée. Elle ouvre un magasin de détail à Londres en Angleterre en 1910. Bien que la Première guerre mondiale l’ait quelque peu ralenti dans sa progression sur le marché de l’exportation, elle passe au travers et en 1920, elle produit toutes sortes d’horloges, de montres et de mouvements. Les frères Thiel enregistre au cours des années plusieurs marques de commerce et logos, comme Thiel (1919 et 1920), Accuratic (1926), Thiel Lever (1929), Venus (1935), Hubertus, Ceres, Sportic, Lola, Vineta, Surprise, Darling, Divina, Start et Orion (1936). La Grande dépression de 1929 ne lui facilite pas la tâche, mais elle survit tant bien que mal jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale durant laquelle elle participe à l’effort de guerre du 3e Reich. À la fin de la guerre, elle est transformée en corporation détenue par le peuple de l’Allemagne de l’est, la V. E. B. Uhrenkombinat.
  • UHRENFABRIK G.m.b.H. – Du côté Ouest de l’Allemagne, on organise aussi la reprise de la compagnie avec l’aide de Artur Metzke (1890 – 1972) qui possède une manufacture d’instruments de mesure à Kassel-Niederzwehren. Il est marié à la petite fille de Christian Thiel, l’un des frères fondateurs de Gebrüder Thiel. C’est ainsi qu’est née la Uhrenfabrik G.m.b.H.
  • THIEL-UHRENFABRIK G.m.b.H. – En 1948, la compagnie change son nom et fait apparaître de nouveau le nom de Thiel. Avec l’aide de Junghans, il démarre la fabrication de réveil-matin et de boîtiers de montre.
  • GEBRÜDER THIEL G.m.b.H. SAND – En mai 1951, trois compagnies fusionnent, la Thiel-Uhrenfabrik GmbH, la Gebr. Thiel Seebach GmbH (Göttingen) et la Gebr. Thiel GmbH (Göttingen). En 1972, la compagnie est vendue à une compagnie de machines-outils, et en 1981, le nom de Thiel disparaît définitivement.

THÜRINGER UHRENFABRIK A. G.

Fondé avec l’aide par Edmund Herrmann, ce fabricant d’horloges murales, de parquet et de mobilier fut enregistré en 1917 à Eisenberg, Thuringia, avec une fabrique à Kraftsdorf et un bureau administratif à Berlin. Cette société était formée de J. Assmann Glashutte, S. A. Chronos de Schwenningen et de Schwarzwalder Uhrenfabrik de Villingen. Elle a fait faillite dans les années 1930.

UHRENFABRIK A. GENGENBACH

Adolf Gengenbach aurait eu une fabrique d’horloges et de montres de poche et montres-bracelet dans les années 1920 et 1930 à Pforzheim, Baden-Württemberg. Il avait enregistré la marque Mars en 1928.

UHRENFABRIK AG GLASHÜTTE (UFAG) + UHREN-ROHWERKE-FABRIK GLASHÜTTE AG (UROFA)

Uhrenfabrik AG Glashütte (UFAG) et Urhen-Rowerke-Fabrik Glashütte AG (UROFA) sont deux sociétés sœurs fondées en 1926. L’objectif était de rivaliser avec les montres suisses. Mais les entreprises avaient besoin d’outils pour démarrer la production. Elles ont donc acheté l’usine suisse en faillite de montres de poche Emile Judith de Biel. Ils commencent alors à construire des montres de poche, mais développent des outils pour les montres-bracelets dans l’intervalle. La production de montres-bracelets a commencé en 1929 jusqu’à 1941. En 1938, les usines ont été classées comme installations de production militaire. Elles ont été obligées de développer et de fabriquer des chronographes pour l’aviation. Néanmoins, elles ont conçu une nouvelle montre-bracelet vers la fin de la guerre en collaboration avec d’autres entreprises, mais n’ont pas pu la commercialiser.
En 1945, les Soviétiques occupèrent le territoire et décidèrent de démanteler l’entreprise. Ils envoyèrent l’outillage à Moscou pour y installer la première usine horlogère de Moscou. Les deux sociétés ont été unifiées l’année suivante sous Precis, une société communautaire de production. Mais en janvier 1951, elle a été nationalisée en VEB UROFA et VEB UFAG, et six mois plus tard, le gouvernement a créé la VEB Glashütter Uhrenbetriebe (GUB) qui englobait UROFA, UFAG, et toutes les autres sociétés horlogère de Glashütte. C’était le début de la nouvelle industrie horlogère est-allemande. Mais, après la réunification de l’Allemagne, Glashütter Uhrenbetrieb GmbH, créée en octobre 1990, a réunifié toutes les sociétés horlogères d’après-guerre de Glashütte.

UHRENFABRIK GORDIAN HETTICH -► UHRENFABRIK GORDIAN HETTICH UND SÖHNE G.m.b.H.

En 1880, Hermann Hettich, fils de Gordian (1825-1900) ouvre une manufacture d’horloges à Furtwangen sous le nom de son père, commerçant renommé de Furtwangen. Il utilise d’ailleurs son magasin général pour empaqueter et livrer les horloges de son fils destinées au commerce de détails. En 1902, la compagnie change de nom pour Uhrenfabrik Gordian Hettich Und Söhne G.m.b.H. Pour un temps, la compagnie a été un leader dans sa ville, mais après un changement de propriétaire au tournant du siècle, elle doit fermer ses portes en 1920. Max Roder le nouveau propriétaire est devenu avec le temps directeur de l’usine LFS. Le bâtiment de la Gordian Hettich a finalement été acheté par LFS.

UHRENFABRIK VILLINGEN

  • ATELIER DES FRÈRES MAIER – Les frères Maier ouvrent un atelier de fabrication d’horloges de cheminée («Mantle Clocks«) à Villingen en 1852, et en 1863, déménagent dans une manufacture plus grande.
  • UHRENFABRIK VILLINGEN A. G. – En 1899, les frères Maier se trouvent un nouveau partenaire, Maurer Pfaff.  L’année suivante, Wilhelm Jerger de Niedereschach les rejoint jusqu’à la faillite en 1914.
  • UHRENFABRIK VILLINGEN J. KAISER, G.m.b.H. – Josef Kaiser (1875-1940) reprend la compagnie en faillite en 1914 et y installe une nouvelle usine pour y produire principalement des milliers de réveil-matin sous la direction de ses fils Oskar et Franz dans les années 1930. Ce sont eux qui prennent en main la compagnie à la mort de leur père en 1940. Mais celle-ci doit fermer ses portes en 1945. Elle reprend ses activités en 1948, mais en 1973, sous la pression de la compétition du Japon, elle ferme définitivement ses portes. À noter que cette compagnie, avait dans les années 1930 un département très productif de vente d’horloges par la poste.

UNION CLOCK Co. G.m.b.H.

En 1870-1871, August Weisser fabrique à Zinken Schützenbach, des boîtiers d’horloges. En 1882, Joseph Villing et Rudolf Ferenbach prennent la relève sous le nom de Villing & Ferenbach. Ferenbach se retire l’année suivante et est remplacé par Felix Trenkle, le nom devient alors Villing & Trenkle. En 1885, une compagnie basée à Londres, la Merzbach, Lang & Fellheimer l’achète et prend le nom de Union Clock Co. La manufacture produit à Furtwangen des horloges de types américains et vers 1900, elle est la plus grosse compagnie  de Furtwangen. Elle cesse d’opérer en 1910 après une tentative de déménagement.

UNITED-FREIBURGER UHRENFABRIKEN, A. G. (1899-1926)

United Freiburger Uhrenfabriken AG réunit des entreprises de Freiburg qui décident de combiner leurs efforts pour survivre à compter de 1899. L’association durera jusqu’en 1926 lorsque United fusionnera avec Junghans et Hambourg-America. Il s’agit de :

  • GERMANIA : créée en 1881 à Freiburg, Baden-Württemberg, elle fabriquait des régulateurs jusqu’à sa fusion avec United Freiburger Uhrenfabriken AG. en 1899.
  • BORUSSIA : fondée en 1888, elle a produit des horloges domestiques jusqu’à sa fusion avec United Freiburger Uhrenfabriken AG en 1899.
  • CONCORDIA : fabricant d’horloges de Freiburg, il s’est joint en 1899 à la United Freiburger Uhrenfabriken AG.
  • A. WILLMANN UND CO. : créée en 1872 à Freiburg, Bäden-Wurttemberg, cette compagnie a produit des régulateurs et réveil-matin de voyage jusqu’en 1899 lorsqu’elle s’est fusionnée avec la United Freiburger Uhrenfabriken AG.
  • KAPPEL & CO. UHRENFABRIK : manufacture d’horloges née en 1882 qui fusionna avec la United Freiburger Uhrenfabriken AG en 1899.

(PHILIP) WEBER UHRENFABRIK GmbH & CO. KG -► ARCTOS UHRENFABRIK PHILIP WEBER KG

Philip Weber (1890-1962) et Jakob Aeschbach, technicien horloger, fondent à Pforzheim en 1923 le Philip Weber Uhrenfabrik, un atelier d’assemblage. En 1932, en partenariat avec un autre technicien horloger, Wilhelm Rentschler, Weber ajoute une usine de montres, la Rentschler & Co. Puis il acquiert des actions dans Uhren-Rohwerke-Fabrik AG Glashütte et d’autres sociétés plus tard. À partir de 1941, il est l’unique propriétaire de Philip Weber Uhrenfabrik. Après la Seconde Guerre mondiale, il redémarre son activité sous Arctos Uhrenfabrik Philipe Weber KG et produit des montres sous la marque Arctos. Son fils Werner Weber entre dans l’entreprise en 1959 et prend la relève en 1962 après la mort de son père. Il lance en 1971, probablement la première montre allemande à quartz équipée d’un calibre conçu en 1936 par Weber & Aaschbach, modifié avec un convertisseur électromécanique breveté par A. Steudeler & Co. (Source: Philipp Weber Uhrenfabrik GmbH & Co. KG – Watch-Wiki (watch-wiki.org))

(E.) WEHRLE UND CO. -► EM WEHRLE & CO.

De 1857 à 1866, Emilian Wehrle (1832-1996) a fabriqué dans sa boutique de Furtwangen de nombreuses horloges trompettes et des horloges d’oiseaux chantantes animées qui ont été exportées dans le monde entier. Après la retraite de son père Emilian, son fils Julian a repris l’entreprise qui est devenue de 1866 à 1996, une entreprise de travaux de précision qui a été rebaptisée Em Wehrle & Co., Furtwangen. L’entreprise familiale a commencé sa liquidation en 1994.

WHERLE UHRENFABRIK G.m.b.H.

Andreas Hilser a fondé son entreprise, la Wherle Uhrenfabrik GmbH en 1815 dans un modeste chalet à Schönwald, en Forêt-Noire, et a principalement fabriqué des réveils. À la mort d’Andreas, son fils Raimund assume la continuation de l’entreprise. Avec l’aide de Carl J. Wehrle (1880-1968), son beau-frère, l’entreprise est devenue un chef de file dans la fabrication de réveils, et plus tard de montres de type américain. Un incendie a détruit en 1967 la nouvelle usine construite en 1924, sans faire de victimes. À la mort de Carl Joseph Wherle en 1968, Karl Raimund et Franz ont pris la relève. En 1978, l’entreprise était toujours en activité.

(C.) WERNER UHRENFABRIK -► WERNER WORKS 

Johann Nepomuk Noch met sur pied une fabrique d’horloges à Villingen en 1826, la C. Werner Uhrenfabrik tout en étant dans le marché du fer et des métaux et la vente en gros d’horloges. Son fils Heinrich l’a accompagné dans cette aventure. Carl Werner (1831-1890) reprend l’affaire en 1857, et marie la fille de Heinrich en 1861. Il vendait des horloges en gros, mais il était par-dessus tout intéressé à les fabriquer. Il partagera alors un nouvel immeuble avec Ferdinand Meyer, un fabricant de cadres pour les vitres, et y fabriquera des horloges. En 1870, il fait enregistrer en Autriche  où il possédait un établissement, plusieurs marques de commerce avec des partenaires tel que Charles Hahn et Helmuth Gockel. Il enregistre aussi en Allemagne les marques de commerces Werner dites originales. En 1881, la compagnie devient Werner Works. Les fils de Werner, Carl et Hermann prennent la suite en 1890 à la mort de leur père. En 1899, la manufacture a été achetée par Hermann Braukmann à Villingen qui l’a fait croître considérablement, ayant des manufactures dans toute l’Europe. En 1913, en raison d’une économie chancelante, des difficultés financières l’amènent à céder la compagnie à Schenkler Und Kienzle.

(LOUIS) WILLE

Louis Wille (1865-1939) fait son apprentissage de l’horlogerie à Halle de 1879 à 1883 avec Ed. Ballje. Il poursuit ses études au cours des 12 années suivantes en tant qu’assistant du Hofuhrmacher (maître-horloger) Thymig à Dresxden et de Karp à Darmstadt. Il est devenu un maître artisan spécialisé dans les chronomètres, chronographes et montres répétitrices. De 1895 à 1905, il a eu son propre atelier à Leipzig pendant dix ans. Puis il rencontre un fabricant de chronomètres, Ferdinand Decker (1838-1917), et décide de rejoindre son entreprise, Chronometerwerke GmbH, à Hambourg en tant que directeur d’usine pendant trois ans. En 1908, il s’installe à Schaffhausen, en Suisse, et travaille pour IWC. En 1912, il travaille pour Omega à Bienne. Plus tard, il reçoit de nombreux prix de l’Observatoire de Neuchatel pour ses chronomètres. En 1916, il retourne en Allemagne, travaille pour Andreas Huber Jr à Munich, où il crée un centre de formation pour les futurs horlogers, et en 1918 pour Gëbruder Thiel GmbH à Ruhla. Il a conçu un mouvement de 15 pièces pour l’horloge Thiela. En 1922, il est nommé directeur technique de la nouvelle société Bayerische Taschenuhrenfabrik Lichtenfels GmbH fondée par Fritz Stumpf et Lorenz Müller. Cette entreprise a fabriqué des cadres de montres moulés avec précision et des montres de poche. Les montres ont été marquées: Bayern Praecision. Mais l’entreprise a été restructurée en 1925 sous le nom de Bayrian Watch Industry, Lichtenfels, et a fait faillite en 1932. Pendant ce temps, Willie s’est installé à Pforzheim en 1926 avec de nombreux anciens employés bayriens et a tenté, sans succès, de créer une usine de montres de poche. Il meurt en 1939, laissant derrière lui de nombreux brevets, écrits, une médaille d’or pour une montre, et plusieurs honneurs.
(Source en allemand: Louis Wille (uhrenpaul.de))

(A.) WILLMANN UND CO.

Créée en 1872 à Freiburg, Bäden-Wurttemberg, la A. Wiillmann Und Co. a produit des régulateurs et réveil-matin de voyage jusqu’en 1899 lorsqu’elle a fusionné avec la United Freiburger Uhrenfabriken AG.

WINTERHALDER UHRENFABRIK

Matthias Winterhalder (1686-1743) a commencé à fabriquer des horloges au Kalte Herberg Inn à Urach, Black Forest, pour arrondir les fins de mois. Ces horloges étaient vendues à l’auberge, et aussi par des vendeurs itinérants. Elles avaient des mouvements en bois avec des pignons en acier. Elles étaient propulsées par des poids rudimentaires comme une roche par exemple. Matthias meurt en 1743. La famille continue à opérer l’auberge. Thomas (1761-1838) la vend en 1811 et travaille comme horloger. Il déménage en 1816 à Friendenweiler où il a été aussi trésorier de la ville de  1819 à 1829. Son fils aîné Matthaüs (1799-1863) achète la fabrique du père en 1830.

WINTERHALDER & HOFFMEIER -► FRIENDENWEILER AND SCHWÄRZENBACH

En 1850, Matthaüs s’associe avec Johannes Hofmeier (1802-1876) pour former une nouvelle compagnie à Schwärzenbach, la Winterhalder & Hoffmeir. Anton (1838-1912), fils de Matthaüs, était  en 1850  apprenti à la compagnie sous la supervision de Johannes Hofmeier. Il en devient le directeur la même année. En 1869, la compagnie est incorporée sous le nom de Friendenweiler and Schwärzenbach. En 1896, la compagnie s’agrandit et déménage à Titisee-Neustadt. Plusieurs membres de la famille Winterhalder ont travaillé à la compagnie, particulièrement les fils de Anton, cela jusqu’en 1937, alors que le nouveau régime la força à fermer ses portes.

WINTERMANTEL GËBRUDER 

Wintermandel fonde en 1924, à Triberg, Wintermandel Gëbruder, une compagnie de fabrication de petites horloges un jour et d’horloges miniatures, d’horloges 400 jours et d’horloges 8 jours à carillon, cela jusqu’en 1935, année à partir de laquelle, elle s’est mise aussi à produire des horloges à balancelle, sauf durant la Seconde guerre mondiale. Ses fils, Eugen et Otto, ont repris la compagnie à la mort du père en 1949. Ils ont poursuivi la production d’horloges toujours avec les mêmes mouvements qu’avait développés Georg, cela jusqu’à la fin des années 1970.

(GEORG) WÜRTHNER G.m.b.H.

Georg Würthner, ancien artisan de Kienzle, crée vers 1930 à Schwenningen une société de réveils, de montres de poche et de montres-bracelets, la Georg Würthner GmbH. Il a également produit une horloge d’anniversaire avec un mouvement étroit. Il ouvre une succursale à Deisslingen en 1936. À sa mort en 1956, il confie l’entreprise à son gendre Hermann Manz qui poursuit la production jusqu’en 1968, année de sa fermeture.

WÜRTTEMBERGISCHE UHRENFABRIK BÜRK SÖHNE K. G. 

Johannes Bürk (1819-1872) fonde la Württembergische Urehnfabrik Bürk Söhne K. G. à Schwenningen am Neckar (maintenant Villingen-Schwenningen). En 1856, il invente une horloge de contrôle pour les gardiens de nuit. Il fabrique aussi des montres de poche, des mouvements pour enregistrer les flux de température, si bien qu’en 1921, la manufacture est devenue un atelier d’usinage qui produit non seulement des mouvements d’horloges et des pièces, mais également des minuteries mécaniques et des instruments de précision pour les laboratoires de recherche. Elle a fini par se concentrer sur la fabrication d’horloges maîtres, ce qui ne l’a pas empêchée de faire faillite en 1985.


SOURCES : Kochmann 1976, 2005, 2007, Mallory 2011 (voir les références complètes dans la Bibliographie), et Wikipedia.

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